Position de l’ Association des Médecins Chrétiens Romands (AMCR), face à la vaccination Covid19

1er mai 2021. L’actualité sur la vaccination a envahi nos médias depuis des mois et a soulevé de nombreuses questions. Nous sommes toujours enlisés dans cette crise. De nouveaux mutants du virus plus contagieux et plus virulents que le précédent circulent chez nous, malgré les mesures non pharmacologiques comme la distanciation sociale, le port du masque, le travail à domicile, les tests et les quarantaines. En tant qu’Association suisse des Médecins Chrétiens Romands, nous pensons qu’il est important de partager notre point de vue de chrétiens et de médecins sur la vaccination au travers de trois aspects principaux.

Point de vue médical-scientifique

Les données des études scientifiques sur la vaccination se sont accumulées ces derniers mois, nous faisant comprendre qu’elle permet une réduction de l’intensité des symptômes de la maladie et du risque d’une évolution sévère chez l’individu touché. Ainsi les services de santé de nos pays ont accrédité et acheté les vaccins. Les nouveaux vaccins de type mRNA sont le produit de la recherche depuis 10 ans sur des vaccins contre les cancers. Les connaissances acquises ont permis l’utilisation de cette technologie contre le virus Cov-SARS-2. C’est un outil biologique très utile pour la fabrication par nos cellules d’anticorps protecteurs. Les études cliniques publiées montrent une efficacité de 98 % sur la réduction des symptômes, le nombre d’hospitalisation et le nombre de décès dû au Covid-19 (1). La surveillance des autorités sanitaires constate que les effets secondaires de ces nouveaux vaccins sont banals et sans gravité. La vaccination est donc essentielle pour protéger les gens à risque comme les personnes âgées et ceux en mauvaise santé, permettant l’évitement de l’effondrement du système sanitaire avec des malades saturant les soins intensifs.

On estime que la moitié des transmissions se propage par des individus sans symptôme. La capacité de la vaccination à stopper les cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est un facteur essentiel pour terminer cette pandémie. Des études comme celle de la Mayo Clinic (2) rapportent qu’il y a de plus en plus d’évidences que les vaccins mRNA contribuent à arrêter la transmission de la maladie. Les pays comme Israël qui ont vacciné plus de 80 % de leur population revivent une vie que nous avons connue il y a plus d’une année. Grâce à nos données statistiques, l’efficacité de la vaccination est évaluée dans notre pays (la Suisse), démontrant que la plupart des personnes âgées ne tombent plus malades.

Point de vue social

La vaccination a commencé à la fin du 18ème siècle. Elle a permis en plus des mesures d’hygiène, très similaires aux nôtres, de lutter contre de nombreux virus et bactéries mortels. La variole a disparu. La poliomyélite est en voie d’extinction. Depuis 1980, le nombre de cas de rougeole a diminué de plus de 90 %. Les cas de tétanos, de tuberculose, de rage ou d’hépatite B sont de plus en plus rares.

La crainte envers la vaccination subsiste par peur d’avoir des effets secondaires. En effet on injecte à des gens en bonne santé une substance qui pourrait avoir des effets indésirables graves. L’une des craintes est d’injecter des produits issus d’animaux dans l’être humain (3). La plupart des vaccins ont été fabriqués avec des versions atténuées, puis inactivées du pathogène. L’utilisation de la méthode par les mRNA est novatrice, car seul le mRNA du virus est transmis dans le vaccin. Il déclenche des anticorps à l’extérieur du noyau de nos cellules. Il ne peut donc pas influencer nos gênes, qui se trouvent dans le noyau des cellules sous forme d’ADN.

La perception du risque augmente parce qu’elle est influencée par nos émotions, par des lectures grand public et par les réseaux sociaux qui traitent parfois l’information scientifique de façon déformée. Elle provient aussi de la perte de confiance envers les médecins et les gouvernements accusés d’être influencés par les firmes pharmaceutiques (4). Les publications de ces dernières sont très contrôlées par de nombreux comités scientifiques internationaux et experts sur le sujet.

Le virus a besoin pour se développer de gens sans défense immunitaire envers lui. Avec la vaccination effectuée des gens âgés et à risques, le virus risque de se propager de plus en plus chez des jeunes, même en bonne santé. La vaccination a des effets de protection personnelle mais aussi sur l’entourage, comme nos familles, nos amis, nos collègues. La participation à la vaccination des gens sans symptôme est essentielle pour réduire la circulation du virus. Se vacciner n’est pas seulement un acte de protection individuelle, mais un acte de responsabilité communautaire, un acte de bienveillance sociale (5).

Point de vue théologique

Il y a également des craintes d’ordre spirituel. Des méconnaissances sur la fabrication des vaccins augmentent les doutes de certains croyants. Des luciférases, protéines émettant de la lumière, provenant de lucioles, d’où leur nom, ont été utilisées pour détecter la présence des anticorps contre le SARS-CoV-2, dans le but de vérifier l’efficacité des vaccins à mRNA (6). Ce nom « luciferase » a été été associé par des croyants au nom de lucifer et à une peur que le vaccin puisse apporter la mort. Lucifer signifie porteur de lumière au sens étymologique. Les chrétiens au cours de l’histoire ont donné ce nom à l’ange déchu puis à Satan. Cette similitude des termes ne permet pas d’associer ces protéines, qui ne se trouvent du reste pas dans le vaccin, à une domination de Lucifer.

D’autres personnes se demandent si l’on injecte par le vaccin des nanoparticules qui correspondraient au numéro de la bête « 666 », permettant à des personnes mal intentionnées de localiser les chrétiens, par exemple en cas de persécution massive : Est-ce que le vaccin risque de nous injecter la marque de la bête ? Dans l’Apocalypse, la marque de la bête est généralement associée à l’adoration et à la soumission volontaire à la bête et à son système. C’est dire qu’il s’agit d’un signe volontaire d’allégeance à la bête et à son pouvoir. Autrement dit, selon notre compréhension, il s’agit d’une marque qui est volontairement choisie comme signe de soumission à la bête et ne peut être apposée ou injectée à son insu.

Avec le vaccin, nous ne nous trouvons clairement pas dans la situation d’une soumission à un pouvoir qui s’opposerait au Seigneur Jésus Christ. Nous sommes dans le cadre d’une mesure d’ordre sanitaire visant à réduire les conséquences néfastes (maladies, handicap chronique, mort) pour la population, en particulier pour les personnes déjà fragilisées.

Le chrétien est instruit à ne pas suivre toutes les voix qu’il entend. Il ne juge pas les choses qu’il ne connait pas, ne se considérant pas plus intelligent que les autorités scientifiques. Il cherche à discerner les « faux prophètes » qui parlent en leur nom et élaborent des théories de complots. Il se montre humble pendant la pandémie, continuant à chercher de faire du bien. La vaccination en est un moyen. Le chrétien agit par amour du Seigneur et de son prochain. Il se donne à ses amis.

Conclusion

Nous considérons par conséquent que la vaccination est un geste d’amour, porteuse de vie. Par contre chacun garde sa liberté de se faire vacciner ou non. Il nous semble important de ne pas mettre de pression, chacun doit y adhérer par conviction. Vos médecins traitants sont les meilleurs interlocuteurs pour répondre à vos questions.

Au nom de l’AMCR – Equipe de rédaction dirigée par Dr A. Vionnet-Vuilleumier, présidente AMCR et Dr Hans-Jürg Bopp, vice-président AMCR

Références

1) Dagan et al, NEMJ 2021 

2) https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab229/6167855:

3) https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-histoire-vaccination-7-dates-69733/

4) RMS Mélanie Givaudan et Komal Chacowry Pala, Rev Med Suisse 2017 ; 13 : 1641 

5) Dr Yvonne GILLI, présidente de la FMH 2021 ;120(8) : 274

6) https://recherche.uottawa.ca/nouvelles/scientifique-sinspire-lucioles-eclairer-ses–recherches-cancer-covid-19

35 comments On Position de l’ Association des Médecins Chrétiens Romands (AMCR), face à la vaccination Covid19

  • Commentaire sur la position de l’AMCR face à la vaccination Covid19 :

    J’aimerais vous expliciter pourquoi il faudrait que les chrétiens y réfléchissent par 2 fois avant de se précipiter dans ce bel élan de faire du bien en se faisant vacciner. L’AMCR ne semble pas vivre dans la même monde que moi. Elle vit dans le monde des bisounours. Le mien (je suis française) est tout autre : C’est un monde où les enfants n’appartiennent plus à leurs parents qui n’ont d’ailleurs même plus le droit de leur donner une fessée. Ils appartiennent à la République qui prend en charge leur éducation dès 3 ans et qui leur enseigne qu’ils peuvent choisir d’être soit fille, soit garçon. Et les libertés les plus essentielles sont les libertés des Lgbt, la liberté d’avorter, d’accès à la PMA pour tous, la liberté de blasphémer. C’est un monde qui a rejeté la Vérité et il me semble que Dieu nous a plongé dans un mélange opaque de vérités et de mensonges, la balance penchant très fortement du coté des mensonges et comme l’AMCR le dit dans son article nous ne sommes pas en mesure de vérifier scientifiquement avec nos maigres connaissances en biologie moléculaire si ces prétendus vaccins sont inoffensifs ou non. Puisque les hommes dans leur grande majorité ont refusé de croitre en Dieu et de lui faire confiance, Dieu par cette situation de pandémie nous contraint à nous tenir sur le terrain de la foi :

    SOIT nous mettons notre foi dans les discours propagandistes des gouvernements et des scientifiques à la botte de l’industrie pharmaceutique et nous nous faisons vacciner par amour pour notre prochain. Mais alors nous ENTRONS DANS UNE SPIRALE DE SERVITUDE, dans un monde où il faudra sans cesse se faire vacciner pour se protéger de nouveaux variants ou autres virus émergents. En vous faisant vacciner vous permettez la mise en place d’un MONDE DISCRIMINATOIRE où les non vaccinés n’ont plus droit de cité. C’est déjà ce qui se passe en Israël qui n’est pas revenu à la vie d’avant la pandémie comme le prétend l’AMCR, mais en Israël la libre circulation des citoyens est liée au pass sanitaire, ce qui n’est pas sans rappeler une certaine ETOILE JAUNE.

    SOIT nous mettons notre foi dans les scientifiques qui sont traités de charlatans, de complotistes et qui sont rayés de You Tube, Facebook, Twitter et nous prenons beaucoup de recul par rapport à cette injection génique aussi dans le but d’agir pour le bien de notre prochain , pour l’aimer et le protéger . En tant que chrétiens ,nous sommes des personnes ayant une forte identité en Christ et nous sommes des êtres libres, libres d’être serviteurs de Christ. Nous pouvons donc réfléchir librement avec l’aide du Saint Esprit qui éclaire notre esprit et notre intelligence: Il me semble bien que c’est la première fois dans l’histoire du monde que l’on enferme toute la population bien portante . Jusqu’à présent lors d’épidémies , on isolait les gens contaminés. C’est aussi tout à fait anormal qu’en France , on interdise toujours encore les traitements précoces (ivermectine, hydroxychloroquine, azithromycine , doxycycline, zinc , viamine D, artémisia )dont l’efficacité a été prouvée et qu’on démette de leurs fonctions les médecins qui veulent traiter leur patient avec autre chose que du doliprane . Et pourtant malgré ce refus de traitement précoce et le manque de soins donnés aux personnes âgées par faute de place dans les hôpitaux, il n’y a eu que 0,02% de la population mondiale qui est décédée du covid 19 en 2020 !!

    • Bonjour Lilli,

      Merci pour votre post. Comme vous l’avez vu, je n’ai pas publié la fin de votre argumentaire, parce qu’il participe selon moi à alimenter une réalité alternative, ce qui sort du cadre fixé à ce site d’édification. Vous êtes libre de le penser et cela se respecte, mais je ne peux pas offrir de visibilité à cette partie de votre communication. Mais si vous le souhaitez, je peux publier votre adresse mail à la fin de votre intervention et proposer aux personnes qui le souhaitent de vous contacter pour profiter de vos recherches. De cette manière, je m’inscris davantage dans une modération que dans une censure.

      Vous dites : « soit nous mettons notre foi dans les discours propagandistes des gouvernements et des scientifiques à la botte de l’industrie pharmaceutique, et nous nous faisons vacciner … soit nous mettons notre foi dans les scientifiques qui sont traités de charlatans et de complotistes …»

      Je pourrais vous répondre : ni l’un ni l’autre, évidemment, puisque nous plaçons notre foi en Christ, que ce soit pour vivre ou pour mourir, comme disait Paul. Mais bon.

      Vous dites encore : « si nous nous faisons vacciner, alors nous ENTRONS DANS UNE SPIRALE DE SERVITUDE, dans un monde où il faudra sans cesse se faire vacciner pour se protéger de nouveaux variants ou autres virus émergents. En vous faisant vacciner vous permettez la mise en place d’un MONDE DISCRIMINATOIRE où les non vaccinés n’ont plus droit de cité. »

      Je suppose que vous n’êtes pas opposée au principe du vaccin, parce que les vaccins sauvent des vies, mais que c’est celui-ci précisément qui à vos yeux pose problème. Mais le monde discriminatoire dont vous parlez existe déjà : lorsque je vais en Afrique pour mon travail, je ne peux pas entrer dans certains pays si je n’atteste pas d’avoir été vacciné contre la fièvre jaune. Là, je trouve que c’est normal. Et si je veux devenir soignant en France, je dois accepter certains vaccins obligatoires. Et je crois bien qu’il n’est plus possible de refuser que nos enfants soient vaccinés faute de quoi ils ne seront pas acceptés à l’école. Puis vous parlez de la servitude des rappels de vaccination : mais ça existe déjà aussi. Mais alors quel est le problème exactement ?

      Les vaccins sont-ils sans effets indésirables ? Non. Peuvent-ils causer des problèmes de santé ? Oui. Peut-on déplorer des accidents graves ? Oui, probablement, tout comme l’ensemble de nos médicaments, si on en juge par la longueur de la liste des effets indésirables. Tout ça existe déjà.

      Vous dites que c’est la première fois qu’on enferme des biens portants : c’est faux. Consultez l’histoire des autres pandémies, pestes et grippe espagnole, et vous verrez que ça a déjà existé. J’avais conseillé dans un autre échange avec une autre personne de lire la page wikipedia de la grippe espagnole : c’est très édifiant. On prend conscience que nos réflexes de protection de liberté individuelle, nos réticences sur le port des masques, sur l’interdiction de rassemblement, la fermeture des lieux culturels, tout ça a déjà été vécu. Ce qui nous donne une petite leçon d’humilité au passage. On prend conscience que les contestataires d’aujourd’hui expriment les mêmes contestations qu’hier, motivées par les mêmes raisons, dont la première est probablement la peur.

      Ma conclusion : Nous sommes placés aujourd’hui devant une situation inédite qui nécessite des réponses également inédites. Nous sommes confrontés à la nécessité de jouer collectif alors que la caractéristique principale de la société post-moderne, c’est un individualisme forcené : « dans les derniers temps, les hommes seront égoïstes, cruels, etc». Les sociologues disent que la défense et la recherche de « l’intérêt commun » a sombré corps et bien en occident, alors que les sociétés asiatiques entretiennent encore cette culture. Et je ne suis pas idiot, je sais dans quel état se trouvent certaines « démocraties », mais je parle ici de culture, un peu comme celle que nos parents nourrissaient dans la génération précédente, avec une certaine notion de l’esprit de sacrifice, qui faisait qu’à l’échelle d’une nation, le patriotisme existait encore. Ce n’est plus le cas. Ce monde-là a sombré et il ne reviendra pas. Et c’est probablement bien plus triste et bien plus grave qu’une pandémie — et son vaccin.

      Ces paramètres culturels de fond, que je décris ici, ce sont eux qui transforment une société et la rende faible, geignarde, narcissique et capricieuse. Les éléments fondamentaux des enseignements de la Parole de Dieu, comme de mourir à soi-même, de donner sa vie pour ses amis, ou d’aimer son prochain comme soi-même, de servir les autres, sont stérilisés dans nos vies par les conceptions consuméristes qui nous habitent et il deviendra de plus en plus difficile de trouver des chrétiens qui en souffrent vraiment. Nous vivons dans Sodome et Gomorrhe, et je ne sais pas si je parviens à vous communiquer cette pensée, mais je crois que ce que nous vivons aujourd’hui n’est rien face à l’endurcissement des cœurs et à l’asphyxie de la vraie foi. Celle dont Jésus a dit : « à son retour, le fils de l’homme trouvera-t-il la foi sur la terre ? ».

  • Merci Jérome pour cet article équilibré. La maladie fait peur aux chrétiens. Calvin aurait fait brûler vif des malades de la peste, proclamant que cette maladie était le résultat de leurs péchés… Les extrêmes (légalisme et laxisme) sont toujours mauvais. Mais il existe un équilibre, un repos pour le peuple de Dieu. On peut ne pas tout gober, sans pour autant tout rejeter.
    Jésus, notre meilleur exemple, ne cherchait d’ailleurs pas à tout spiritualiser. Il utilisait essentiellement des paraboles, pour faire appel au « bon sens » : un père donnerait-il un serpent à son fils qui lui demande du pain ? Du bon sens.
    Merci donc pour cet appel au bon sens ! Sois béni. F

    • Salut Flav
      Merci pour la pensée, et le rappel sur le bon sens. C’est ce que Paul dit à Timothée : « Ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de bon sens (sophronimos, le plus souvent traduit par « sagesse » ou « conseil », signifie aussi « modération », « contrôle de soi »). La pensée de Paul n’a rien à voir avec notre contexte, mais je fais le lien avec le sujet du bon sens, qui est aussi d’inspiration divine, lorsque c’est un calcul qui penche vers le bien, et un bien qui intègre l’intérêt commun. Le piège du bien, c’est celui de l’intérêt personnel. Je crois que c’est ce que Dieu a voulu imprimer dans nos consciences marquées profondément par l’égoïsme : tu aimeras ton prochain comme toi-même. C’est un commandement social. Aucune société ne peut subsister sans que ce fondement existe. Et en attendant que la nouvelle Jérusalem descende du ciel, la nouvelle société parfaite, les chrétiens doivent continuer de défendre cette révélation, ce commandement, dans un monde hyper-individualiste. Et de l’incarner. Même si leur intérêt personnel s’en trouve momentanément ou partiellement altéré. Et je dirais : quand bien même il serait par ce témoignage une cause de perdre la vie, alors ce serait en obéissant au conseil de la Parole de Dieu.

  • Tout d’abord un mot à notre soeur Lili dont je comprends la réaction épidermique face à une veritable propagande pour les vaccins anti covid. Il est vrai que des questions se posent :
    pourquoi les medecins traitants ont ils été cour-circuité dès le départ de sorte que beaucoup se sont regroupé dans un collectif-« laissons les médecins prescrire »-et sont aujourd’hui, de leur propre dire, censurés. Pourquoi, effectivement, n’a t-on pas mis en place une campagne de prévention ( avec de la vitamine D par exemple comme le préconisait pourtant l’académie de médecine )une meilleure prise en charge des malades des les premiers symptomes comme à l’IHU de Marseille où il y a eu très peu de morts, et quasi aucun en dessous de 75 ans. Pourquoi n’ a t- on pas organisé des débats contradictoires sur la vaccination réduisant à l’état de complotistes tous les détracteurs sans entendre leurs arguments ? Non il ne s’agit pas d’une campagne we vaccination parmi d’autres , d’autant s’il s’ensuit un passeport sanitaire avec toutes les restrictions qui l’accompagnent.
    La position des médecins chrétiens Suisses comme de beaucoup de pasteurs ne m’étonne guère.
    Je crains qu’il y ait quelque part une autre motivation que l’amour du prochain savoir la volonté de montrer ‘pâte blanche’ face aux autorités . Chercher le bien commun avant tout à ses limites . Je suis persuadé que lorsque la fameuse marque dont parle Apocalypse 13 sera proposée aux habitants de la terre, ce sera aussi pour le bien commun.
    Maintenant, prenons plus de hauteur : notre monde est en totale ‘déconfiture’ parce qu’il ne se soucie pas de connaitre son créateur. Il est engagé dans un processus inéluctable de délitement. Les lois de Dieu sont considérées comme des liens dont il faut s’affranchir. Et plutot que de s’arrêter pour considérer le sens des choses on poursuit et on se complait dans une insousciante rebellion qui. au final, sera jugé très durement.
    Cette crise du Covid nous interroge aussi quant à la réalité de notre confiance en Dieu et en sa Parole.
    Il est inconcevable de concilier foi véritable et crainte du Covid. Nous sommes dans un temps où la scolastique fait des ravages, cette alliance savante entre foi et raison, de sorte que nous justifions à merveille nos raisonnements incrédules. Pauvre de nous !

    • Merci Jean-Louis, pour cette réponse pleine de courage.

      Tout ceci me fait penser à la fin du roi Asa :
      La trente-neuvième année de son règne, Asa eut les pieds atteints d’une très grave maladie ; toutefois, même pendant sa maladie, il ne rechercha pas l’Éternel, mais consulta les médecins. 2 Chroniques 16

      On voit dans ce chapitre toute la dégringolade de ce roi : d’abord il s’appuie sur l’Egypte (le monde), ensuite il fait taire le prophète qui vient l’avertir, et pour finir il fait confiance aux médecins plus qu’à son Dieu. Certainement la conséquence de ses premiers égarements.

      1 Corinthiens: 10.11 Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.

  • Excellent ! Merci pour ce partage .

  • Merci, ça fait plaisir de lire un article chrétien équilibré !

    Soyez béni.

    William Conductier

  • Merci Jerome pour cette déclaration pleine de sagesse et bien équilibrée.

    Fraternellement,

    Pierre CRANGA

  • Pourquoi le texte ne comporte aucun signataire, et y a-t-il des médecins suisses romans qui ont refusé de le signer ?
    Pourquoi notre gouvernement français pousse-ti-il à la vaccination et interdit-il, comme déjà dit plus haut, de soigner avec des médicaments éprouvés, mais faussement décriés pour cette cause ?
    Trop de questions restent sans réponses, et ceux qui ont sont exclus, ce qui n’est pas peu dire, et inquiétant.
    Personnellement, en toute conscience, non à ces soi-disant vaccins qui n’en sont pas.

  • Réaction à chaud…puis à froid
    Après réflexion, je trouve l’article de nos frères médecins Suisses quelque peu ambigüe : vous êtes bien-sûr libre d’accepter la vaccination ou de la refuser et chacun doit agir avec une pleine conviction. Cependant la vaccination est « un geste d’amour, porteuse de vie » et nous pouvons donc facilement comprendre qu’un refus de vaccination n’est ni raisonnable, ni citoyen, ni chrétien. On pourrait appeler cela une ‘gentille forme de culpabilisation indirecte’ mais bien-sûr chacun est libre et responsable devant Dieu.

  • À titre personnel, il me semble important de nous souvenir que, maintenant que Dieu nous a placés EN Christ, plus rien ni personne ne peut nous soumettre de nouveau à la servitude (seuls nos coeurs, se rebellant de nouveau contre Dieu, pourraient nous suggérer de retourner dans nos esclavages passés, mais c’est un autre sujet). Non seulement nous sommes LIBRES, mais nous sommes aussi placés AU-DESSUS des pouvoirs qui voudraient nous asservir de nouveau (hommes, puissances spirituelles, monde – peu importe).
    Par conséquent, étant affranchis en Christ et établis avec lui « dans les lieux célestes », nous avons reçu de Dieu le pouvoir (oserais-je dire « l’autorité » ?) de SOUMETTRE au service de l’Evangile tout ce qui a besoin de l’être.
    Je me permets un exemple tirée de mon expérience personnelle : il y a quelques années, j’ai choisi de « faire le Ramadan »… bien évidemment, cela n’avait rien à voir avec le fait d’obéir au Coran pour pratiquer le Ramadan. Mais j’ai mis à profit ce mois de jeûne que les musulmans observent (dans l’ignorance), pour moi-même jeûner et prier en vue du salut des musulmans de mon quartier. Lorsque j’expliquais à mes voisins musulmans que, en tant que chrétien, je profitais du Ramadan pour jeûner et prier pour eux afin que Dieu les bénisse et se fasse connaître à eux, ils m’ont tous ouvert leur porte ! (y compris certains « barbus » qui faisaient plutôt peur rien que par leur apparence…). Au final, pendant ce mois de « Ramadan », j’ai pu partager l’Evangile de Christ avec toutes les familles musulmanes de mon immeuble, et prier pour elles à leur demande.
    Autrement dit : j’ai pris le Ramadan (une pratique humaine sans valeur devant Dieu), et je l’ai SOUMIS au service de l’Evangile, afin de pouvoir atteindre mes voisins musulmans.
    Aujourd’hui je vis dans un quartier juif, et je ferai (et suis déjà) en train de faire exactement la même chose : par exemple, étant en Christ, je ne suis pas soumis aux exigences rigides du sabbat tel que le comprend le judaïsme moderne… mais s’il faut observer en partie le sabbat afin d’atteindre mes voisins juifs avec l’Evangile, alors je prendrai le sabbat, et je le soumettrai au service de l’Evangile.

    Pour moi, c’est exactement la même chose avec le vaccin pour le Covid. La pandémie a rendu très difficile le travail d’évangélisation relationnelle – comment peut-on apporter l’Evangile de Jésus-Christ de façon vivante, quand on ne peut pas parler aux gens, ni passer du temps avec eux, ni les inviter sous son toit ?? Par conséquent (et cela n’engage que moi), je n’aurai aucun problème à me faire vacciner : je prendrai ce vaccin, et je le SOUMETTRAI au service de l’Evangile, pour que, une fois vacciné, je puisse de nouveau atteindre mes voisins et mon entourage, et exercer ma liberté à partager la vie du Seigneur.
    Comme dirait Paul aux Corinthiens (1 Cor. 3:21) : « Tout est à vous, […], soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir [oserais-je ajouter « soit le vaccin au Covid » ? :-)]. Tout est à vous ; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. »

  • Le témoignage de Nicolas soulève tout de même des questions : Supposons qu’il y ait eu des conversions suite à cette participation au Ramadan par un chrétien, l’année suivante ces nouveaux convertis auraient ils continuer à faire le Ramadan ou auraient-ils fait comme nos frères et sœurs persécutés dans leur pays à cause de leur retrait de cette pratique d’un pilier de l’islam ??
    Ensuite,ce raisonnement est quand même un peu bancal .En le poussant à l’extrême,je pourrais dire que je vais soumettre la prostitution au service de l’évangile pour que je suis au plus proche des prostituées avec l’annonce du message du salut.
    3eme chose : comment Nicolas, pouvez vous être aussi sûr qu’une fois vacciné,vous pourrez à nouveau vivre sans masque ni distanciation sociale ?;Sur la question de l’immunité collective contre le covid et les variants obtenue par les vaccins, là aussi les scientifiques ne sont pas unanimes.

    • Bonjour Lilli,
      Pour la conversion des musulmans, la question ne se pose pas : si un musulman est authentiquement converti à Christ, il est évident qu’il n’obéira plus aux pratiques de son ancienne religion. Comme je l’ai expliqué, je n’ai pas « pratiqué » le Ramadan, j’ai simplement utilisé la période du Ramadan comme prétexte pour une action spirituelle particulière.
      Concernant le « raisonnement poussé à l’extrême », il est impropre : s’abstenir de manger (=ramadan) n’est pas un péché, contrairement à la prostitution ! Il n’est pas question de commettre un péché pour atteindre les pécheurs, mais de dégager tous les obstacles qui peuvent nous empêcher de communiquer l’Evangile. Souvent, le problème vient en réalité de la fragilité de notre conscience : voyez Pierre qui considérait comme un péché d’entrer chez un non-Juif pour partager l’Evangile ! Il a fallu que le Seigneur lui envoie 3 fois la même vision pour lui expliquer que, non, devant Dieu, ce n’était pas un péché (bien au contraire)…
      Pour le vaccin, la position des autorités est très claire : une fois vacciné, la plupart des gestes barrières deviennent obsolètes. Le vaccin est bien le moyen le plus clair aujourd’hui pour retrouver une vie sociale régulière.

  • Autant je respecte votre témoignage Nicolas et l’honore autant je crois que pour la question du vaccin vous mélanger tout : soumettre le vaccin au service de l’Evangile ne veut strictement rien dire selon moi . Oui je vous rejoint complètement sur le fait de ne pas mettre d’obstacle inutile à l’Evangile mais je ne crois pas un seul instant que l’apôtre Paul ait accepter un quelconque vaccin bien que se faisant tout à tous. La raison: Paul la donne quand il parle de fuir la débauche en expliquant que par ce péché en particulier c’est le corps qui est directement affecté. Or Paul nous explique que notre corps ne nous appartient plus tout comme notre esprit qui appartiennent à Dieu dés notre naissance d’en-haut.( 1 Cor. 6 : 16-20) Nous ne pouvons donc pas décider à notre guise de ce qui va rentrer dans notre corps . Notre liberté de décision à ses limites et la grande question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le Seigneur donne son aval à la vaccination de ses enfants. Ceux du monde ne sont pas concernés par cette question fondamentale mais bien uniquement ceux qui ont été donné à Jésus par le Père. Croyez-vous que Jésus aurait conseillé aux douze de se faire vacciner pour avoir plus de facilité à évangéliser ? Je n’en crois rien.

    • Bonjour Jean-Louis,
      Votre observation m’a fait penser à deux choses :

      1/ « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche [=ventre] qui rend l’homme impur, mais ce qui sort de la bouche. » (Matt. 15:11). Il me semble que comparer l’acceptation d’un vaccin avec la débauche sexuelle est impropre. Paul aux Corinthiens prend d’ailleurs grand soin de leur faire comprendre que de tous les sujets qui concernent notre corps, la débauche sexuelle est bien à part (pour tout un tas de raisons que nous ne discuterons pas ici).

      C’est surtout la remarque suivante a nourri ma réflexion : « Nous ne pouvons donc pas décider à notre guise de ce qui va rentrer dans notre corps ».
      Respectueusement, c’est inexact, et je pense que c’est le moment pour nous de méditer avec soin sur Romains 14 – un chapitre tout entier consacré, justement, à ce que le chrétien « fait rentrer dans son corps » (oui cela parle d’aliments, mais le principe est parfaitement applicable au sujet qui nous préoccupe).
      « Tel croit pouvoir manger de tout ; tel autre […], non. Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu lui a fait bon accueil. » (versets 2-3)
      « Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grâces à Dieu ; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas ; il rend aussi grâces à Dieu. En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. » (versets 6-7)
      « Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus, que rien n’est impur en soi ; mais si quelqu’un estime qu’une chose est impure, alors elle est impure pour lui. » (verset 14)
      « Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. » (verset 19)
      On pourrait même aller plus loin et relire l’enseignement de Paul sur les viandes sacrifiées aux idoles (1 Cor. 8).
      La problématique des disciples de l’époque sur les nourritures était très exactement la même que la nôtre aujourd’hui sur le vaccin : que pouvons-nous faire entrer dans notre corps, tout en gardant la crainte du Seigneur ?

      Il me semble (encore une fois, ce raisonnement n’engage que moi) que la réponse des Ecritures, c’est que c’est une affaire de conscience personnelle. Et que prendre ou refuser le vaccin, n’ajoutera ni n’enlèvera rien à notre communion avec Dieu (voir 1 Cor. 8:8), pas plus que, pour les Corinthiens, manger une viande sacrifiée selon un rite idôlatre ne mettait en danger leur communion avec le Seigneur. (Paul va jusqu’à dire que les idoles ne sont rien du tout – 1 Cor. 8:4)

      Un dernier mot sur les conseils de Jésus aux douze, concernant leur témoignage : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : […] ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal. » Ce qui, à mon avis, est une façon claire de leur dire (et de nous dire) : « Vous n’avez pas à craindre les choses que craignent ceux qui sont du monde. »

  • Merci Jean-Louis et Lilli,

    Je ne réfute pas le témoignage de Nicolas, et gloire à Dieu pour son travail d’évangélisation !
    Mais il y a une limite dans le fait de se faire tout à tous, et quand on prend les résultats ou la bénédiction apparente pour une approbation divine, plus rien n’empêche la séduction de jouer à plein. La fin ne justifie pas tous les moyens.

    Jean-Louis écrit plus haut que la marque sera proposée pour le bien commun : j’en suis tout à fait persuadé!
    Et ceux qui la refuseront serons détestés de tous. (Matthieu 24)
    Attention je ne dis pas que le vaccin c’est la marque, mais que c’est le même processus.
    Quelqu’un qui n’est pas capable de refuser le vaccin parce qu’il ne peut pas se passer de voyager ou d’aller au resto, ne pourra pas résister lorsque la vraie tentation viendra.

    Et, par de douces paroles, il fera apostasier les traitres de l’alliance ; mais le peuple qui connaît son Dieu sera fort et agira. Daniel 11:32
    Beaucoup attendent un antichrist à l’image d’Hitler, ce sera au contraire un « agneau » plein de bons sentiments.

    « L’écœurante mollesse des bons sentiments fabrique des bourreaux à la chaîne, car ne vous y trompez pas, les bourreaux sont pleins d’idéalisme et d’humanité. C’est toujours au nom de l’humanisme et de l’humanité que se font les génocides. […] Crevez la panse de l’idéalisme, tordez le cou aux bons sentiments, videz les émotions les plus généreuses, faites exploser le message de l’humanisme, apprenez à regarder la vérité en face, pratiquez le scepticisme ascétique, alors peut-être aurez-vous rendu quelques services, dont vous ne serez récompensé que par les insultes des braves gars du monde. »

    Jacques Ellul, Exégèse des nouveaux lieux communs

    Que Dieu nous vienne en aide !

    • Bonjour Olivier,
      J’ai reçu hier la lettre de nouvelles de mana Ministries, créé par Ernest Komanapali, que tu connais sans doute. Ils sont basés à Iderabad, dans le sud de l’Inde. Voici ce qu’il dit : « Au cours des derniers jours, nous avons perdu 8 pasteurs, 2 épouses de pasteurs, 1 membre du personnel et plus de 30 croyants dans notre ministère. On rapporte que plus de 400 000 nouveaux cas sont signalés chaque jour et plus de 4 000 personnes meurent chaque jour de cette pandémie.»

      J’imagine que si ces personnes avaient eu l’opportunité de se faire vacciner en amont, elles seraient encore vivantes. Je dis que j’imagine, parce que je crois encore qu’un vaccin a vocation de sauver, parce que je n’en suis pas encore venu à appeler un bien « mal », et un mal « bien ». Et je suppose que les familles des 72 membres de la Porte Ouverte de Mulhouse qui ont succombé au Covid auraient tout fait pour les convaincre de se faire vacciner, si la chose avait été possible, et même si le pourcentage de réussite avait été faible. C’est pour ces raisons qui relèvent du réalisme, je pense, que je suis favorable à la vaccination. Pas au nom de l’humanisme ou par écoeurante mollesse de bons sentiments, comme tu le fais dire à Jacques Ellul.

      L’un de mes amis croyant, qui était réfractaire à la vaccination et qui avait interdit à ses parents de le faire – il a la cinquantaine, 1,90 m, 90 kg – a contracté le variant brésilien, il y a 3 mois, et il a passé trois semaines en réanimation. La première chose qu’il m’a dite à la sortie de la Rea, c’est : Jérôme fais-toi vacciner dès que possible.

      Alors je sais bien qu’on peut discutailler à l’infini et j’ai bien compris que cette question était un sujet de conviction personnelle. En publiant cette déclaration des médecins chrétiens je pensais naïvement qu’on pouvait retirer un bénéfice à écouter des frères qui ont fait des études longues pour exercer cette profession et qui savent doublement de quoi ils parlent — puisque je leur fais le crédit qu’ils sont des enfants de Dieu. Ils sont regroupés en association, et après des réflexions et des concertations, ils ont pris la décision de communiquer en s’accordant entre eux, et ça ne doit pas être simple sur un sujet aussi clivant. Mais j’avais oublié que nous nous sommes tous transformés en spécialistes épidémiologistes durant cette crise, et que cet acte courageux (j’ai compris que tu vois le courage à l’exact inverse) est traité par le mépris. Ça me désole, mais c’est le monde dans lequel nous vivons.

      Et c’est aussi l’église dans laquelle nous vivons, puisque ici sur ce forum d’échanges, nous sommes des frères et des sœurs en Christ et nous cherchons notre bien mutuel. C’était ma motivation initiale, je suppose que c’était celle des médecins chrétiens, et je suppose que c’est la tienne aussi. Tu vois, les bons sentiments sont partagés par tous. Alors avec de telles bonnes bases, essayons de rester bienveillants les uns à l’égard des autres, même si nous ne pensons pas la même chose, et même si nous pensons le contraire. Si j’ai blessé quelqu’un, je le regrette.

      Maintenant, essayons d’être constructif : et si tu nous partageais ta vision spirituelle de cette phase mondiale dans laquelle nous sommes entrés ? Tu sembles avoir une position solide et un avis sûr. Histoire d’essayer d’élargir le débat et de tenter de dessiner une vision spirituelle. Par exemple, tu parles de la marque de la Bête « qui sera proposée pour le bien commun » : voyant ce qui se passe avec ce vaccin, je me demande à quel niveau de séduction la chose devra se hisser ! Attention parce que ça devra avoir une dimension spirituelle. Franchement, je ne crois plus à une nouvelle religion, puisque Jésus sous-entend que la foi aura disparu… Il faudra vraiment quelque chose que je ne parviens même pas à imaginer, pour que ce soit désirable au point de séduire les élus. Un faux christianisme ne pourra faire l’affaire.

      Tu dis aussi : « ceux qui la refuseront seront détestés de tous ». Mais si tu regardes dans l’Histoire, qu’est-ce qui a toujours provoqué la persécution des enfants de Dieu ? N’est-ce pas plutôt une marque qu’ils avaient, et qui les empêchait d’en prendre une autre ? N’est-ce pas une apologie d’un roi plus grand que tous les rois, ce qui est inacceptable et irrecevable ? Pour ces personnes, cela n’a plus aucune importance d’être acceptés, reconnus ou rejetés. Ou persécutés. Alors ce problème de marque n’existe-t-il pas depuis toujours ? Ne faut-il pas procéder à une nouvelle relecture de ce truc qu’on agite comme s’il faisait partie d’un futur apocalyptique ? La marque, c’est aujourd’hui.

  • Merci Olivier pour cet éclaircissement sur la marque de la bête et pourquoi il est bon de prendre du recul par rapport à la vaccination.
    Je pense que la plus grande majorité des chrétiens sont unanimes pour affirmer que ces injections géniques à ADN ( Astrazénéca ) ou à ARNm( Pfizer-Moderna, Janssen) ne sont clairement pas la marque de la bête.
    Et sur ce site j’ai vu qu’il y avait un article sur la marque de la bête écrit par Jérôme en 2009 et qu’il faut absolument lire . Je l’ai diffusé autour de moi. Il montre que la marque concerne ce que pensons ( le front) et ce qui se répercutera en actes ( la main) . Si donc nous passons beaucoup de temps devant la Face de Dieu à Le rechercher et à nous préoccuper des choses célestes, nous seront marqués de façon indélébile par l’Esprit du Seigneur et le diable nous pourra pas nous apposer cette fameuse marque de la Bête. Par contre si nous nous laissons emporter par la mentalité du monde dans notre vie de tous les jours , nous serons des proies faciles pour nous apposer ce sceau fatal. Enfin , c’est très édifiant…

  • Frère Nicolas,
    je ne tiens pas à polémiquer à l’infini. Nous sommes frères , rachetés par le même sang et le salut de l’un ou de l’autre n’est pas concerné par nos différents. Vous êtes convaincu par vos arguments et je le suis par les miens. La suite des temps tranchera peut-être nos désaccords. Par contre je tiens à corriger certaines choses. Je n’ai pas comparer la débauche avec le vaccin. Là n’est pas du tout la question. La question est que vous acceptez dans votre organisme un élément génétiquement modifié aux évolutions inconnues et vous avez décidé de faire confiance a l’industrie pharmaceutique déclarée aujourd’hui comme le système le plus corrompu au monde. Franchement : faire une comparaison entre manger un aliment et accepter l’un des vaccins anti -covid ! Vous laissez supposer qu’après tout même s’il existait un risque, nous ne craignons rien puisque tout breuvage mortel ne nous fera aucun mal. Sauf que ‘ce breuvage’, vous l’aurez accepté de plein gré . Je finis en vous partageant ma conviction : tout le scénario actuel n’est qu’une mise en condition et une préparation pour la suite des événements que la Bible prophétise car il faut que l’Ecriture s’accomplisse et elle s’accomplira.

  • Peut-on proposer un raisonnement pour évaluer l’article de nos frères et sœurs médecins :
    – soit ils sont fous
    – soit ils sont incompétents
    – soit ils sont malhonnêtes / malveillants
    – soit ils ont raison
    Je n’aurai pas le front de répondre oui aux trois premières propositions. Je reste donc sur la dernière…

    • Bonjour Vincent,
      Je pense que nos frères et sœurs médecins ne sont ni fous, ni incompétents, ni malhonnêtes,ni malveillants, mais dans cette histoire de vaccins il n’y a pas eu de vrais débats scientifiques puisqu’on a muselé tous ceux qui étaient d’un autre avis sur les effets de ces vaccins .Donc nos frères et sœurs médecins exposent le point de vue officiel et en plus ils se dégagent de toute responsabilité quant aux conséquences de cette injection génique en disant que chacun doit y adhérer par conviction

  • Merci aux différents intervenants et commentaires. Il est bon que les avis puissent s’exprimer, et sur ce thème clivant il est naturel de trouver des avis contraires. Pourtant, la Parole de Dieu nous exhorte à être dans un même esprit : « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment » (1 Cor. 1/10), ce qui implique, à un moment donné, que chacun se soumette au conseil des frères parce que « le salut est dans le grand nombre de conseillers » (Prov. 11/14). Mais nous sommes à l’époque de l’individualisme et le trop grand nombre de conseillers est désormais regardé comme suspect : il s’est effectivement produit une inversion. Et la gravité de ce constat me pousse à continuer de communiquer sur ce sujet et de dire ce que je vois. Je vais donc essayer dans les prochains jours de publier un ou deux articles qui seront destinés à alimenter la réflexion et à élargir notre sujet, par trop concentré aujourd’hui. Que chacun et chacune soit béni(e) dans ses recherches.

  • Bonsoir Jérôme,
    Je pense qu’il faut remettre les choses à leur vrai place. Le principe de vaccination n’est pas remis en cause . Les vaccins à ADN (Astrazénéca ) et à ARNm sont encore en phase 3 d’expérimentation et en vous faisant vacciner vous accepter d’être un cobaye. At’on seulement vu dans l’histoire de la vaccination, un seul vaccin qui a demandé à la terre entière d’être cobaye ???? Donc chacun est libre de choisir s’il veut ou non être cobaye et en accepter les conséquences si d’ici une à 2 années ou plus des séquelles s’en suivront .
    Ensuite , il ne faut pas citer des versets hors de leur contexte. Chez les CorInthiens , il s’agit de divisions relatives à leur attachement à tel ou tel père spirituel. Et dans la première partie du verset de Pr 11: 14 , il est dit : » Quand la prudence fait défaut , le peuple tombe ». La prudence face à cette injection génique est donc une bonne chose.

    • Lilli, vous me reprenez en pointant l’utilisation de versets hors de leur contexte. En me relisant, je vois que j’ai développé l’idée de l’unité de l’Esprit avec une pensée de Paul qui ne peut pas être confinée dans son contexte, comme c’est le cas de beaucoup de paroles divines ou inspirées, et particulièrement dans le domaine prophétique. Ce à quoi nous devons veiller, c’est de ne pas déformer la pensée, et à l’inscrire dans l’harmonie d’un principe : ici, l’unité. Si l’intention est de déformer un principe, alors oui, c’est répréhensible. Mais je pense honnêtement que ce n’est pas le cas ici.

      Plus largement, il existe une utilisation de versets hors contexte qui recueille l’assentiment de tout le monde. Une pratique courante sans que personne n’y trouve à redire, et c’est sans doute Jérémie 29/11 qui détient le record mondial en la matière : «Car moi je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l’Eternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance.» Il existe une quantité de paroles de consolations circonstancielles réservées à un contexte historique et surtout juif, que vous-même utilisez sans doute comme médicament (antalgique ou même vaccin), sans vous soucier du contexte duquel elles proviennent.

  • Bonjour Jérôme,
    Vous avez raison, j’ai écrit trop vite sans trop réfléchir. Je n’aurais pas dù parler de versets cités hors du contexte.
    Ce que je voulais dire c’est que vous ne pouvez pas utiliser l’exhortation à une unité spirituelle pour imposer à tous les chrétiens de se soumettre aux frères qui sont les porte paroles de ceux qui nous gouvernent , sous prétexte que leur avis est majoritairement accepté dans la sphère chrétienne..
    Et ce discours contre l’individualisme fait partie de la séduction qui entraîne actuellement les églises qui ont une encore de bonnes bases doctrinales vers une réduction de leurs identités à une dimension de solidarité , de compassion, d’entraide , de vivre ensemble.
     » Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal  » Ex 23:2 Pour moi , le fait que la majorité suive le mouvement vaccinal sans réticence n’est pas un critère de vérité , donc je n’abstiendrai de ce qui est susceptible d’être mal .

    • Bonsoir Lilli,
      Vous dites : « Ce que je voulais dire c’est que vous ne pouvez pas utiliser l’exhortation à une unité spirituelle pour imposer à tous les chrétiens de se soumettre aux frères qui sont les porte paroles de ceux qui nous gouvernent, sous prétexte que leur avis est majoritairement accepté dans la sphère chrétienne ».
      Je pense que vous avez encore écrit trop vite sans trop réfléchir, comme vous dites, ou alors vous pensez vraiment que je veux imposer quelque chose à quelqu’un. Je trouve que c’est grave de dire ça, de le penser, même dans une zone inconsciente. Je trouve que ça dit des choses sur votre manière de vivre ce conflit dans lequel vous êtes plongée.

      Que vous le vouliez ou non, l’unité a été clairement donnée comme but aux disciples par Jésus. Je crois qu’elle fonctionne sur 2 niveaux : premièrement le disciple est uni à son maître; deuxièmement il doit chercher l’unité de la foi. Parce que l’Esprit de son Maître, en lui, la recherche. Dans les deux compartiments, ce sera une lutte contre lui-même. C’est pourquoi la Croix doit être portée chaque jour, car il est vraisemblable qu’il faudra mourir à soi-même souvent.

      L’individualisme peut malheureusement être la marque de l’indépendance à l’égard du Corps : « Celui qui se tient à l’écart ne cherche que ce qui lui plaît » (Proverbes 18/1), et nous savons que la recherche du plaisir (ce qui plaît = plaisir) est la marque de ceux qui ont l’apparence de la piété, dans les temps de la fin : aimant le plaisir plus que Dieu (2 Timothée 3/4), qui lui se trouve dans la zone du renoncement et du sacrifice. Je parle encore au niveau des principes, et non pas en relation avec la vaccination. La première recherche du plaisir, c’est celle de faire sa volonté propre, de suivre son propre chemin, et de cultiver sa propre justice. L’individualité est une richesse, alors que l’individualisme est une plaie.

      Un monde duquel on enlève la soumission aux autorités est un monde perdu, où on attaque les pompiers qui viennent porter secours, et où on essaye de tuer des policiers. Une église de laquelle on enlève la soumission aux autorités est une église perdue, livrée à l’Homme qui est lui-même livré à ses sens. Bien pire qu’une pandémie.

  • Bonjour à tous
    Merci pour vos commentaires.
    Plus que jamais cherchons à nous tenir à l’écoute du Seigneur et demandons le discernement de Son Esprit. Je ne reviendrai pas sur le débat de la vaccination.

    Loin de moi l’idée de vouloir faire de la pub ( au contraire c’est dans un souci d’édification ) je vous propose la chaîne youtube XXX. En effet j’ai pu lire des propos relatifs à la marque de la bête concernant ce que nous pensons ( front ) qui se transforme en actes ( main ) … Sauf qu’une étude du verset en langue grec ne nous montre pas cela. Or, le nouveau testament fut écrit en grec ce n’est pas un hasard. Le texte grec nous fait comprendre qu’une chose sera insérée entre les deux yeux par des mains expertes…

    Je fais la même réflexion sur la soumission aux autorités que vous exposez Jérôme. Le passage biblique décortiqué nous montre que la soumission doit aller jusqu’à un certain point.. et que lorsque celle ci en pâtit sur notre communion avec Dieu il y a un souci.. je ne pense pas que l’Église chinoise ou nord coréenne se soumette pleinement aux autorités.. elles font seulement passer Christ avant. Mais en France c’est différent bien sûr ne mélangeons pas tout et je n’appelle surtout pas les chrétiens à se révolter LOIN DE LÀ ^^

    Que cela puisse vous nourrir et vous encourager.

    Soyez bénis toutes et tous 🙂

    • Bonjour Jonathan

      Vous nous dites : «J’ai pu lire ici des propos relatifs à la marque de la bête concernant ce que nous pensons (front ) qui se transforme en actes ( main ) … Sauf qu’une étude du verset en langue grec ne nous montre pas cela. Or, le nouveau testament fut écrit en grec ce n’est pas un hasard. Le texte grec nous fait comprendre qu’une chose sera insérée entre les deux yeux par des mains expertes…»

      Vous faites référence à un site d’édification qui vous a donc expliqué, au travers d’une étude approfondie du grec, que la marque de la Bête sera bien une implantation de quelque chose entre les deux yeux. OK. Ce que nous dit votre démarche (et celle du site en question, que j’ai fait le choix de ne pas citer) c’est qu’il faut connaître le grec pour connaître la vérité. Bien plus : il faut connaître un grec des initiés, puisque le grec de nos pères, ceux qui ont travaillé sur la plupart des traductions, n’est pas suffisant. Bien sûr on peut reconnaître que la lumière peut toujours progresser. Mais quand on connaît la biographie des grands noms de la traduction biblique, on est impressionné par l’ampleur de leurs connaissances linguistiques, la longueur de leurs études et leur engagement total à ce projet trop grand pour eux. Ils lui ont voué leur vie. Aucun d’entre eux n’a jamais travaillé seul, ce qu’ils auraient considéré comme une sorte d’hérésie. Ils ont donc œuvré avec des collaborateurs, des équipes, et leurs choix étaient le résultat de recherches et de consensus. Le salut est dans le grand nombre de conseillers.

      Asymétriquement, la fin du 20è siècle, celui de l’individualisme et de l’avènement de l’Homme, a produit et produira encore des travaux de personnes certes bien intentionnées, mais qui ne sont absolument pas des linguistes ni des traducteurs, qui ne sont pas formées à ça, mais qui viennent se positionner devant nous en disant finalement : tout le monde s’est trompé, et j’ai trouvé la vérité. Mais il ne suffit pas d’avoir un cerveau capable d’assimiler l’hébreu en 10 leçons, ou bien le grec en épluchant le texte au moyen des meilleurs dictionnaires. Personnellement je préfère un autre Conseil que celui-là pour comprendre la vérité. Et les prétentions de ces personnes — et j’en connais plusieurs — à nous expliquer la vérité au moyen d’une nouvelle interprétation des mots, ne m’impressionne pas le moins du monde. C’est souvent (pas toujours) de la gnose post-chrétienne. Voyez-vous, je ne crois pas que nous vivions un temps où nous avons besoin de nouveauté spirituelle, ou de revisiter les grands concepts théologiques en leur donnant des nouveaux noms, mais en revenant aux anciens sentiers.

      Vous dites plus loin : «Je fais la même réflexion sur la soumission aux autorités que vous exposez Jérôme. Le passage biblique décortiqué nous montre que la soumission doit aller jusqu’à un certain point.. et que lorsque celle ci en pâtit sur notre communion avec Dieu il y a un souci.. je ne pense pas que l’Église chinoise ou nord coréenne se soumette pleinement aux autorités.. elles font seulement passer Christ avant. Mais en France c’est différent bien sûr ne mélangeons pas tout et je n’appelle surtout pas les chrétiens à se révolter LOIN DE LÀ ^^. Voilà vraiment je vous conseille ces études de XXX  » la marque de la bête  » et  » soumettez vous aux autorités « .»

      Jonathan, il va sans dire que ni la Bible, ni ce que j’ai écris à ce propos, ne nous encourage à devenir des moutons décérébrés. Cette petite précision me paraît bien inutile, mais je la fais quand même. Je ne sais pas à quel passage biblique vous faites allusion, et de quelle manière vous l’avez décortiqué. En ce qui me concerne, je ne me référerai pas à un décorticage, mais à une vue d’ensemble AT + NT, et à une compréhension d’un principe biblique qui concerne l’univers entier.
      La seule entorse au principe de soumission aux autorités qu’on trouve dans le NT concerne la prédication de l’évangile, à savoir la proclamation que Christ est vivant. Cela ne concerne pas nos libertés individuelles, auxquelles nous devons être prêts, de toutes manières, à renoncer : si quelqu’un te prend ta tunique, si quelqu’un te frappe sur la joue gauche (j’en passe et des meilleures).

      Nous devons fatalement prendre une certaine hauteur, et celle dont je parle va nous donner le vertige ! Ce qu’il faut décortiquer, c’est NOTRE attachement personnel à NOTRE liberté, à NOTRE sécurité, pour pouvoir continuer à exercer NOTRE christianisme librement. Mais osons le dire : Dieu se fiche de la protection de notre liberté (je parle de disciples). C’est la toute première chose à laquelle Jésus a renoncé, et c’est la dernière que nous voulons abandonner. Quand on entend les voix diverses et variées qui s’élèvent aujourd’hui pour encourager les chrétiens en France, en Suisse aux Etats Unis, à défendre leur liberté, on hallucine!!!
      C’est bien la preuve que nous évoluons au niveau d’un christianisme culturel, et que ce que nous défendons c’est le libre exercice d’une religion. Et c’est là où c’est cocasse : on passe son temps à critiquer le « système religieux » et «les responsables qui se sont fonctionnarisés», mais en réalité, nous sommes tous pareils : les deux pieds sur les freins face à tout ce qui pourrait constituer le début du commencement d’un embryon de persécution. Bah !
      Ceux qui pensent que la soumission aux autorités est un principe dépassé se trompent. Je parle de notre soumission mutuelle fraternelle, qui est l’exacte antithèse de l’orgueil, je parle de celle de celle de la femme à son mari et celle du mari au Seigneur pour aimer sa femme comme Christ a aimé l’Église. Ceux qui pensent qu’il y a de la servilité à envisager de se soumettre à L’autorité se trompent. Ce faisant, ils manifestent simplement à quel point ils se trouvent éloignés de l’incarnation de l’Esprit de Jésus. Si nous n’acceptons pas le principe de soumission à l’autorité, nous nous disqualifions de l’exercer jamais. Si nous n’acceptons pas le principe de la soumission à l’autorité — et même plus, si nous ne le cherchons pas — nous nous illusionnons nous-mêmes en pensant être soumis à l’Esprit de Dieu.
      Ne cherchez pas les versets qui pourraient venir nourrir un argumentaire de protection de votre liberté. Cherchez plutôt les autres, comme «Paul, esclave de Jésus-Christ» par exemple. Et pour ça, vous n’avez pas besoin du grec ni de l’hébreu. Fraternellement/JP

  • Bon chemin, mauvais chemin : Qui vivra verra !
    Avant un match de boxe, chaque camps semble sûr de lui et on ne sait qui peut être le vainqueur, mais c’est la fin du match de qui révèle qui était le vrai champion.

    • Bonjour Brice,
      L’issue des combats et des affrontements est toujours incertaine, même pour ceux avec lesquels Dieu combat. Sinon la foi serait inutile.
      Présentement, c’est contre un mensonge que nous combattons tous. Le sujet n’a pas grand chose à voir avec «la chair et le sang», et le cœur du sujet n’est donc pas la vaccination. De même, l’enjeu spirituel ne peut pas être non plus de garder la santé du corps, ou pas.
      Les armes de notre guerre ne sont donc pas charnelles, et vous avez raison de dire que c’est le temps qui manifestera la vraie réalité des choses, ce qui était juste et ce qui ne l’était pas. Ce qu’il fallait croire, et ce qu’il fallait faire. Ce qu’il fallait dire, et ce qu’il ne fallait pas dire.

      Lorsque Paul dit qu’il a «combattu le bon combat», il place la pression subie sur le terrain de l’Esprit : «mais j’ai gardé la foi». La guerre menée aux disciples de Christ et à Ses témoins a donc pour objet principal de leur faire abandonner la foi (voir Job). Je pense que la foi dont parle Paul, c’est non seulement de continuer de croire que Jésus est ressuscité, parmi une génération qui le conteste (et qui menace ceux qui l’affirment) mais de continuer d’en être le témoin malgré le danger à le faire, et le danger est un risque mortel. Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.

  • Pendant les premiers siècles du christianisme, les chrétiens étaient différents mais de façon positive. Je pense au témoignage de Tertullien par exemple.
    De nos jours, beaucoup d’évangéliques se distinguent par leur adhésion aux théories conspirationnistes. Comment en est on arrivé aussi bas ?

    • Bonjour Marc,
      Beaucoup de chrétiens évangéliques (mais pas seulement) pensent avoir accès à la vérité par le moyen de canaux divers et variés, où circule un courant ininterrompu d’infos (et d’infox), tout simplement parce que c’est là qu’on crie le plus fort qu’on détient la vérité, et qu’on possède la connaissance du mensonge. Avec une petite touche de victimisation, juste ce qu’il faut pour appâter le chaland.
      Dans un message d’édification oral ou écrit, délivré par un instrument respectueux de son auditoire, tu n’entendras jamais le prédicateur dire qu’il détient la vérité, et qu’il sait tout sur la séduction. Question d’humilité. Lorsqu’il a les gens en face de lui, et qu’il est amené à présenter une réflexion construite, édifiante, scripturaire, équilibrée et inspirée, qui plus est à la suite d’un moment d’adoration au milieu de ceux qui prient, la configuration est toute différente de ceux qui publient des vidéos sur Youtube ou des messages depuis leur canapé.
      L’essor du complotisme et du soupçonnisme accompagne les symptômes socio-culturels dont parle Paul à Timothée, lorsqu’il décrit les hommes des temps de la fin. Ce ne sont même plus des signes, mais ce sont des balises qui marque l’avancement des choses, avec une rétroactivité aussi peu probable que le trou dans la couche d’ozone, ou l’élévation de la température.
      Pour nous, c’est un appel à un sursaut spirituel personnel. Un appel à l’urgence ! Je ne parle pas des églises et encore moins des dénominations. Le niveau macro est irréformable depuis longtemps, peut-être depuis toujours … mais tant qu’il fera jour, nous pourrons personnellement nous repentir (nous en avons besoin), et faire enfin de Jésus le véritable Seigneur de notre existence, pour le temps qui nous reste à vivre. C’est ma prière !

  • Dans ton coeur que dit Jésus ? quoi qu’il arrive c’est lui ta guérison !

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