Jean-Christophe Huet – extrait de « Être bien connecté dans un monde qui change »

 

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Il n’y a plus d’interminables « Salam alek » depuis l’arrivée du téléphone portable au Tchad. Pourtant, traditionnellement, les salutations chez les arabes tchadiens pouvaient durer jusqu’à 7 minutes (!). Mais l’arrivée de nouveaux outils a changé la façon de communiquer. Car, à force de voir leur crédit téléphonique être épuisé avant d’avoir pu évoquer l’objet de leur appel, l’usage a dû changer. 

En est-il de même pour les médias numériques sociaux ? Ces nouveaux supports de communication changent-ils aussi non seulement la forme mais aussi le contenu de ce que nous transmettons ? Sachant que Dieu désire bénir de génération en génération, ces mutations technologiques et culturelles interrogent notre perspective biblique de la communication en général et de la transmission en particulier. En France, 40% des 9-10 ans ont désormais un smartphone (forte augmentation depuis 2020 (où ils n’étaient que 29%) et 26% des 7-8 ans avaient un smartphone (forte augmentation depuis 2020 où ils n’étaient que 15%). En suisse (donnée 2021^[1]), 25 % des 6-7 ans, 60 % des 10-11 ans et 77 % des 12-13 ans ont un smartphone. Au total, 47 % des élèves de primaire possèdent leur propre téléphone mobile, 24 % des 6-13 ans ont accès à Internet depuis leur chambre et 11 % des élèves de primaire disposent d’un ordinateur personnel dans leur chambre. 

On le voit, Les chiffres ont presque doublé en un année. Les médias sociaux entreront, quoiqu’on en pense, dans la vie de nos enfants et plus tôt qu’on ne le pense. Qu’ils entrent par la petite porte (à l’insu des parents) ou par la grande (dans un cadre familial), que faut-il faire pour préparer les enfants à cette immersion ?

État des lieux de l’évolution de la communication

Plus qu’un changement climatique, on assiste à des mouvements tectoniques avec l’apparition de nouveaux continents, de nouveaux peuples, de nouvelles langues, de nouvelles croyances. Nés dans un monde virtuel, ils émergent aujourd’hui dans le monde réel ! 

Une jeune chrétienne me disait récemment que si elle devait choisir entre sauver la vie d’un être humain et son animal de compagnie, elle n’était pas sûre de savoir qui elle sauverait en premier. Sans juger les nouvelles générations, nous devons être conscient que l’ère post-moderne a suscité un éclatement des valeurs en occident. Le socle culturel de valeurs d’inspiration judéo-chrétienne s’en va à la vitesse d’un TGV ainsi qu’une certaine vision universaliste de l’homme.

Fini le temps où, en occident, tout le monde pensait à peu près la même chose et ne remettait pas ou peu en question la doxa culturelle commune. L’émergence des nouvelles technologies de communication, a permis de générer une masse considérable d’écrits, d’idées, de sentiments, d’avis sur tout. L’expression des émotions et des idées, autrefois apanage d’une élite cultivée, s’offre aujourd’hui à tous. Quant aux contenus, tout le monde peut être écrivain pour le meilleur comme pour le pire. Ce qui est un fabuleux outil d’expression pour une démocratie vivante se révèle être aussi une poubelle à ciel ouvert. Alors que la Bible nous recommande, « que ta bouche ne chante pas tes louanges, laisse aux autres le soin de le faire » (Pv 27:2), les médias sociaux, eux, célèbrent le selfie et l’auto-promotion. 

Le volume des données est tel que plus personne ne peut appréhender ce qui est dit, écrit, exprimé. La sélection de ce qui peut être vu est sous le contrôle d’algorithmes mathématiques imparfaits conçus pour des objectifs à intérêts multiples, variés et parfois contradictoires tant au niveau social et culturel qu’économique et politique. Au-delà de ces algorithmes se pose la question des valeurs qui les sous-tendent car la capacité de s’exprimer sur tout ne rend pas forcément le monde meilleur!

Pour comprendre, aujourd’hui, la place des médias sociaux, il est important de mesurer l’évolution de la communication en occident durant ces 40 dernières années. Le développement technologique a permis une popularisation des moyens de diffusion des idées et des émotions. Les valeurs de résilience, d’abnégation, de courage et d’endurance à la souffrance propre à un monde rural, frugal sortant de 2 guerres mondiales dévastatrices ont laissé la place à une légitimation de l’expression d’émotions longtemps méprisées. La dureté de la vie ne permettait pas d’avoir le loisir de s’étendre sur ses états d’âme quand il fallait simplement… survivre !

La révolution technologique et l’urbanisation popularise les arts et l’expression des émotions. On assiste progressivement à un glissement du système de valeurs avec une volonté assumée de sortir d’une austérité judéo-chrétienne. L’émotion, plus que la vérité, est désormais au centre de la communication et est, pour beaucoup d’occidentaux, la chose qui fait « se sentir vivant ». Ses corolaires en courant philosophique (existentialisme), artistique (musique, films), et communicationnel (popularisation des radios et télévisions privées) ont ouvert la porte à vulgariser l’expression des émotions telle que le monde ne l’avait encore jamais connue. (cf. « Le temps de cerveau disponible »  (France 2 – 2002).

La caisse de résonnance qu’offrent les réseaux sociaux donne maintenant la possibilité à chacun d’exprimer ses idées et ses émotions au plus grand nombre avec une dimension potentiellement planétaire. Des systèmes de valeurs et croyances autrefois inaudibles se diffusent, s’entendent et bousculent les valeurs traditionnelles sur toute la terre. Le monde souffre d’une confrontation de valeurs sans précédent. Emergent d’autres valeurs et croyances qui ne sont ni filtrées ni validées par un éditeur ou un intellectuel gardien de la doxa. Les médias sociaux offrent ces idées et ces émotions à tous, qu’elles soient vraies ou fausses, constructives ou destructives, répandant la vie ou la mort, sans filtres, accessibles. Elles sont jugées légitimes du fait de leur seule existence. Dans cette cacophonie d’idées et d’émotions, les systèmes de valeurs s’entrechoquent. Les systèmes politiques occidentaux, héritages du judéo-christianisme, chancèlent.

Si effectivement les médias numériques ont un potentiel énorme de transmission en termes de contenu, il semble que leur usage soit également porteur de risques car le système est addictif. Le documentaire « Derrière nos écrans de fumée » de Netflix (2020) le met en lumière de façon claire avec le témoignage de plusieurs concepteurs d’algorithmes générant de la dépendance et, par voie de conséquence, une influence sur le développement psycho-cognitif et la socialisation. Des dangers nouveaux apparaissent, dont nous n’étions pas conscients il y 15-20 ans. Comment, en tant qu’éducateur, se positionner dans ce monde qui change ?

Se positionner bibliquement dans un monde qui change

En prenant un peu de recul, si vous aviez été éduqués comme vos grands-parents, vous ne seriez peut-être pas entrés dans ce que Dieu avait pour vous dans votre génération. Personnellement, si j’avais été éduqué comme mon grand-père, croque-mort, canneur de chaises et éleveur de poules pondeuses, je n’aurais probablement pas été super bien équipé pour faire le travail que je fais aujourd’hui dans ma génération. 

Face à l’impossibilité de prévoir avec précision ce que seront les défis des prochaines générations, le plus sécure est de leur transmettre l’Alliance en Jésus et la Parole. La Parole étant le combustible de l’Esprit Saint, le Saint Esprit saura toujours trouver dans la Bible la parole qui va façonner la vie d’un enfant en faisant de lui, une lettre ouverte, écrite de la main de Dieu pour être une réponse, voire même un signe divin pour sa génération. 

Ainsi, lorsqu’elle est alignée et en alliance avec le Père et le Fils, la vie chrétienne est en tension permanente entre environnement, Bible et Esprit Saint. La transmission s’opère également dans cette tension. Face au danger des « géants » qui feront face aux générations à venir, la clé est et sera toujours de rester aligné à Dieu, sa Parole et son Esprit pour que les réponses divines soient données quelles que soient les défis de leur environnement… fusse-t-il numérique ! En vivant, nous-même, au quotidien une communion à Dieu et en transmettant les principes de sa Parole dans l’amour, on prédispose l’enfant à faire de même dans sa génération. 

Nous croyons que Dieu nous a créés pour l’incarner au quotidien et apporter des réponses singulières en étant détachés de la peur d’être disqualifié aux yeux du monde. La peur d’être disqualifié nourrit l’instinct de survie qui paralyse l’émergence de tant de réponses que Dieu est prêt à nous donner dans nos générations.

La clé pour sortir de ce mécanisme inhibiteur est, en paraphrasant Romains 12 :1-2, d’offrir nos corps comme des sacrifices vivant pour être en mesure ne pas se conformer au siècle présent et être renouvelés dans notre intelligence ! Le renouvellement de l’intelligence ne peut se faire qu’au prix du renoncement à « sauver nos vies ». Il nous faut « donner » nos vies, pour que nos intelligences ne soient plus esclaves de nos craintes de mort (physique, sociale, économique, spirituelle… voire même numérique !). De plus, libérés dans nos intelligences, nous pouvons désormais nourrir une intelligence collective animée de l’Esprit pour enfanter et incarner des réponses communautaires aux défis de notre temps… C’est cela être l’Eglise dans le monde.  

La peur nourrit le repli sur soi. Si parfois, il faut se protéger, la vocation de l’église n’est pas d’être comme le dernier village gaulois retranché avec un peu de potion magique pour les « grands jours ». Même s’il est vrai qu’il y a de la beauté chez les amishs, un couple d’amis^[2] qui connait bien la Pennsylvanie et y ont de la famille me partageaient que 80% ne sont pas véritablement dans une alliance vivante avec le Christ. S’il est tout à fait légitime de vouloir échapper au père du mensonge, le diable, on ne veut toutefois pas que la conduite de nos vies soit dictée par une fuite perpétuelle du Malin ! On veut être dirigé par l’amour et une dynamique positive, constructive et non par la crainte ! 

Autre point, la Bible nous apprend à penser et agir juste. Dans 2 Timothée 3 :15-17, la Parole (et là Paul ne fait référence qu’à l’Ancien Testament) apprend à mener sa vie.  Au-delà de la connaissance du contenu de la Parole, la Parole structure la façon de penser. 

Un jour, un professeur associé à un labo de recherche en psychologie cognitive a demandé à un mon ami chrétien, Stéphane C, qui y faisait sa thèse, s’il était « un lecteur de la Bible». Après avoir entendu sa réponse positive étonnée (car il ne lui en avait jamais fait part), le professeur a ajouté : «votre structuration mentale me le dit». Quelque temps plus tard, mon ami était désigné comme meilleur chercheur de la ville de Grenoble !

On s’interroge parfois sur les raisons de la disproportion du nombre de Prix Nobel accordés aux juifs par rapport aux autres confessions et notamment à la confession musulmane. Comment une si petite proportion de la population mondiale a pu avoir tant de Prix ? Cela s’explique peut-être dans les différences entre le récit des origines exposé dans le Coran et la Bible. Il y a un parallèle entre la Sourate 2 : 29-33 (Al Baqarah) et Genèse 2 :19, là où, dans la Bible, Dieu écoute comment Adam nomme les animaux, le Coran nous met en scène l’apprentissage « par cœur » du nom des animaux par Allah. Une petite différence qui ne semble pas si importante mais qui va totalement changer la relation de l’homme avec son environnement. L’un des systèmes est fermé, et l’autre est ouvert. Effectivement, jusqu’à aujourd’hui, l’homme continue de nommer de nouvelles choses chaque jour que Dieu fait. Qu’il agisse de nouvelles étoiles, de nouvelles espèces, ou de nouveaux concepts… L’homme « nomme » et le Créateur continue de prendre acte de la parole des hommes.

Au-delà des implications éducatives, quelques éléments cognitifs^[3], induits par la consommation de médias sociaux.

La presse non spécialisée reprend et vulgarise de plus en plus souvent des découvertes scientifiques étonnantes. On sait que notre cerveau a un système algorithmique (logique) et heuristique (automatique). Le premier fait appel à nos ressources cognitives supérieures, lesquelles permettent d’évaluer correctement une situation et d’agir en conséquence. Mais il y a problème : son fonctionnement est lent et coûteux (en énergie).

À l’inverse le système automatique est économe en énergie : il fait appel à nos automatismes, nos émotions, nos envies, il met en œuvre des stratégies toute faites, très rapides, et très efficaces, sans gaspiller de ressources… C’est ce mécanisme qui nous pousse à squatter notre canapé, plutôt qu’aller à la salle de sport, qui nous incite à manger un éclair au chocolat plutôt qu’une pomme, à regarder une série plutôt qu’à lire la Bible ou un essai sur les neurosciences et la pédagogie !

Et oui ! On a tendance à toujours faire le moindre effort (Angela Duckworth in « l’Art de la Niaque »). Si cette « paresse » nous a aidé à être innovant pour diminuer les souffrances liées au travail, le problème est que ça ne nous profite pas à long terme !!
Olivier Houdé, auteur de « l’école du Cerveau », ancien enseignant et aujourd’hui spécialiste des neurosciences cognitives à la Sorbonne dit que nous avons un mécanisme de blocage (situé dans le lobe préfrontal) qui fonctionne comme un muscle ! Si on ne l’utilise pas, il s’atrophie ! Et… on se retrouve alors enfermé dans nos automatismes, nos pulsions… C’est justement ce que les écrans et les médias numériques ont tendance à faire !!! On cherche la facilité puis une forme de paresse intellectuelle peut facilement devenir le lit des préjugés, des stéréotypes, de l’égocentrisme, de notre tendance à absorber des fake news, etc…
On en arrive à une «civilisation du cocon» (Vincent Cocqueber – 2021) et l’on tombe dans la « cancel culture » car nous ne supportons plus de remettre en question nos bulles de confort où l’altérité est perçue comme une menace, on évite d’être confronté à des opinions contraires aux nôtres car tout cela est… fatigant, pour le cerveau !

Didier Pleux dans son livre «Comment échapper à la dictature du cerveau reptilien» (2021) en parle. Il fait l’inventaire des dégâts croissants que cela a, en particulier sur les plus jeunes… Il explique qu’autrefois, en tant que psychologue pour enfant, il gérait des problèmes d’estime de soi et qu’aujourd’hui, 2/3 des consultations d’enfants concernent des intolérances aux frustrations… Ainsi, les jeunes générations deviennent vulnérables, et faute d’avoir été éduquées à l’effort, elles ne savent plus gérer une réalité qui ne se plie pas à leurs désirs…. On retrouve beaucoup de youtubeurs qui surfent sur cette tendance… « pourquoi se fatiguer quand on peut avoir de l’argent en s’amusant… » (même si en réalité, ça leur demande beaucoup de travail !)

Dans les mots d’excuse de parents pour les absences de leurs enfants, on voit de plus en plus souvent : « il n’avait pas envie de se lever » ! Alors, face à cela, la carotte ou le bâton ?
« La folie est attachée au coeur de l’enfant ; La verge de la correction l’éloignera de lui » (Pv 22: 15). Sans entrer dans la polémique de ce que pourrait être la « verge de la correction », il y a, là, une réalité à gérer. Didier Pleux dit que « Le plaisir immédiat, ce n’est pas notre côté humain, c’est notre côté animal. Humaniser, c’est quitter le reptilien, savoir différer le plaisir, attendre, faire des efforts. » 

Et, bonne nouvelle ! On peut changer cela assez facilement en musclant l’inhibition : le contrôle de soi, en cassant sa routine, prendre un autre chemin pour aller au travail, faire des choix contraignants (pas trop), s’habituer à se lever dès la première sonnerie du réveil, lire la Bible, prier…

Les enfants sont également tout à fait capables d’apprendre à utiliser leur contrôle inhibiteur »… on connait, les petit jeux… « 123 Soleil », « Jacques-a-dit », « roi du silence », etc…  Le fait d’aller dans la nature est bénéfique car contrairement aux écrans, la nature ne nous agresse pas pour attirer notre attention (c’est à nous de regarder ou pas). La nature aide également à réinvestir d’autres sens que la vue. Pour retrouver le sens de l’effort, il faut retrouver le sens du réel avec des activités sollicitant le multisensoriel. Les écrans nous laissent seuls et réduisent les relations à un nombre de points de relations bi-dimensionnelles. Le « vivre ensemble » est une clé… qu’il s’agisse de scoutisme, de sport. 

Dans tous les actes de la vie, à force de répétition, même dans l’effort, les réseaux neuronaux se transforment : Endorphine, dopamine, sérotonine activent le circuit de la récompense et provoqueront le désir de répéter l’activité à l’origine de ce plaisir. 

Michel Desmurget (directeur de recherche à l’INSERM), auteur de « la fabrique du crétin digital », affirme que le langage est le « Légo » de l’intelligence, que l’attention en est la colonne vertébrale et que le sommeil remet de l’ordre dans le système. Mais les écrans à usage récréatif ébranlent brutalement ces trois choses. En une génération, on assiste à un effondrement des capacités d’expression orale ! Les enfants des milieux défavorisés consomment presque deux fois plus d’écrans que les autres. Déjà en 2017, Bill Gates avouait au Daily Mirror (GB) qu’il n’avait pas donné de smartphone à ses enfants avant l’âge de 14 ans ! Dans le documentaire de Netflix « Derrière nos écrans de fumée » (2017), la capture de l’attention est analysée et Guillaume Chaslot, docteur en intelligence artificielle de la Silicon Valley (qui a participé à la création de l’algorithme de YouTube) s’effraie « des cercles d’enfermement algorithmique » créés par le site. « Quand votre enfant est sur Youtube, dit-il, il est face à une intelligence artificielle qui étudie ses moindres clics pour lui faire perdre le plus de temps possible ».

Pour conclure, on ne peut s’empêcher de penser à Mat 10:16 « Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes ». Pour être bien connecté dans un monde qui change, il y a des réponses à apporter : bibliques et spirituelles, relationnelles et intellectuelles, psychologiques et comportementales. 

Mais, au-delà de toutes ces considérations, réalisons que nous avons un réseau qui ne souffrira d’aucune panne, d’aucune crise énergétique, d’aucune guerre : un réseau mondial à l’intelligence non-artificielle infinie qui non seulement nous connecte les uns aux autres mais qui sert d’autres appétits que ceux de la chair, qui sert l’intention d’un Dieu d’amour qui désire créer, restaurer et utiliser des liens profonds, relationnels pour plus d’amour, de justice, de joie, de paix, de sagesse, pour plus d’intelligence collective dans les réponses à apporter aux souffrances du monde qui nous entoure. Apprendre à vivre en communion avec l’Esprit Saint reste et restera pour toujours la meilleure arme pour être dans ce réseau et accompagner les changements de ce monde pour plus de son règne.

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Jean-Christophe Huet,  16.08.22, Chargé de développement pour l’ACSI(Association internationale des écoles chrétiennes) en Afrique centrale et l’Océan Indien Francophone, auteur de « Un espoir pour l’école « . Avec son épouse Claudia, formateurs à JEM Burtigny.

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^[1] https://www.jeunesetmedias.ch/medias/jeunes-et-medias-faits-et-chiffres

^[2] Moses et Johanna Kariuki, JEM Kenya. Johanna est une descendante d’amishs

^[3] Ce chapitre reprend des données disponibles en Août 2022 trouvé dans différents journaux (le Point, Libération, presse anglo-saxonne) sortis durant les 18 mois précédent ce partage