Israël sur le point d’attaquer l’Iran?

Dans la vision prophétique de l’état du monde, Israël occupe une place centrale. Et même si le centre de gravité spirituel universel, celui de la présence de Dieu, s’est déplacé de Jérusalem vers le cœur de chaque croyant qui constitue le corps de Christ, (comme il l’avait annoncé à la femme samaritaine), Israël demeure à toujours « le pays de beauté », comme il est appelé dans le livre de Daniel, et la prophétie est très claire sur l’importance prépondérante de ce pays dans les évènements de la fin.

Une guerre imminente

Une menace ultime se rapproche, celle d’une volonté d’annihilation — encore — et la pression de cette menace est sur le point de devenir insupportable. C’est une question de jours, de semaines, avant qu’elle soit en mesure de se réaliser.

« Nous avons atteint la capacité pour détruire le régime sioniste », indiquait le général de division Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la Révolution Iranienne dans un de ses discours.

Selon Aviv Kochavi, chef d’état-major sortant de l’armée israélienne, l’Iran dispose actuellement de suffisamment de matières fissiles pour produire quatre bombes à uranium hautement enrichi. Les autorités israéliennes se donnent le choix entre trois options pour neutraliser le programme nucléaire iranien. Parce que l’adversaire est très clair sur ses intentions : rayer Israël de la carte.

La dangerosité de la situation est confirmée par le rapport trimestriel de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), rendu public début février 2023, qui demandait des comptes à l’Iran après la découverte de particules d’uranium hautement enrichi lors d’une inspection dans l’usine souterraine iranienne de Fordo, (le 22 janvier dernier) : un uranium enrichi à près de 84 %, c’est-à-dire proche du seuil permettant de fabriquer une bombe atomique (90% est nécessaire). Autant dire que c’est fait.

L’accord sur le nucléaire iranien, signé en 2015, limitait pourtant le taux d’enrichissement à 3,67 % – un taux suffisant pour un programme nucléaire civil –, mais Téhéran “a cessé de respecter ses engagements après la décision du gouvernement Trump de sortir de l’accord en 2018”, rappelle le site al-monitor.

L‘Histoire se répète

La configuration actuelle est proche de celle des années 80, où Saddam Hussein cherchait lui aussi à se doter de l’arme nucléaire (avec les mêmes objectifs que l’Iran), ce qu’Israël ne pouvait accepter. C’est pourquoi le 7 juin 1981, un raid de Tsahal de 1600 km procéda à la destruction du réacteur nucléaire irakien Osirak, près de Bagdad, (installé avec le concours de la France – qui a également aidé l’État Hébreu dans la construction de sa centrale de Dimona). Le but officiel de cette installation était une utilisation exclusivement civile de la fission de l’atome d’uranium. 

Les Israéliens ont-ils bien fait ? Les avis sont partagés. Mais dix ans plus tard, au moment où Saddam Hussein a envoyé des vagues de Scuds sur Israël, avant le déclenchement de la guerre du Golfe, les autorités israéliennes se sont probablement félicitées que ces missiles n’aient pas pu être dotés de charges nucléaires[1].

Les options militaires

Le plus grand secret entoure les projets de l’état-major israélien, mais de toute façon, la guerre a commencé : sabotage en avril 2021 du complexe atomique de Natanz, attaque de drones sur le site de production d’ispahan en janvier 2023, et des cyber-attaques lancées contre le site de Natanz qui a provoqué la perte de plusieurs centaines de centrifugeuses. Il s’agit de tentatives conjointes de la NSA américaine et des services israéliens.

Les centrifugeuses servent à la transformation de l’uranium et son enrichissement

L’Iran est presque totalement isolé sur la scène internationale, et ne peut mener son programme nucléaire que grâce à l’appui de son allié russe, auquel elle fournit de l’armement pour sa guerre en Ukraine, et notamment des drones Shaheds.

Un accord bilatéral existe entre les deux pays, pour le développement d’un programme nucléaire civil. L’inauguration officielle de la centrale de Bouchehr a eu lieu le 12 septembre 2011 en présence du ministre russe de l’Énergie Sergueï Chmatko, et du directeur de l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique Rosatom, Sergueï Kirienko (aujourd’hui chef de la propagande de Poutine et possible successeur). Mais l’Iran s’est rapidement doté de ses propres moyens d’enrichir son uranium, puisque son objectif a toujours été militaire.

La Russie avance donc ses pions au Moyen-Orient, et a pris position comme soutien des ennemis d’Israël, en les armant de la pire des manières, et en leur donnant les moyens de détruire l’État Hébreu, en pleine connaissance de cause. Cette politique, et ceux qui la mènent, tombent donc de facto sous le coup d’une malédiction : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront » (Genèse 12/7).

Il n’est pourtant pas rare de croiser des chrétiens prêts à considérer Vladimir Poutine comme le meilleur rempart moral face à la corruption de l’Occident décadent, au prétexte qu’il se pose en défenseur de certaines valeurs chrétiennes. Celles et ceux qui espèrent qu’un tel homme libère le monde de sa corruption, et fasse triompher une morale chrétienne, ont le profil idéal pour faire un triomphe à celui qui cochera toutes ces cases, c’est-à-dire l’antichrist : un homme providentiel qui se présentera comme agissant pour Dieu, avec puissance, mettant au pas les adversaires, tout en étant caractérisé par la tromperie et l’hypocrisie.

Mais tant pis : on préfèrera considérer que c’est le résultat qui compte — une logique terrestre, humaine et religieuse, à laquelle ne souscrit jamais le Seigneur, pour lequel au contraire il faut passer par Christ ou ne pas être. Les choses sont faites par l’Esprit de Christ, ou ne sont pas.

Israël est une nouvelle fois menacé dans son existence même, et la menace n’a jamais été aussi réelle, déterminée, ni aussi puissante. Et jamais nous n’avons été aussi proches de l’utilisation des pires armes conçues, comme pour dire : voyez, il en est de la fin comme du commencement; de même que le premier homme né d’une femme fut un fratricide, de même le dernier homme est incapable de manifester aucune élévation au-dessus de sa nature, même au sommet de sa civilisation. L’esprit de Caïn est là, intact, pour frapper et tuer son frère, celui qui est le dépositaire de la révélation.

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JeromePrekel2023©www.lesarment.com


[1] Le bombardement d’Israël par l’Irak a eu lieu du 17 janvier au 28 février 1991 : 39 missiles Al Hussein, basés sur les missiles Scud, ont explosé dans les centres urbains israéliens. Ces bombardements ont causé la mort de 74 civils et on fait plus de 230 blessés. Il s’agissait d’une tentative (infructueuse) de provoquer des représailles israéliennes, ce qui aurait enflammé tout le Moyen-Orient.

28 comments On Israël sur le point d’attaquer l’Iran?

  • (La Russie avance donc ses pions au Moyen-Orient, et a pris position comme soutien des ennemis d’Israël, en les armant de la pire des manières, et en leur donnant les moyens de détruire l’État Hébreu, en pleine connaissance de cause. Cette politique, et ceux qui la mènent, tombent donc de facto sous le coup d’une malédiction : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront » (Genèse 12/7). )

    Dieu a dit qu’ il y aurait des prodiges pour arrêter les ennemis d’Israël, aussi c’est sur la puissance de Dieu et de son St Esprit que je compte , pas sur les armes des nations serais ce Israël ! Alors je prie beaucoup pour que ces prodiges promis arrivent …Regardez le tremblement de terre en Turquie eux aussi ennemis d’Israël et des chrétiens, car ennemis de Dieu !!!

    10 – L’ultime révélation faite à Daniel . John H. Alexander – La Maison de la Bible

    https://www.bible-ouverte.ch/messages/livresretranscrits/89-livres-retranscrits-daniel/564-le-prophete-daniel-10.html

  • Bonjour Martine,

    Il n’est pas possible de tenir de pareils propos : « Regardez le tremblement de terre en Turquie eux aussi ennemis d’Israël et des chrétiens, car ennemis de Dieu !!! »
    Les victimes du tremblement de terre en Turquie sont des êtres humains, créés à l’image de Dieu.
    En tant que chrétiens, et donc avec une approche des Ecritures « en Christ », nous sommes appelés à bénir (en parole et en acte) et non à maudire (Rom.12v14).
    Faire du bien, dire du bien, prier pour ses ennemis (ou ceux que nous considérons comme tels), c’est faire sa part de bien, et laisser à Dieu le « soin » de sanctionner le mal. Une telle invitation demande beaucoup de confiance dans la justice de Dieu, dont les voies/les pensées ne sont pas les nôtres.
    D’autre part, Luc 13v4-5 rappelle que la chute de la tour de Siloé était un avertissement pour un peuple se réclamant de l’Eternel : qu’en est-il de nous aujourd’hui, qui nous réclamons de ce même Seigneur et de Jésus-Christ ?
    Soyons conscients que la juste mesure de la justice n’est pas en rapport avec nos hiérarchies/nos classements « ennemis/amis de Dieu », mais Jésus-Christ Lui-même ! Car « Il n’y a point de juste, pas même un seul » dit Romains 3, 10. Si nous étions si propres, aurions-nous besoin du sang du Christ pour être purifiés ? Fixons donc nos regards sur Jésus et méditons ce que méritent nos pensées, nos actes ou au contraires nos inactions.
    Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous comprenons intimement que le salut est une pure grâce imméritée, pour nous aussi, comme la repentance biblique l’est pour nous aussi . Et la repentance biblique résulte de la découverte (ou de la redécouverte) et de l’acceptation des normes divines qui définissent le bien et le mal, mais aussi d’un changement de vision du monde, de soi-même et des autres. Elle conduit à se reconnaître, devant Dieu, comme transgresseur, et donc comme ennemi de Dieu, pour un changement radical d’objectifs, et le désir de s’aligner sur les priorités de Dieu.

    Fraternellement,
    Pep’s

    • Bonjour Pepscafe,

      1 Jean 3
      …8Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. 9Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. 10C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère.

      1 Jean 5:18
      Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas.

      Hébreux 4:12
      Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.

      Jean 3:3
      Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

      https://christianismeactif.fr/30-versets-de-la-bible-que-le-diable-ne-veut-pas-que-tu-connaisses

    • Bonjour Peps

      Surtout que parmi les victimes il devait y avoir des frères et soeurs… C’est donc des propos assez dur de parler ainsi du tremblement de terre comme vous le soulevez.

      Soyez béni

  • Bonjour Martine,

    Vous connaissez certainement ces paroles de l’Ecritures :
    « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Et moi [Jésus], je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et les injustes » (Matt.5v43-45) ; « car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants » (Luc 6v38)
    « Ne vous posez pas en juges et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés, acquittez et vous serez acquittés » (Luc 6v37)
    « Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas » (Romains 12v14).

    Bonnes lectures édifiantes !
    Fraternellement,
    Pep’s

    • Bonsoir Pep’s, merci pour les commentaires édifiants. Je m’immisce dans la conversation :
      si la question est de savoir si Dieu peut déterminer (ou permettre) un drame collectif qui frappe des ennemis d’Israël, la réponse est oui, en tout cas dans l’ancien Testament. Et dans un cas de figure semblable, beaucoup d’innocents en souffrent inévitablement et malheureusement. Et je ne suis pas certain d’être capable de bien comprendre tout du sujet !

      Pour ce qui concerne la nouvelle alliance, je ne t’apprends rien : notre culture post-moderne rechigne à envisager que le Dieu de la Grâce puisse encore exercer de tels jugements, et je pense que c’est une erreur.
      Les textes qui parlent de la fin semblent décrire des jugements intentionnels dont on ne peut pas penser qu’il ne frapperont que des méchants.

      Cependant, là où je te rejoins, c’est que nous ne pouvons pas nous laisser aller à des affirmations hâtives, qui pourraient nous placer, à notre insu, dans l’orbite de l’obscurantisme. Besoin de sagesse, comme toujours. La question des jugements fait partie des plus sensibles et elle mérite qu’on y réfléchisse d’une manière sérieuse, parce que le monde attend de vraies réponses. Et malheureusement (ou heureusement), ça ne peut pas se régler seulement par des versets. Bénédictions. Jérôme

      • Et oui Jérôme , les temps de la fin sont annoncés comme des temps difficiles aussi pour les chrétiens et il est même conseillé de s’ y préparer …..Il est clairement dit dans le nouveau testament que ce serait les temps de l’enfantement du retour de Jésus et d’une réorganisation de ce monde séparé de Dieu, en vue des noces de l’agneau .
        Lorsque le temps de l’enfantement pour une femme arrive à son terme, elle sait qu’elle va devoir souffrir pour mettre au monde la plus grande des merveilles sur cette terre : Un enfant ! Mais elle doit accepter de passer par le stade naissance pour ensuite se réjouir de ce qu homme ou une femme soit venu au monde . Il en sera de même pour l’enfantement du Royaume de Dieu et le retour du Messie d’Israël !
        Alors que faut-il faire ?
        Il faut savoir reconnaître spirituellement dans quel temps nous vivons et entrer dans ce temps avec la foi et la force que le Saint Esprit nous accorde, accompagné par des révélations pour guider notre combat et se tenir prêt spirituellement ! Et même si nous devions mourir prématurément qu’ importe, puisque la vie du Saint Esprit nous habite et donc nous serons immédiatement placés en présence du Père et du Fils après notre mort terrestre…
        Ce qui donc ne devrait pas trop nous alarmer, mais plutôt nous encourager à prier chaque jour et même la nuit, pour le peuple d’Israël qui est en 1ère ligne dans ce conflit qui se dessine ….. Israël est sur le point de déclarer la guerre à l’Iran .
        Mais la parole de Dieu dit qu’il y aura des prodiges des signes et des miracle et ceci me remplit du Saint Esprit de la tête aux pieds, ceci me ceint de force pour le combat.

        Psaume 44:5
        Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous écrasons nos adversaires.

        Ésaïe 60:14
        Les fils de tes oppresseurs viendront s’humilier devant toi, Et tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds; Ils t’appelleront ville de l’Éternel, Sion du Saint d’Israël.

        Apocalypse 5:9
        Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation;

        Souvenez -vous Le cantique de Moïse et des Israélites
        1 Alors Moïse et les Israélites chantèrent ce cantique en l’honneur de l’Éternel : « Je chanterai en l’honneur de l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire ; il a précipité le cheval et son cavalier dans la mer.

        Les ennemis d’Israël ne gagneront pas toujours !
        Lois relatives à la guerre
        https://topbible.topchretien.com/deuteronome.20.1/S21/

        Psaume 18
        …36Tu élargis le chemin sous mes pas, Et mes pieds ne chancellent point. 37Je poursuis mes ennemis, je les atteins, Et je ne reviens pas avant de les avoir anéantis. 38Je les brise, et ils ne peuvent se relever; Ils tombent sous mes pieds.…

  • Les relations entre la Russie et Israël ne sont pas aussi simplistes que vous le dites.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_Isra%C3%ABl_et_la_Russie

    • Bonsoir
      La définition Larousse du mot « simpliste » dit la chose suivante : « Qui simplifie abusivement la réalité et en donne une représentation plus ou moins erronée : Une vue simpliste de la situation. »
      J’imagine que vous avez écris « simpliste » en pensant à « trop simple », et si c’est le cas, je vous rejoins complètement. Mais il faudrait un article beaucoup plus long, sur un sujet qui mérite d’être fouillé. Vous nous proposez un lien wikipedia qui est assez complet, mais dont la fiabilité n’est pas vraiment garantie (il faut le savoir, ce qui n’empêche pas de s’en servir, ce qui est mon cas), comme le fondateur le reconnaît lui-même.
      https://www.phonandroid.com/le-fondateur-de-wikipedia-estime-que-son-site-nest-pas-fiable.html

    • C’est de notoriété publique que l’Urss a été le fournisseur N°1 des pays arabes en armement (Irak, Egypte, Syrie pour les principaux) et que la Russie l’est toujours, si on ajoute les échanges avec l’Iran. Ceux qui voudraient minimiser cette réalité ne feraient pas preuve d’objectivité.

      Sur l’ensemble des conflits (guerres des 6 jours 1966, du Kippour 1973 et en 1982 au Liban), les israéliens ont dû affronter des MIG 17, 21 et 23, bombardiers Tupolev-16, des Soukhoï équipés de missiles Frog, fusées Kelt, bazookas LPG, missiles antitanks téléguidés AT-3 Sagger, fusées antiaériennes portatives Sam 5, 6 et 7, radars P‑12, et bien sûr les célèbres SCUDs. C’est grâce à l’Urss que la ligue arabe s’est équipée pour toutes ses guerres. Israël n’a survécu que grâce à l’aide des US principalement (mais pas que).

      Tout ça ne blanchit aucunement le bloc de l’Ouest de ses propres iniquités, ventes d’armes, déstabilisations d’États, renversements, et de ses guerres injustes : la question ne consiste pas à déterminer si les uns sont meilleurs que les autres, mais de pointer l’évidente implication de la Russie dans l’appui des ennemis d’Israël et son rôle déterminant pour que l’Iran devienne une puissance nucléaire, ce qui revient à lui donner les moyens de détruire l’État Hébreu.

  • Bonjour,
    Merci Jonathan, d’avoir souligné que parmi les victimes il devait y avoir (aussi) des frères et sœurs.
    Je comprends ce qui vous choque et vous prie de m’en excuser si vous l’avez été en me lisant, mais je répondais initialement à Martine, en soulignant que les Turcs ne sont pas nos ennemis, pas plus que notre ennemi n’est « la chair et le sang », selon Ephésiens 6v12. Le Seigneur nous invite donc à ne pas considérer notre prochain (ou notre frère, selon les cas) comme un ennemi, pour mieux nous concentrer sur notre véritable ennemi et la nature réelle du combat spirituel que nous avons à mener.

    Merci Jérôme, pour ta lecture attentive et pour tes remarques. Effectivement. Beaucoup de choses nous échappent et nous ne pouvons pas enfermer Dieu dans des cases.
    Toutefois, que dirait Jésus de ce drame, lui qui en a commenté deux autres, rapportés dans l’Evangile selon Luc 13v2-5 ?
    A ceux qui l’interrogent sur le sort de Galiléens massacrés par Pilate : « Pensez-vous qu’ils étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens pour avoir subi un tel sort ? » (v. 2). Et d’ajouter : « Et ces dix huit personnes sur lesquelles est tombée la tour à Siloé, et qu’elle a tuées, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? » (v. 4). Non, répond Jésus : ni les Galiléens massacrés ni les victimes de l’effondrement de la tour ne sont plus coupables que les autres à qui nul assassinat ou nulle catastrophe ne sont arrivés. Mais, ponctue-t-il à deux reprises : « Si vous ne vous repentez pas [ou ne métanoête pas], vous périrez tous également. » (v. 3 et 5)..
    Ce terme grec « métanoia », traduit habituellement par « repentance », « conversion », « changer de vie », signifie « penser à rebours » (ou « renverser nos manières de penser »). À rebours de quoi ? De tout ce que nous pensons habituellement.
    Par exemple, ne plus penser en opposition frontale, binaire et manichéenne, mais penser ce qui se dit dans l’écart, la différence entre les positions antagonistes. Penser l’espace qui s’ouvre entre les extrêmes et ainsi imaginer autre chose que nous n’avions jusque-là justement pas pensé. Non pas passer d’une pensée à l’autre mais « penser à rebours » à l’intérieur de toutes les façons habituelles de penser. Interroger la pensée de l’intérieur, en sonder les impasses, les impossibilités de s’ouvrir à autre chose.
    Par exemple, penser qu’il y a possibilité de se poser et de réfléchir quand tout invite à l’action immédiate, c’est-à-dire à l’arrêt de la pensée ; penser qu’il y a autre chose que ce qu’on nous présente comme clôturé, définitif, plein, saturé, décidé, « sans alternative » ; « penser à rebours » en faisant notre le « comme non » paulinien (1 Co 7,29-31) qui invite chacun à ne pas réduire l’existence à ses choix mais à penser l’excès de l’être par rapport au faire ou à l’identité sociale. Penser à rebours d’un monde où, malheureusement, « je suis ce que je fais », etc…..

    Sinon, merci pour ton invitation à la prudence et à la sagesse. A noter qu’un livre de l’Ancien Testament, le livre de Job, souligne combien il est périlleux de développer une vaste théologie dite de la rétribution, à l’instar des amis du réprouvé qui ont tenté de faire entrer le malheur survenu à leur ami dans un dessein divin de récompenses et de justice. Au final, les trois amis se voient reprocher par Dieu de ne pas avoir parlé de lui « neconà », correctement, comme (son) serviteur Job (Job 42v7) !
    En effet, à l’inverse de Job, ils ne s’adressent pas à Dieu en tant que croyants, mais parlent de Dieu comme des avocats défendant un de leurs clients [se faisant par là même les défenseurs, parfois avec agressivité, de la fameuse orthodoxie pointée plus haut]. Notons que les amis de Job, face à sa douleur, ne s’adressent jamais à Dieu pour qu’il le secoure, mais défendent toujours la peine et la torture infligées à leur ami, au nom d’une justice infaillible qui ne frappe pas au hasard, encore moins à tort.
    Et justement, dans le cas de Job, cette théologie ne marche pas.
    D’où la prudence à adopter, avec cette question de priorité à se poser : dans une telle situation, est-ce le temps de la condamnation ou de la miséricorde ?
    A méditer !

    Bénédictions,
    Pep’s

    • Non non justement Peps il n’y avait rien contre vous au contraire 🙂 disons que je répondais aussi à Martine.

      Merci pour reste de votre commentaire très édifiant.

      Soyez béni cher frère

    • Bonsoir Peps,
      Merci pour la réponse. Précision : mon commentaire ne signifiait pas que je pensais ta vision fausse, bien sûr, mais qu’elle me paraissait incomplète, au regard par exemple des jugements sur l’Egypte, ou ceux de l’Apocalypse (la liste est suffisamment longue pour construire une théologie).
      Ton objection à Martine évoquait les innocents frappés collatéralement, comme si un jugement divin ne pouvait se déployer que sur des coupables, et je reste convaincu du contraire. Lors des prises de Jérusalem, beaucoup de croyants sincères et innocents ont souffert ou sont morts. Alors je ne sais pas si j’ai bien compris ton dernier commentaire (tu me diras), mais j’avais l’impression que tu n’intégrais pas cette donnée, et que tu re-déclinais ton argumentaire — auquel je souscris sans réserve, pour le versant qu’il décrit. Mais Je crois que Dieu a plusieurs faces.

      Evidemment je reconnais que le fait de décréter un tremblement de terre « jugement divin » est périlleux, parce que si on se met à fonctionner comme ça, on va passer son temps à dire que Dieu passe son temps à envoyer des catastrophes. Lorsque ça nous arrive, ce sont des accidents, et lorsque ça arrive à nos ennemis, c’est un jugement. On voit bien où ça peut nous mener. Je pense donc comme toi que nous devons plutôt cultiver une vision miséricordieuse et compassionnelle. Et pas seulement une vision d’ailleurs.

      Ceci étant, je pense qu’une vision compassionnelle et miséricordieuse ne doit pas pour autant nous amener à occulter une autre face du Dieu de la Bible, qui est celle du jugement et des jugements. Avec tout ce que ça comporte d’incompréhension et peut-être d’injustices (selon des critères terrestres). Je pense que c’est important. Il est le Même, hier, aujourd’hui et éternellement. Et que le fait de reconnaître que Dieu peut commander un malheur (ce que nous percevons et comprenons comme tel) est une manière de reconnaître que Dieu est Dieu. J’avais tenté un exercice d’analyse du sujet dans cet article sur le coronavirus, qui reprend dans le détail ce que je dis ici en résumé.
      Merci pour les contributions ! Fraternellement.

      • @Jonathan : merci à vous ! Soyez béni. Fraternellement, Pep’s

        @Jérôme : merci également à toi pour ta réponse.
        « Alors je ne sais pas si j’ai bien compris ton dernier commentaire (tu me diras), mais j’avais l’impression que tu n’intégrais pas cette donnée, et que tu re-déclinais ton argumentaire — auquel je souscris sans réserve, pour le versant qu’il décrit ».
        Pas vraiment. En fait, mon commentaire avait pour but, tout en soulignant ses propres limites et en prenant soin de préciser que « oui, Dieu a plusieurs faces », d’expliciter l’esprit de ma pensée.

        Si je t’ai bien lu, nous sommes dans l’accord et la communion pour l’essentiel.
        Merci à toi pour ces échanges enrichissants, édifiants et instructifs !

        Bénédictions
        Pep’s

  • Bonjour,
    J’aimerai revenir sur plusieurs points que vous avez évoqué afin, non pas de polémiquer mais de partager une vision différente.
    – Vous dites : « la prophétie est très claire sur l’importance prépondérante de ce pays dans les évènements de la fin. ».
    -> Pourtant je crois que Jésus est venu accomplir la loi et les prophètes, il est venu incarner l’Israël de Dieu, il n’y a qu’un peuple (il n’y a toujours eu qu’un reste) qui est l’Eglise; corps et temple du Seigneur dont il est la tête, la pierre d’angle. Juifs et païens réunis en un seul peuple par la foi en Jésus Christ.
    « Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. » (Apoca.19:10)
    D’ailleurs toutes les promesses du retour ont été accomplies après l’exil, et étaient liées à la repentance de tout le peuple et à l’obéissance et à la pratique de la loi. Je ne vois rien de semblable qui soit arrivé en 1948 à la création de l’état d’Israël, jusqu’à aujourd’hui.
    Et puis comment peut-on penser que quiconque (depuis que le Seigneur Jésus est mort et ressucité), Juif ou paien puisse avoir accés au pére sans la foi en Jésus le Messie ?

    – Vous dites : « Cette politique, et ceux qui la mènent, tombent donc de facto sous le coup d’une malédiction : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront » (Genèse 12/7)
    -> Et que comprendre des malédictions de Deutéronome 28 et Lévitique 26 ? Autant la promesse du retour sur la terre était inconditionnelle, autant il y avait des conditions pour y demeurer(Lévitique 26 : 3 « si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements » entre autre.).

    – Et pour finir : « Mais tant pis : on préfèrera considérer que c’est le résultat qui compte — une logique terrestre, humaine et religieuse, à laquelle ne souscrit jamais le Seigneur, pour lequel au contraire il faut passer par Christ ou ne pas être. Les choses sont faites par l’Esprit de Christ, ou ne sont pas. »
    -> On peut tellement appliquer cela à la Jérusalem terrestre (Israël) !

    Cordialement.

    • Merci Jean-Christophe pour le commentaire constructif et d’avoir pris le temps de partager une vision différente, mais dont je me sens proche, à vous lire soigneusement.
      Vous avez raison évidemment lorsque vous dites que personne ne peut avoir accès au Père sans la foi en Jésus le Messie.
      Sur le sujet des promesses de retour qui seraient toutes accomplies après l’exil, je serai moins affirmatif. Ce que je voulais dire par la phrase « l’importance de ce pays dans les évènements de la fin » renvoyait par exemple au retour du Seigneur Jésus Christ sur le mont des Oliviers et tout ce qui entoure le message de Zacharie 14 (et Actes 1/11).

      Pour ce qui concerne la malédiction de Dieu sur ceux qui maudissent Israël, vous avez raison de rappeler qu’il existe aussi une malédiction sur Israël, bien sûr. Mais je ne pense pas que nous puissions considérer ces malédictions de manière égale. Celles d’israël réfèrent à la désobéissance d’un fils, dont Dieu dit qu’il châtie celui qu’il aime (Deut. 8/5) et on voit qu’il subsiste toujours une dimension de miséricorde (pour un reste par ex). La malédiction des ennemis est tout autre chose !

      Enfin, je vous rejoins complètement sur la vision désacralisée d’Israël et de Jérusalem et il n’y avait aucune intention contraire à cette réalité dans mon article. Mais je reconnais qu’on pouvait le penser. Je crois que l’Israël sans Christ est aussi perdu que l’était le fils prodigue, et qu’aucun de ceux qui ont été invités au souper (et qui ont décliné l’invitation) n’y goûtera (Luc 14/23).
      Merci pour les précisions utiles pour clarifier le propos.

      • Bonjour Jérôme ,

        je cite : Enfin, je vous rejoins complètement sur la vision désacralisée d’Israël et de Jérusalem et il n’y avait aucune intention contraire à cette réalité dans mon article. Mais je reconnais qu’on pouvait le penser. Je crois que l’Israël sans Christ est aussi perdu que l’était le fils prodigue, et qu’aucun de ceux qui ont été invités au souper (et qui ont décliné l’invitation) n’y goûtera (Luc 14/23).

        C’est bien sur ce sujet qu’ il faut développer sur l’avenir d’Israël terrestre. Sans la messianité christique de Jésus, l’Israël naturel sera jugé car non établi sur les projets divins .
        Pour les juifs qui attendent le Messie d’Israël car n’ayant pas pu reconnaitre Jésus fils de Dieu , eux non plus ne sont pas entrés dans la volonté du Père . C’est pourquoi les chrétiens sont appelés à intercéder pour le peuple élu afin qu’ils reconnaissent leur Messie par ses fruits dans le peuple de la nouvelle alliance. Et là il y aurait beaucoup à dire sur le comportement des chrétiens qui ont la plus par du temps empêché les juifs de reconnaître leur Messie , conséquences des abominations des chrétiens à travers les âges envers les juifs….. qui restent toujours combattus aujourd’hui par une forte majorité de chrétiens de « nom « .
        Curieusement les chrétiens qui connaissent mal la parole de Dieu, sont un obstacle au retour du Messie et sa venue pour les juifs pieux , car étant sous l’emprise de mensonges religieux tout droit pondus par l’ennemi de toujours des projets divins……le père du mensonge .

        A méditer ceci : https://www.biblegateway.com/passage/?search=Romains%2011&version=LSG

        La solution se trouve dans Apocalypse 12
        …10Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. 11Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. 12C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps.

    • Bonjour J-Christophe,

      Je me permets de rebondir sur votre post, qui me fait réfléchir sur plusieurs points :

      « Jésus est venu accomplir la loi et les prophètes, il est venu incarner l’Israël de Dieu »
      Je ne sais pas à quel enseignement des Ecritures fait référence cette « incarnation de l’Israël de Dieu » par Jésus. Cette expression « Israël de Dieu » n’est utilisée qu’une seule fois dans toutes les Ecritures par Paul (aux Romains) et, dans son contexte, ne se rapporte pas du tout à Jésus… Jésus n’est pas venu incarner « l’Israël de Dieu », mais le premier Adam dans tout son héritage (d’où l’expression « le Fils de l’Homme »), afin d’amener cet Homme-là (et ses descendants) à la mort par la croix (relire l’épître aux Romains à ce sujet).

      Mais peut-être que la réponse à ma question est dans votre phrase suivante :
      « il n’y a qu’un peuple (il n’y a toujours eu qu’un reste) qui est l’Eglise […] Juifs et païens réunis en un seul peuple par la foi en Jésus Christ »
      L’éternel danger de lire les Ecritures trop vite et à notre convenance… Vous citez Ephésiens 2, et je vous laisse le soin de relire. Paul ne prétend pas du tout que, par la foi en Jésus, Juifs et Gentils forment « un seul PEUPLE ». Il affirme qu’ils forment un « seul HOMME NOUVEAU », dans un même corps spirituel qui est l’Eglise. De la même manière que, lorsque Dieu unit un homme et une femme, et que les deux deviennent « une SEULE CHAIR », l’homme ne cesse pas pour autant d’être un homme et la femme d’être une femme – de la même manière, lorsque Dieu unit Juifs et Gentils dans la foi commune en Jésus le Messie, les Juifs ne cessent pas d’appartenir au peuple juif, ni les gens des nations d’appartenir à leurs nations respectives ! Je sais bien que l’histoire de la foi chrétienne est jalonnée par la tentation de tout « spiritualiser » – mais, si ce raisonnement d’un « seul peuple » était vrai, pourquoi donc le livre de l’Apocalypse nous montre, dans le royaume nouveau, des gens « de toutes nations » en train de célébrer les louanges de l’Agneau ?

      « D’ailleurs toutes les promesses du retour ont été accomplies après l’exil » (je précise que vous parlez du 1er exil vers Babylone)
      D’où tenez-vous une telle idée ? Relisons Jérémie 33:14-16 ensemble pour voir qu’il y a des promesses de Dieu envers Israël qui associent la présence régnante du Messie de Dieu, fils de David, avec la paix complète du pays d’Israël. On voit bien que ça n’a, pour l’instant, jamais été le cas, et que ce verset (mais il y en a bien d’autres, et Jérôme a raison de citer Zacharie) appartient aux promesses de Dieu encore à venir.

      « …étaient liées à la repentance de tout le peuple et à l’obéissance et à la pratique de la loi. Je ne vois rien de semblable qui soit arrivé en 1948 à la création de l’état d’Israël, jusqu’à aujourd’hui. »
      Regardez mieux. Depuis la fondation de l’Etat d’Israël (qui, soit dit en passant, est l’accomplissement de la promesse d’Esaïe 66:8 (entre autre)), il se produit deux mouvements dignes d’intérêt en Israël :
      – le 1er, c’est un retour significatif de l’intérêt des Juifs pour la Torah. Il faut se souvenir que l’Etat d’Israël a été fondé par des Juifs « laïcs », donc ouvertement non-religieux. On peut tout à fait considérer ce retour d’intérêt pour la chose religieuse comme une préparation à ce temps annoncé de réconciliation entre le peuple juif et son Roi légitime, Jésus (Paul prophétise très bien à ce sujet dans Romains). Après tout, et particulièrement pour les Juifs, c’est bien l’une des utilités de la Loi de « conduire à Christ » ;
      – le 2nd, c’est la naissance et la croissance constante en Israël de ces Juifs dit « messianiques » (c’est-à-dire de Juifs qui croient en Jésus-Yeshoua). Ils forment non seulement un « petit reste », mais surtout les « prémices » de tout Israël repentant – une promesse, là encore, qui reste à venir. (Je suis d’accord que, bien entendu, en attendant cette repentance nationale, un Juif qui refuse de croire en Jésus reste perdu.)

      « Et que comprendre des malédictions de Deutéronome 28 et Lévitique 26 ? Autant la promesse du retour sur la terre était inconditionnelle, autant il y avait des conditions pour y demeurer(Lévitique 26 : 3 « si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements » entre autre.). »
      En effet. Et cette phase-là de l’histoire entre Dieu et Israël (désobéissance, châtiment, exil, terre livrée à la désertification et aux bêtes sauvages…) est terminée. Depuis 1881 (année de la 1ère grande vague de retour des Juifs en terre d’Israël), nous sommes maintenant entrés dans cette phase du plan de Dieu qui consiste à ramener les Juifs de toutes les nations où il les avait dispersés (voir Esaïe 11:11-12), en vue de les préparer à la repentance nationale (voir Zacharie et Romains, entre autre).

      Quelqu’un me dira que j’ai l’air un peu « tendu » dans mon propos. Effectivement. Car je sens dans votre réflexion l’influence de cette théologie abominable et issue de l’enfer qu’on appelle « théologie de la substitution (ou du remplacement) », et par laquelle on ne substitue pas simplement le christianisme au judaïsme (un débat erroné), mais où on prétend que « l’Eglise » (sous-entendu les non-Juifs) auraient remplacé les Juifs dans le dessein de Dieu. En affirmant en telle chose, on commet les péchés suivants :
      – on fait passer Dieu pour un démiurge capricieux qui, un jour, jure fidélité éternelle à un peuple, et le lendemain, ayant été déçu, s’en débarrasse pour le remplacer par un autre. À ce sujet, j’invite à méditer sur les derniers versets de Jérémie 31. Nous connaissons fort bien les premiers (« je ferai une alliance nouvelle… »), mais nous ferions bien de réfléchir attentivement aux derniers (spoiler : Dieu y parle « d’alliance éternelle » avec Israël, associée à des « je les planterai véritablement dans ce pays ») ;
      – on ouvre la porte à la légitimation du mépris, voire de la haine, que des chrétiens peuvent porter envers des Juifs ou Israël. C’est cette doctrine abominable qui a fait du christianisme officiel, à travers les siècles, le premier persécuteur des Juifs. Aujourd’hui, en résultat de ces erreurs délirantes, annoncer l’Evangile aux Juifs est une gageure, non plus seulement à cause de « la croix, scandale pour les Juifs », mais aussi à cause du contre-témoignage de l’histoire « chrétienne » à l’égard des Juifs ;
      – on oublie (avantageusement) que, tout ce que nous savons du seul vrai Dieu, nous le savons grâce à des Juifs qui nous en ont laissé l’héritage. Les textes bibliques de l’Ancien Testament, que nous tenons (à juste titre) pour vrais et divinement inspirés, ont été écrits, copiés, préservés, et transmis, par des Juifs. Que voilà une réalité bassement « terrestre », et pas très « spirituelle »… Nous devons une immense partie de notre foi, non pas à des révélations que NOUS aurions reçues, mais à des révélations qu’Israël a reçues et nous a transmises. (Ce qui donne à réfléchir sur « l’échec » de la vocation d’Israël, qui était de transmettre la connaissance de Dieu à toutes les nations. Ont-ils échoué, vraiment ? Après tout, Dieu n’a pas jeté au feu l’olivier franc pour le REMPLACER par l’olivier sauvage : il a GREFFE le second sur le premier.)

      Et enfin, puisque nous voulons tout spiritualiser à outrance, faut-il rappeler que Jésus lui-même, après sa résurrection, a confirmé qu’il y aurait bien, par la volonté souveraine DU PERE, une restauration du royaume terrestre d’Israël (Actes 1:6-7) ? Essayons de rester fidèle aux paroles du Maître, même quand il dit des choses qui ne nous conviennent pas…

      • Un grand Shalom Nicolas . je confirme ta publication c’est ce que nous devons continuer à expliquer et partager pour Israël . MERCI

      • Bonjour Nicolas,
        Je reconnais que l’expression : « il est venu incarner l’Israël de Dieu » était mal choisie, néanmoins sur la notion de peuple de Dieu, donc d’Israël voyons à : Esaïe 5:13 C’est pourquoi mon peuple sera soudain emmené captif , Esaïe 51:4 Mon peuple, sois attentif ! Ma nation, prête-moi l’oreille ! Car la loi sortira de moi, Et j’établirai ma loi pour être la lumière des peuples., Jérémie 32:38 Ils seront mon peuple, Et je serai leur Dieu etc.
        -En continuité avec : -Hébreux 8:10 Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur coeur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
        Romains 9:25 selon qu’il le dit dans Osée: J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée
        Romains 9:26 et là où on leur disait: Vous n’êtes pas mon peuple ! ils seront appelés fils du Dieu vivant.
        2 Corinthiens 6:16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

        -Je m’étonne que vous ne compreniez pas de quoi il est question, ce qui vous fait répondre à côté.
        Il me parait clair que l’Eglise est le rassemblement de tous les enfants de Dieu par la foi en Jésus et la Vie de L’Esprit en nous, son corps, son temple, sa maison, son peuple (issu de touts les nations).
        Pour ce qui est de la : « théologie de la substitution (ou du remplacement) », c’est toujours la même accusation infondée. En effet il n’y a pas un remplacement mais une continuité, un accomplissement en Jésus Christ (donc, l’Eglise dont il est la tête).

        -Pour ma part ce que je trouve grave (vous avez dit abominable), c’est ceux qui parlent de l’Eglise comme d’une parenthèse, qui attribuent encore à Israël la mission d’être la lumière des nations. Et tous ceux qui s’abreuvent aux enseignements de rabbins ouvertement anti Christ etc.

        -Vous avez aussi une vision de ce qui serait spirituel versus ce qui est terrestre qui me laisse perplexe…
        Malheureusement je savais d’avance que l’échange sur ce sujet majeur est pratiquement impossible. On fini toujours par se renvoyer des versets interprétés chacun à sa manière croyant avoir nous seul la bonne lecture et l’invective arrive très rapidement.

        -Vous terminez avec : « Et enfin, puisque nous voulons tout spiritualiser à outrance, faut-il rappeler que Jésus lui-même, après sa résurrection, a confirmé qu’il y aurait bien, par la volonté souveraine DU PERE, une restauration du royaume terrestre d’Israël (Actes 1:6-7) ? Essayons de rester fidèle aux paroles du Maître, même quand il dit des choses qui ne nous conviennent pas… »
        -> Désolé mais je ne partage pas ce que vous dites sur actes 1:6-7, et je pourrai vous renvoyer exactement ce que vous dites à la fin, « Essayons de rester fidèle aux paroles du Maître, même quand il dit des choses qui ne nous conviennent pas… »
        Restons en là. Merci tout de même de m’avoir laissé m’exprimer.
        Cordialement.

        -P.S : Cela nécessiterai une étude qui peut-être faite par chacun, ce n’est pas le lieu ici.
        Je mets ci-joint un lien où un frère parle en détail de ce qui concerne la promesse du retour : à parti de la page 7 : https://www.lepaindevie.eu/images/pdf/EtudesBibliques/ParLivre/Apocalypse/Volet_n2_Apo.6c-web.pdf

        -Et si Jérôme le permet voici quelques liens qui peuvent permettre d’approfondir le sujet :
        https://www.youtube.com/watch?v=m1hRfa6RR-U
        https://www.youtube.com/watch?v=ZEcdMQVsfiE
        http://www.egliseduchrist-deodat.com/bibliotheque/enseignements/israel.pdf
        http://larevuereformee.net/articlerr/n233/jesus-le-messie-et-leglise-versus-israel

        – Je réitère ma remarque de mon précédent commentaire : Les promesses du retour d’exil, étaient liées (voire conditionnées) à la repentance de tout le peuple et à l’obéissance et à la pratique de la loi, lisez les textes c’est pratiquement systématique. Je ne vois rien de semblable qui soit arrivé en 1948 à la création de l’état d’Israël, jusqu’à aujourd’hui. ».

        • J-Christophe B bonjour ,

          Je retiens la fin de ce texte écrit par ce professeur de nouveau testament :
          «  L’échec d’Israël, que l’on voit à toutes les pages de l’Écriture, ne nous permet aucune attitude de supériorité, car il n’est, en réalité, que le miroir de notre échec à tous, en tant qu’hommes et femmes pécheurs. Aussi le titre de « verus Israel « ne saurait se dire ou s’approprier autrement que comme une action de grâce, envers Dieu qui nous l’a accordé, dans son Fils… et comme une invitation à être, en lui, ce partenaire fidèle, cette « lumière des nations », pour que son salut « parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Es 49.6).

          Conclusion , Israël reste bien le prototypé humain qui a besoin de Dieu pour exister et le démontrer au monde entier .
          La venue du Messie n’a fait qu’ accomplir les promesses faites d’abord à Israël, puisque c’est le berceau d’Israël qui permet à Dieu d’enfanter son Fils premier né, dans une culture spirituelle qui s avère être la seule spiritualité porteuse de vie et de résurrection puisque révélant le vrai Dieu .

          Donc Dieu le Père offre un juif Jésus , sont fils , au sein même d’une histoire et d’une culture spirituelle qui permet aux nations de découvrir que ce juif Jésus , n’est pas né dans n’ importe quelle culture venant des nations païennes , mais d’un peuple mis à part, pour permettre à Dieu de donner naissance à un homme qui rassemblera le tout Israël de Dieu le Père, par le don de sa vie et sa résurrection .

          Conclusion, Dieu étend Israël et ses promesses aux nations, par la découverte de la foi au fils de Dieu juif, né au cœur du peuple d’Israël, appelé à bénir toutes les nations .

          Genèse 32
          …27Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. 28Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. …

          Je ne vois pas par quelle alchimie ce Jésus sauveur juif , qui porte sa judaïté avec triomphe puisqu’il est ressuscité , devrait tourner le dos au peuple que son Père et le Saint Esprit ont choisi pour le faire naître et incarner la vraie judaïté inventé par Dieu lui même .

          Du point de vue humain Monsieur D. Cobb (professeur de Nouveau testament et de théologie pratique à la Faculté libre de théologie réformée d’Aix-en-Provence.) s’en tient au texte certes, mais il lui manque la dimension du Saint Esprit qui permet de recevoir la révélation spirituelle du Seigneur , pour comprendre la pédagogie de Dieu et du Saint Esprit qui enfantent ensemble le tout Israël de Dieu .

          Pourtant en Romains 11 la pensée spirituelle de Paul l’Apôtre est très claire, et je suis étonnée de ne pas trouver cette référence …..un oublie sans doute !

          https://www.biblegateway.com/passage/?search=Romains%2011&version=LSG

          Je vous conseille de lire un livre : ISRAËL chance de civilisation , de Jacques Ellul, préfacé par un juif : Yves Chevalier Messianique .

        • Bonjour Jean-Christophe,

          Merci d’avoir pris le temps de répondre de façon argumentée.
          Je me permets juste de rebondir sur quelques points avant, en effet, qu’on en reste là.

          Je partage votre rejet de cette philosophie qui consiste à voir l’Eglise comme une « parenthèse », alors qu’elle est au contraire l’aboutissement du dessein éternel de Dieu. Par contre je trouve amusant (et symptomatique ?) que tous les versets que vous citez pour illustrer la réalité du « peuple » de l’Eglise, concernent précisément Israël 🙂 Mais passons.

          Je maintiens que beaucoup d’arguments « spirituels » et « bibliques » chez les chrétiens non-juifs (je ne parle pas de vous, ne connaissant pas votre coeur) ne servent en réalité qu’à masquer une jalousie et une inimitié contre les juifs et, partant, contre l’Etat d’Israël. Le problème de cette inimitié, c’est qu’elle est de nature spirituelle (c’est là que l’on voit comment les choses « terrestres » sont connectées aux choses « spirituelles », et sans vouloir parler à sa place, il me semble que c’est exactement ce que Jérôme tente d’exposer dans l’article qui suscite cette discussion). Après tout, d’où vient notre motivation à contester la légitimité de l’existence de l’Etat d’Israël devant Dieu (et je dis bien « devant Dieu », puisque la question est de savoir si cet Etat est le fruit de l’accomplissement de promesses divines, ou une construction purement humaine et sans rapport avec le dessein de Dieu) ? ne faisons-nous pas que répéter ce que le monde (animé d’une haine génocidaire envers Israël) nous demande de croire ?

          Je terminerai par une dernière considération (encore une fois, mon propos n’a plus rien à voir avec vous, Jean-Christophe, il s’inspire seulement des échanges de ce fil de discussion) : Dieu a soumis l’Eglise à bien des tests au cours des siècles (je considère d’ailleurs que la problématique exposée par Paul dans Romains 11 est l’un des tout premiers). Et elle a échoué à beaucoup d’entre eux (le constantinisme, dont le Sarment parle par ailleurs, est un bon exemple).
          Je suis convaincu que l’un des derniers tests auxquels l’Eglise majoritairement « non-juive » aura à se confronter, est précisément la question de son rapport à l’Etat d’Israël, qui suscite (comme annoncé prophétiquement, n’en déplaise à Jean-Christophe sur « mes » interprétations) une vague de détestation et d’opposition quasi-universelle. Il me semble que, si l’Eglise croit dans l’accomplissement final de la prophétie de Romains 11 et de Zacharie 12:10, alors sa responsabilité est d’intercéder auprès de Dieu en faveur de la repentance et de la réconciliation finale d’Israël – cet événement ultime qui parachèvera le plan de la Rédemption démarré par Dieu en Eden.
          Manquer cela, collectivement, n’est-ce pas manquer quelque chose de fondamental dans l’intention de Dieu ?

        • Bonjour Jean Christophe

          J’ai réfléchi à votre réitération et j’aimerais y répondre, non pour polémiquer, comme vous le disiez en introduction de votre premier commentaire, mais pour apporter ce qui me semble être un éclairage important.

          Vous dites : « Je réitère ma remarque de mon précédent commentaire : Les promesses du retour d’exil, étaient liées (voire conditionnées) à la repentance de tout le peuple et à l’obéissance et à la pratique de la loi, lisez les textes c’est pratiquement systématique. Je ne vois rien de semblable qui soit arrivé en 1948 à la création de l’état d’Israël, jusqu’à aujourd’hui».

          Premièrement, je crois que ce n’est pas à cause de la repentance mais à cause de la miséricorde divine qu’Israël est revenu de son premier exil. C’est important de le rappeler, même si nous avons raison de penser qu’ils se sont forcément repentis, en comprenant et en subissant le jugement dont ils faisaient l’objet.
          Le processus est le même pour l’ouverture du chemin du retour, depuis Herzl jusqu’à 1948. La dispersion venait de Dieu, et le retour ne peut se faire hors sa volonté.

          Deuxièmement, je crois qu’il faut élargir votre cadre : le statut d’Israël d’aujourd’hui et de la fin est clairement défini par des prophéties mais si vous restez enfermé dans le sujet de l’exil et du retour, vous ne les verrez pas. Nul ne conteste que l’Israël actuel ne donne pas les signes d’un retour spirituel, hormis le mouvement messianique minoritaire. Nous sommes donc dans une parenthèse. Mais durant cette parenthèse, Dieu reste fidèle à la promesse faite à Abraham, même si le Messie est toujours rejeté. C’est un effet de la volonté de Dieu que « Jérusalem reste à sa place » (Zac. 12/6) alors que nous sommes dans le temps où cette ville est « une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour » et « une pierre pesante pour tous les peuples » (12/2 et 3).

          Troisièmement, le rétablissement spirituel de l’Israël actuel est prophétisé et relève lui aussi de l’intention divine, avant de relever de la repentance :  » Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un Esprit de grâce et de supplication et ils tourneront leurs regards vers moi, celui qu’ils ont percé … En ce jour-là, une source sera ouverte pour la maison de David et les habitants de Jérusalem … En ce jour-là dit l’Éternel des armées, j’exterminerai du pays les noms des idoles … Voici le jour de l’Éternel arrive … Je rassemblerai les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem … L’Éternel paraîtra et il combattra ces nations … ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers qui est vis-à-vis de Jérusalem »

          La conclusion qui s’impose, c’est qu’Israël occupe toujours une place importante dans l’agenda prophétique de la fin. Et que « tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem seront frappés par Dieu » (14/12), même si, à vues humaines, l’Israël que nous voyons n’est pas celui qu’il devrait être.
          Le retour de 1948 est une étape, un préalable à l’action finale. C’est assez évident, et ça n’affecte en rien la question de l’Église.

          • Le temps de l’exil de 70 ans avait été prophétisé par Jeremie 29v10 Dieu accompli sa Parole fidelement
            Le temps des nations a été prophétisé par Jesus dans luc 21v24 le temps des nations s’est accompli et Israël le figuier v29 à repousser et par la suite « tous les arbres » d’autres nations qui ont obtenu l’indépendance notamment ce qui étaient sous protectorat anglais et français.

            Oui c le Seigneur qui est a l’initiative et à l’accomplissement et la foi et l’intercetion viennent quand Dieu réveil ses serviteur et servantes pour prendre connaissance de la vérité comme Daniel pour la fin l’exil.

  • On connait tous bien l’histoire des ossements desséchés sur lesquels Ezéchiel prophétise pour que l’Esprit souffle sur eux et les fasse revivre, mais on prête peu d’attention à la suite, cette histoire de 2 bois qui s’unissent pour former une seule pièce :

    Ez37 :16 –27 Et toi, fils de l’homme, prends une pièce de bois, et écris dessus : Pour Juda et pour les enfants d’Israël qui lui sont associés. Prends une autre pièce de bois, et écris dessus : Pour Joseph, bois d’Éphraïm et de toute la maison d’Israël qui lui est associée. Rapproche-les l’une et l’autre pour en former une seule pièce, en sorte qu’elles soient unies dans ta main. Et lorsque les enfants de ton peuple te diront : Ne nous expliqueras-tu pas ce que cela signifie ? Réponds-leur : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d’Éphraïm, et les tribus d’Israël qui lui sont associées ; je les joindrai au bois de Juda, et j’en formerai un seul bois, en sorte qu’ils ne soient qu’un dans ma main. Les bois sur lesquels tu écriras seront dans ta main, sous leurs yeux. Et tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, je prendrai les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et je les ramènerai dans leur pays. Je ferai d’eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d’Israël ; ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes….Mon serviteur David sera leur roi, et ils auront tous un seul pasteur. Ils suivront mes ordonnances, ils observeront mes lois et les mettront en pratique. Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob, et qu’ont habité vos pères ; ils y habiteront, eux, leurs enfants, et les enfants de leurs enfants, à perpétuité ; et mon serviteur David sera leur prince pour toujours….Et les nations sauront que je suis l’Éternel, qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera pour toujours au milieu d’eux.

    Ce passage ne peut pas être spiritualisé. Il parle clairement du retour de toutes les tribus d’Israël dans leur pays terrestre et de la réunion de toutes les tribus pour ne former plus qu’une seule nation. David sera leur roi, est-il dit, mais il est évident qu’il ne peut pas s’agir du David qui régnait sur Israël avant qu’il n’y ait eu le schisme divisant le pays en 2 parties irréconciliables sous Roboam. Il s’agit donc du Fils de David, de Celui qui est “notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.” Eph2:15-16

    C’est une prophétie qui n’a pas encore vu son accomplissement, cette réconciliation entre Juda et les tribus représentées par Ephraïm. Elle s’accomplira quand toutes les tribus revenues dans le pays promis, viendront au pied de la Croix reconnaissant en Jésus leur Messie et leur Roi et ainsi elles ne seront plus qu’un seul homme nouveau, en union avec l’église. Et alors toutes les nations seront obligées d’admettre que l’Eternel existe et qu’Il habite au milieu des juifs. Et ils seront en bénédiction pour la terre entière d’une façon tout à fait extraordinaire. Ro11 :12 “Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous.”

  • 13 octobre 23 : « Le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé les «pays musulmans et arabes» à «se coordonner» pour «stopper les crimes» d’Israël contre Gaza, a indiqué jeudi, la présidence. «Aujourd’hui, tous les pays musulmans et arabes et tous les peuples libres de la terre doivent se rassembler et se coordonner, afin de stopper les crimes du régime sioniste contre la nation palestinienne opprimée», a déclaré M. Raïssi au cours d’un appel téléphonique à son homologue syrien Bachar el-Assad, tard mercredi, selon le communiqué publié jeudi. «Sur cette base, la République islamique d’Iran va essayer de mettre sur pied cette coordination aussi vite que possible en contactant les dirigeants des pays musulmans», a-t-il ajouté. Source : leMatin.ch

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