Ce que les hommes de Dieu en ont dit
« Quand un pasteur a conduit une église aussi loin que lui permettait sa propre expérience dans les choses spirituelles, il s’arrête là; jusqu’à ce que son expérience se soit approfondie, qu’il se soit reconverti, que son coeur ait été brisé de nouveau, et qu’il ait fait de nouveaux pas dans la vie divine et dans l’expérience chrétienne, il ne pourra plus être un instrument pour faire progresser ses paroissiens. Il peut prêcher la saine doctrine, car un pasteur inconverti peut en faire autant. Mais, après tout, sa prédication manquera de cet aiguillon qui s’attaque aux consciences, de cette portée pratique et de cette onction qui seules peuvent satisfaire un chrétien spirituel. »
Charles FINNEY
« La prédication qui tue peut être, (et souvent même est), orthodoxe dogmatiquement, inviolablement orthodoxe (conforme à la vérité). Dans le système chrétien, onction veut dire être revêtu du Saint Esprit; c’est la préparation d’une personne pour l’oeuvre de Dieu. L’onction est la capacité divine par laquelle le prédicateur atteint le but particulier et salutaire de la prédication. Sans cette onction, il n’y a pas de véritables résultats spirituels.
Les résultats et la puissance de la prédication ne peuvent s’élever au-delà des résultats d’une parole non sanctifiée. Sans l’onction du Saint Esprit, l’Evangile n’a pas plus de puissance pour se propager que n’importe quel autre système de vérité. C’est le sceau de sa divinité. L’onction dans le prédicateur met Dieu dans l’Evangile. »
Charles SPURGEON
« Peu importe le degré de leur sincérité, les ministres sans discernement sont sûrs d’errer… Leurs conclusions sont inévitablement fausses, parce que leurs raisonnements sont mécaniques et sans inspiration. Ce sont de misérables conseillers, des docteurs sans valeur. »
A.-W. TOZER
« Ce dont l’église a besoin aujourd’hui n’est pas plus ou de meilleures « mécaniques », non plus que de nouvelles organisations, ou plus et de nouvelles méthodes; mais ce dont elle a besoin aujourd’hui, ce sont des hommes dont l’Esprit de Dieu puisse se servir, des hommes de prière, des hommes puissants dans la prière. L’Esprit ne se répand pas au travers des « méthodes » , mais au travers des hommes. Il ne vient pas sur des organisations, mais sur des hommes. Il n’oint pas des plans, mais des hommes, des hommes de prière.
Les prédicateurs ne doivent pas être des faiseurs de sermons, mais des faiseurs d’hommes ; et celui-là seul est compétent pour un tel travail qui est lui-même devenu d’abord un homme et un saint. »
E.M. BOUNDS