PRÉSENTATION DE LA VOIE INTERNATIONALE (du fondateur Paul Wierwille)
par elle-même accompagnée de commentaires et mises en lumière des paradoxes, en italique.
A. La Voie Internationale (The Way International)
Pour la Gloire de Dieu et l’exactitude de Sa Parole
« La Voie est une communion des adeptes du Seigneur Jésus-Christ pour la manifestation de la vie dans l’abondance. Un adepte de la Voie est rempli du saint-Esprit et manifeste la puissance d’en haut, saint-Esprit, et se prévaut librement des réunions de communion pour nourriture spirituelle et croissance. La communion de La Voie est cimentée ensemble par l’Esprit de Dieu avec chaque croyant étant transformé par le renouvellement de son intelligence selon la Parole de Dieu ».
La VOIE se présente aux chrétiens qui sont mis en contact avec elle comme un ministère formateur des réalités spirituelles bibliques. L’accent est mis sur un programme de lecture et de compréhension de la Parole de Dieu qui amènera à mieux saisir le plan de Dieu, par des moyens simples et personnalisés, et une conduite dans les Écritures plus profonde et plus précise : tel est le programme, telle est «la carte de visite» du responsable de la VOIE.
«La Voie est une communion des adeptes du Seigneur Jésus-Christ pour la manifestation de la vie dans l’abondance. Un adepte de la Voie est rempli du saint-Esprit».
n’a fallu que deux phrases à la VOIE, dans la présentation d’elle-même et de son programme, pour trahir son dessein caché, qui se manifestera au fil des lignes et des ouvrages avec de plus en plus de force : «la VOIE est une communion des adeptes de Jésus-Christ … Un adepte de la VOIE est …». Alors que le rôle de tout enseignant fidèle et rigoureux est de faire des nations des disciples de Christ, la VOIE trahit son intention dans un premier lapsus révélateur : faire des adeptes. Comme souvent dans ces circonstances, la VOIE ne manquera certainement pas de corriger sa déclaration, et il y a fort à parier que nous ne trouverons bientôt plus cette erreur dans sa présentation !
«La communion de La Voie est cimentée ensemble par l’Esprit de Dieu avec chaque croyant étant transformé par le renouvellement de son intelligence selon la Parole de Dieu».
D’après Ephésiens (4/16), le ciment de l’Église est l’amour de Dieu qui unit harmonieusement l’ensemble du Corps de Christ. Or la VOIE peut être ici prise en flagrant délit de mensonge, puisqu’elle développe son activité soigneusement en marge de l’Église, préférant créer de nouvelles cellules (sous de nobles prétextes) que de joindre ses forces à l’Église existante. En réalité, la communion de la VOIE n’est possible qu’avec ceux et celles qui la rejoignent. Avec les autres, la VOIE est en contradiction, voire en conflit, pour sa manière d’aborder la pensée divine du Corps, mais aussi pour les interprétations de la Vérité qu’elle véhicule.
« 1. Notre But »
« La Voie Internationale est un ministère de recherche, d’enseignement et de communion bibliques. Jésus-Christ EST « la voie » et le but singulier de La Voie Internationale est de rechercher les Écritures afin de comprendre l’exactitude inhérente et infaillible concernant Jésus-Christ, LA VOIE, le but de La Voie Internationale est d’enseignener les vérités de ces recherches bibIiques à d’autres et de vivre les principes de la Parole de Dieu. Le ministère de la VOIE s’efforce de mettre cette connaissance de Jésus-Christ et des Écritures à la disposition de chaque communauté à travers le monde, et c’est là le sens et la signification de « La Parole à travers le monde ».
Cette déclaration est conçue pour être lue par des gens qui ne connaissent rien encore de la VOIE. Elle est destinée à rassurer et à montrer ce mouvement sous un jour favorable. En réalité, la VOIE est nettement séparée de l’Église de Jésus-Christ parce qu’elle en a été rejetée. Elle existe par elle-même, bien décidée à propager des «vérités» qui n’ont pas de place dans l’Église car si elles y étaient prêchées, elles seraient immédiatement condamnées par les responsables et enseignants. Il suffit pour cela de lire l’abondante littérature de son fondateur et prophète, Paul Wierwille (Puissance pour la vie abondante).
En réalité, la VOIE Internationale dont l’implantation française est en essor, est épinglée par le rapport d’enquête sur les sectes N° 2468, présentée par Alain Gest à l’Assemblée Nationale le 22 décembre 1995.
Ce mouvement a été créé par Victor Paul Wierwille en 1947 sous le nom de «Chimes Hour Youth Caravan» dont le nom fut changé en «The Way, inc» en 1955, pour être changé encore en «The Way International» en 1975.
Il regrouperait 40 000 à 50 000 membres dans le monde. Son siège central est à New Knoxille, Ohio (USA). Une filiale Française est basée à Reims.
Ce mouvement est cité dans le livre de Jean-Pierre Bayard «Les sociétés secrètes et les sectes» (Editions Philippe Lebaud, page 200).
Des anciens adeptes et anciens responsables ont dénoncé les fonctionnements du mouvement en créant un journal appelé «NO WAY OUT» of The Way International, où sont dénoncés les comportements sexuels et les dépenses pharaoniques des responsables du mouvement.
Parmi les « vérités » enseignées par la VOIE internationale, la doctrine du baptême est revisitée. Le baptême d’eau aurait été un ratage apostolique puisque la baptême du Saint-Esprit devait en prendre le relais.
Chaque verset est réinterprété par des enseignants formés pour retourner les Ecritures et dispenser une information présentée comme nouvelle. Ils sont formés également pour rencontrer les opposants insuffisamment fondés dans les Ecritures, car ils rencontrent des contredisants parfois vigoureux. Mais cela ne les empêche pas de glanner quelques adeptes, souvent parmi les déçus des églises.
A l’usage de ce sujet particulier, nous nous permettons de joindre cette note spécifique :
ÉTUDE SUR LE BAPTÊME CHRÉTIEN TEL QU’IL EST DÉCRIT DANS LA BIBLE
à l’attention de ceux qui seraient tentés de penser que le baptême par immersion n’a plus lieu d’être.
Certains pensent que le baptême n’a plus lieu d’être, et que cette pensée se justifie dans la Bible. Les allusions «au baptême» avant la mort et la glorification du Seigneur Jésus-Christ se rapporteraient au baptême dit «de repentance» institué par Jean-Baptiste, et serait devenu caduque par la venue du Saint-Esprit. Ainsi, le jour de la Pentecôte serait le point de départ d’un nouveau baptême, celui du Saint-Esprit, rendant inutile le baptême d’eau.
Si tel était le cas, nous ne pourrions plus trouver d’exemple de baptême d’eau dans le Nouveau testament Post-Pentecôte, car les acteurs principaux de l’époque y auraient renoncé. Mais comme on le constatera avec les versets collectés ci-après, il n’en est rien.
Le point de rencontre de tout chrétien aimant Dieu s’établit dans la Bible. Si vous ne croyez pas que : «Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice» (2 Timothée 3:16), alors ne continuez pas à lire cette étude, c’est inutile. Mais si vous croyez que la Bible contient les réponses aux questions de la Foi, alors méditez ce que les Ecritures exposent sans équivoque. Les versets relatifs au sujet du baptême sont cités en italique, et accompagnés d’un court commentaire.
(Marc 16/16)
«Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné».
(Matthieu 28/19)
«Jésus s’étant approché leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc, et faites de toutes les nations des disciples, les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit».
(Actes 2/38)
«Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause du pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit».
Cette déclaration de Pierre à la Pentecôte est très claire, car elle distingue nettement deux baptêmes, et non un seul qui ne serait plus que celui du Saint-Esprit. L’ordre est le suivant :
1) Repentez-vous
2) Soyez baptisés au Nom du Seigneur Jésus-Christ
3) Et ensuite, ces deux actes accomplis, vous recevrez le baptême du Saint-Esprit.
(Actes 8/15, 16)
«Pierre et Jean, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit, car il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés pour le nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit».
Nous avons ici un exemple intéressant qui ne fait pas allusion au baptême de Jean, dit «de repentance», mais au baptême «pour le nom du Seigneur Jésus» qui n’a pas provoqué de baptême du Saint-Esprit … Pierre et Jean vont remédier à cela en priant et en imposant les mains, et ils recevront le Saint-Esprit. Par cet exemple, le nombre des baptême s’élève à 3.
En résumé, ce passage post-Pentecôte est une preuve que le baptême d’eau se pratiquait encore après la mort et la résurrection de Jésus.
(Actes 10/48)
«Alors Pierre dit : Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? Et il ordonna qu’ils soient baptisés au nom du Seigneur».
Cet exemple est sans doute le plus emblématique de l’utilité pour les apôtres du baptême d’eau : ceux dont parle Pierre ont en effet reçu le baptême du Saint-Esprit indépendamment du baptême d’eau. C’était l’occasion pour Dieu de nous montrer que le baptême d’eau n’était pas «obligatoire» pour être baptisé de l’Esprit. Hé bien non ! Pierre, acteur principal de la Pentecôte, va baptiser d’eau ces personnes. C’est la preuve biblique que ceux qui enseignent que le baptême d’eau n’a plus à être pratiqué sont de faux docteurs.
(Actes 19/4, 5, 6)
«Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient».
Encore une mise en présence de trois baptêmes : celui de Jean, celui du Seigneur Jésus-Christ, et celui du Saint-Esprit. Paul ne fait pas dans le raccourci, et pas plus que Pierre ne fait l’économie du baptême d’eau avant d’imposer les mains pour la réception du Saint-Esprit.
(Actes 8/36)
«Quest-ce qui empêche que je sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le fils de Dieu. Il fit arrêter le char, Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque».
Cet exemple de baptême se produit après la réception du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte.
(Actes 9/18)
«Au même instant, il tomba de ses yeux (Paul) comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé».
Même les «grands» instruments de Dieu entrent dans le chemin des disciples, par le baptême.
(Romains 6/3 à 8 et 11 à 13)
«Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le Christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts pour la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Car si nous avons été identifiés avec lui pour la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi dans la ressemblance de sa résurrection; sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. Car celui qui est mort est justifié du péché. Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui …».
Si le baptême d’eau est dépassé à l’heure où l’apôtre Paul écrit ces lignes, alors sa métaphore est très mal choisie, car nous comprenons au travers de ses mots que c’est bien notre immersion dans l’eau qui est le reflet symbolique de notre ensevelissement avec le Seigneur. Et c’est toujours notre sortie de l’eau, dans laquelle nous avons accepté d’être plongés, qui est l’annonce de notre résurrection «prophétique», avec Lui ! Paul ne peut pas parler ici du baptême du Saint-Esprit qui, nous le savons, «ne nous enseveli tpas avec Jésus», mais nous élève au contraire vers Lui.
(Colossiens 2/9 à 13)
«Car en lui (Christ) habite toute la plénitude de la divinité corporellement. Et vous êtes accomplis en lui, qui est le chef de toute principauté et autorité, en qui aussi vous avez été circoncis d’une circoncision qui n’a pas été faite par la main, mais dans la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : ayant été ensevelis avec lui dans le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendu la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses».
Même image que dans le passage précédent.
(Ephésiens 5/26)
«… Christ a aimé l’église et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette église glorieuse, sans tache ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable».
Une métaphore du baptême d’eau qui n’aurait pas lieu d’être si Paul avait décidé de penser que ce baptême était «dépassé» ou inutile.
(1 Pierre 3/17 à 22).
«Mieux vaut souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu; Il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant quant à l’Esprit, dans lequel il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau.Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ; il est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances lui ont été soumis.
Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée»
De nombreuses années après la Pentecôte, l’apôtre Pierre éprouve le besoin de reparler encore du baptême d’eau en rappelant à ceux qui voudraient le pratiquer qu’il contient une dimension spirituelle immense, et ne concerne pas les choses du corps, ni les souillures physiques. C’est parce que Pierre reconnaît son importance que le baptême d’eau est encore cité par lui.
(Ephésiens 4/5)
«Il y a un seul Dieu, une seule foi et un seul baptême»
Ce verset à lui seul ne pourrait être employé pour justifier une théorie qui serait contredite par d’autres versets. La Vérité Biblique est une somme d’enseignements qui construisent un ensemble harmonieux et stable «La somme de ta parole est la vérité» ( Psaumes 119:160).
LA CONCLUSION DE CETTE ÉTUDE, C’EST QUE LA BIBLE EST TRÈS CLAIRE SUR LE SENS DU BAPTÊME D’EAU ET SON IMPORTANCE. JAMAIS AUCUN AUTEUR DU NOUVEAU TESTAMENT N’A OSÉ DIRE, CLAIREMENT OU PAR SOUS-ENTENDUS, QUE LE TEMPS DU BAPTÊME D’EAU ÉTAIT RÉVOLU. AUSSI, CEUX QUI AURAIENT CETTE AUDACE SE CLASSERAIENT EUX-MÊMES DANS LA CATÉGORIE DES FAUX DOCTEURS, QUI N’ENSEIGNENT PAS LA VÉRITÉ AVEC DROITURE.
2 Corinthiens 2:17
«Car nous ne sommes pas comme plusieurs, qui frelatent la parole de Dieu;
mais avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, nous parlons en Christ».