Le Christ incomparable
Il n’a jamais écrit de livres, cependant aucune bibliothèque ne pourrait contenir tous les ouvrages dont il est le sujet. Il n’a jamais composé de musique, pourtant le nombre de mélodies dont il est le thème est tel, que tous les compositeurs réunis n’en viendraient pas à bout.
Il n’a pas fondé d’école, pourtant toutes les universités du monde ne pourront jamais se vanter d’avoir rassemblé autant de disciples.
Il n’a jamais exercé la médecine, mais qui donc pourrait dire le nombre de coeurs et de corps, brisés par la souffrance, guéris par lui.
Il n’a jamais commandé une armée ni enrôlé un soldat, ni manié d’arme, cependant aucun chef n’a levé plus de volontaires.
Combien de rebelles ont soumis leur volonté à la sienne, sans une parole de sommation de sa part, sans un geste de violence, par le seul pouvoir de sa douceur.
Il a changé son vêtement royal pour la tenue de l’humble artisan. Par amour pour nous, il s’est fait pauvre, et combien pauvre !
Il a dormi dans la crèche d’un autre. Il a traversé le lac de Génésareth dans la barque d’un autre. Il a fait son entrée à Jérusalem sur l’âne d’un autre. Il a été enseveli dans la tombe d’un autre.
De grands hommes ont paru et sont tombés dans l’oubli. Lui seul ne passe pas. Hérode n’a pu le tuer, ni Satan le faire échouer. La mort même n’a pu le détruire, ni le tombeau le retenir.
Il est le Christ incomparable, «l’Admirable» annoncé par les prophètes, dès les temps anciens.
Il est le grand miracle de l’histoire de la race humaine : sur son visage d’homme rayonne la gloire éternelle du Dieu Très-Haut.
Sur la croix des esclaves et des criminels, il est mort pour vous, comme pour moi, d’une mort horrible et pleine d’angoisse, écrasé sous le poids affreux de notre péché …
Patiemment, année après année, sur les sentiers du doute où vous vous éloignez de lui, il vous a cherché, et vous ne le saviez pas … Maintenant ne tardez plus : ouvrez-lui votre coeur. Aujourd’hui, il voudrait vous entendre l’appeler : «Mon Sauveur !».
Souviens-toi de ton créateur … avant que les jours mauvais arrivent … avant que s’obscurcisse le soleil … car l’homme s’en va vers sa demeure éternelle …
Edmond Gérard, Pasteur