Les partisans d’une vision eschatologique influencée par le conspirationnisme ont coutume de revisiter les parties mystérieuses des Écritures pour y greffer leurs interprétations mélangées. Et communiquer abondamment sur le sujet. Il est procédé ici à une critique d’une de leurs assertions, en cherchant à conserver notre centre de gravité dans les Textes inspirés, et en refusant d’intégrer les théories douteuses, souvent propagées par des esprits influencés par l’occultisme.
Le passage en question ici a excité l’imaginaire des exégètes de toutes les époques et conserve encore son statut d’énigme. Tous ceux dont les attaches bibliques sont mal affermies sont ballotés à tous vents d’interprétations (Ephésiens 4/14).
Genèse 6:1 « Et il arriva, quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, que les fils de Dieu virent les filles des hommes, qu’elles étaient belles, et ils se prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent. Et l’Eternel dit: Mon Esprit ne contestera pas à toujours avec l’homme, puisque lui n’est que chair; mais ses jours seront cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre en ces jours-là, et aussi après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes et qu’elles leur eurent donné des enfants: ceux-ci furent les vaillants hommes de jadis, des hommes de renom ».
Deux interprétations existent pour tenter d’expliquer le passage cité ici, auquel les conspirationnistes tenants d’une eschatologie New Age, font abondamment référence :
1) Version en vogue dans les milieux conspirationnistes : Les « fils de Dieu » sont des anges déchus qui « n’ont pas gardé leur origine » (Jude 6/7) et se sont accouplés avec des femmes, engendrant des enfants qui furent des géants et de vaillants héros. Les adeptes de cette interprétation estiment que l’existence des héros de l’antiquité vient corroborer leur version, héros que les mythologies présentent elles aussi comme des fruits d’unions de Zeus avec des femmes (engendrant par exemple Hercule, Persée). Le gigantisme, anomalie génétique rare, leur suffit à justifier que ces « fils de Dieu » ne sont pas humains.
2) Version se refusant à tirer des conclusions depuis des données incomplètes, qui s’interdit toute extrapolation:
On considère dans cette seconde version que l’expression « les fils de Dieu » concerne la lignée qui a remplacé Abel, c’est-à-dire celle de Seth (a). Elle est porteuse de la révélation de Dieu, contrairement à Caïn, qui s’est non seulement séparé de sa famille, géographiquement, à l’est d’Eden (4/16), mais qui s’est surtout « éloigné de la face de l’Eternel » (le lieu cité, « Nod » signifie « égarement, fuite »). La famille d’Adam toute entière avait été privée de la présence de Dieu en étant chassés du jardin d’Eden (Gen. 3/23), mais seul, Caïn « s’éloigne de la face de l’Eternel ».
La profonde différence spirituelle entre Abel et Caïn se constate « en clair » dans le Texte. Une incompréhension fondamentale était en effet apparue lors de la présentation conjointe du sacrifice d’Abel et de Caïn, dont l’un fut agréé et l’autre pas, et qui a provoqué le premier meurtre. Cette première violence du monde humain, qui a pour cause la jalousie spirituelle, entre frères, jalousie de la faveur divine, jalousie d’une communion basée sur la révélation, ne cessera de développer ses effets.
Les « fils de Dieu » sont regardés ici comme un fragment de cette humanité naissante, de la lignée de Seth et de ceux qui ne veulent pas s’éloigner de l’Eternel, mais qui désirent invoquer Son nom (Gen. 4:26) et marcher avec Lui (Gen.5:22). Ils sont « fils de Dieu » parce qu’ils en acceptent les exigences, les devoirs, l’héritage, la destinée, la responsabilité, qui est marquée par la nécessité de la séparation. On comprend donc que les fils de la Révélation, « fils de Dieu », possèdent une lumière qui sera l’objet de leur attention, ou souffrira de leur négligence. S’ils cèdent à la tentation de former avec les incrédules des associations mal inspirées, ils s’exposeront au risque de perdre leurs prérogatives spirituelles, de voir leurs perles piétinées par ceux (et celles) qui ont pour dieu leur ventre (eux-mêmes, l’Homme) (2). C’est pourquoi la Bible attache une grande importance à montrer que « les fils de Dieu » ont leur place avec « les filles de Dieu ».
On retrouve cette pensée en filigrane des Écritures, avec par exemple la détermination de Rebecca à choisir pour son fils Jacob une épouse de « sa semence » (3), et sa déception du chemin inverse que choisit Esaü. On retrouvera cette même pensée dans la Loi de Moïse (4) avec l’interdit sur les mariages contractés avec « les femmes étrangères » – dont la transgression fera grand tort à Salomon (voir également cette même pensée dans le réveil d’Esdras ch. 9 et 10). La séparation (mise à part, sanctification) est le signe caractéristique de ceux que Dieu se réserve, qui se réservent pour Dieu et pour lesquels la circoncision sera un signe.
Dans la perspective de cette vision, on peut comprendre que le texte de la Genèse parle des « fils de Dieu » comme les héritiers de la révélation et de la bénédiction, et « des filles des hommes » comme de l’autre fragment de cette humanité naissante, marchant dans « la voie de Caïn » (5) et à sa suite.
La pertinence de l’attribution de l’expression « les fils de Dieu » à la lignée d’Adam et Seth est confirmée par l’emploi de cette même expression dans la généalogie du Seigneur, où Adam est textuellement appelé « fils de Dieu » (Luc 3:38).
Commentaire de l’interprétation 1 :
a) Un des points d’achoppements avec cette vision des choses, c’est le fait d’y trouver des anges sexués. Lorsque des sadducéens viennent interroger Jésus à propos de détails concernant la résurrection (Matthieu 22/23), nous trouvons un échange de paroles édifiant. Ils voulaient savoir ce qu’il adviendrait d’une femme qui avait été mariée plusieurs fois : de qui serait-elle la femme dans l’éternité ? Ils cherchaient à lui tendre un piège, car les sadducéens ne croyaient pas dans la résurrection. Jésus leur répondit : « Vous errez dans vos raisonnements, vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez pas les Écritures, ni la puissance de Dieu. Car, dans la résurrection, on ne se marie ni on n’est donné en mariage, mais on est comme des anges de Dieu dans le ciel ».
Ce passage ne dit pas explicitement que les anges ne sont pas genrés (masculin/féminin), mais que l’union de deux sexes n’existe pas. Les Écritures semblent présenter systématiquement les anges d’apparence masculine (sauf un exemple dans l’ancien testament).
b) Peut-on comprendre le verset de Jude « les anges qui n’ont pas gardé leur origine, mais qui ont abandonné leur propre demeure » (6:7), comme une indication qu’ils se sont affranchis de leur condition d’anges en s’accouplant avec des femmes ?
Que dit la Bible à ce sujet, dans d’autres passages qui nous permettraient de construire une réflexion ? Absolument rien d’explicite qui irait dans ce sens, bien au contraire : les anges (dans leur nature) sont présentés comme des esprits (6), tout comme les démons (7) le sont également. Les anges déchus sont devenus impurs, certes, mais ne sont-ils pas restés des esprits ?
Comment un esprit peut-il s’y prendre pour s’accoupler avec une femme ? Pour les adeptes de cette doctrine, la réponse est simple : ils prennent un corps. Mais cet argument, qui est effectivement démontrable dans la Bible au travers de plusieurs cas de possession, ne résous pas du tout la question d’une hérédité « céleste-surnaturelle » ou « démoniaque » : comment un démon, qui n’est que l’hôte spirituel-immatériel d’un être, pourrait-il procréer ? Nous sommes donc dans une impasse, et ce n’est pas la seule.
Mais alors, quelle était leur « origine » et quelle fut « leur propre demeure » ? La réponse est simple, mais ne contient aucun aspect de nature à stimuler l’imaginaire fertile des adeptes de cette version : ces anges avaient une place dans le plan divin, et dans l’armée éternelle, et ils ne l’ont plus. Telle était leur origine, et en Dieu ils avaient leur demeure (Ps. 91:1). Jude dit qu’ils sont « maintenus dans des liens éternels, sous l’obscurité ». Ils ont choisi une autre voie que celle de Dieu, ce qui constitue une preuve qu’ils en avaient la liberté.
c) Qui sont les « géants » ? Nous n’avons pas de réponse précise à cette question, et si nous voulons que l’Esprit de Dieu nous éclaire, nous devons nous garder d’insérer des éléments profanes dans notre lecture. C’est très important. Beaucoup de suggestions fantasmagoriques sont là et se proposent à notre compréhension : soyons simples comme des colombes. Une chose est certaine : nous voyons dans les Textes de Genèse qu’un mélange s’est effectué entre deux populations qui ne devaient pas s’unir. Et des conséquences sont apparues, avec le temps, mais non pas immédiatement. Car il a fallu en effet que des rapprochements s’établissent, des points de convergence le permettent. Puis que des unions se réalisent, que des familles soient constituées, que des choix de vies soient faits, et que des enfants soient portés, naissent, grandissent. Beaucoup de temps. Ces versets racontent une dérive, en quelques mots très brefs, et derrière l’aspect mystérieux qui focalise l’attention générale, il y a une réalité sociétale avec laquelle nous sommes peut-être plus familiers que nous le pensons.
Lorsque le roi de Moab voulut triompher d’Israël, dans le désert, il écouta les suggestions du voyant Balaam, qui lui enseigna une pierre d’achoppement (une ruse pour piéger le peuple de Dieu): il envoya aux Hébreux des femmes de son peuple, qui détournèrent les hommes vers leurs dieux (8), en leur proposant de participer à leurs fêtes et leurs rapprochements culturels … et cultuels. Les pièges cachés d’une paix trompeuse avaient été stratégiquement choisis, et les Hébreux l’acceptèrent. Ils étaient la semence d’Abraham, les héritiers de la promesse, les fils d’Israël, les fils de Dieu … et ces femmes étaient, par opposition, des filles des hommes, de l’humain, du naturel.
CONCLUSION
La théorie des « Nephilim », géants qui auraient été enfantés par des démons (ou par des extra-terrestres selon certaines sources conspirationnistes dont on trouve trace sur des sites chrétiens, voir note 10) est bien plus suspecte qu’il n’y paraît. La portée de son sens est grave, en ce qu’elle établi le présupposé que satan et ses démons peuvent venir violer n’importe quel être humain. Or nous devons fermer la porte à ce genre de probabilité, qui sont de nature à nourrir un état de peur et de mensonge dans l’âme. Ceux et celles qui entretiendront ce genre d’hypothèses en leur accordant du crédit s’exposent à de graves contrefaçons spirituelles, surtout dans l’onction.
Il faut y voir également la volonté d’établir un lien (9) physique possible entre le céleste et le terrestre, entre le divin et l’humain, dans le sens d’une union possible en dehors du sacrifice de Christ. C’est un des messages subliminaux que nous devrions admettre, si nous y accordions foi. Cette vision est typiquement New Age et son insistance est significative (10). Une humanité qui possèderait la capacité de « séduire le céleste » est une constante ancienne, fondatrice des mythologies que nous connaissons bien, et qui n’est autre qu’une des formes les plus subtiles de contestation du Dieu créateur et Tout-Puissant – et de la perdition absolue de l’humanité.
Cette théorie est, à nos yeux, un des cas les plus évidents d’un enseignement de démons(11) .
Jérôme Prekel/Le Sarment2009
Annexe 5 à l’enquête sur le conspirationnisme dans l’église : brochure en pdf : La thèse du complot illuminati
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(a) il n’est pas entendu ici de lignée génétique, mais spirituelle.
(1) Ce qui a toujours provoqué l’aversion du peuple juif, ce n’est pas le Juif lui-même, sa culture ou sa religion, mais c’est sa bénédiction. En Égypte, c’est parce que les Hébreux prospèrent, s’accroissent et deviennent forts, en un mot : qu’ils sont bénis, que la persécution est déclenchée et l’esclavage durci (Exode 1:9), parce que leur bénédiction insécurise le monde ambiant.
L’antisémitisme historique, y compris contemporain, est une réplique, une incarnation de la jalousie Caïnique de la faveur divine, assortie de son expression : faire disparaître ce « Fils » de Dieu (Genèse 37:20, Psaume 74:8, Jérémie 11:19, Matthieu 21:38). L’habillage idéologique, ethnique, racial, ne doit pas nous tromper. Au delà du rejet de ceux qui ont la « faveur de Dieu », c’est bien Dieu Lui-Même, en intention finale, qui est visé, rejeté, un Seigneur dont l’existence et la domination est contestée, combattue, par personne interposée, jusqu’au paroxysme de l’affrontement ultime: « Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour livrer combat à celui qui était assis sur le cheval et à son armée » (Apocalypse 19:19).
La pensée conspirationniste se focalise sur la volonté des puissances du Mal et l’effet produit sur les hommes. Cela revient à s’arrêter au milieu du gué : il faut aller plus loin, prendre la mesure de la complète intention du Mal ET prendre la mesure de la complète intention divine, pour constater … que c’est l’Eternel qui est Dieu. C’est Lui qu’il faut craindre, et non le dieu de ce siècle.
(2) 1 Corinthiens 15/33 : « Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs », 2 Corinthiens 6/14 : « ne vous mettez pas sous un atelage disparate avec les inconvertis »
(3) Genèse 28
(4) Deutéronome 7:3 « (les nations » … tu ne t’allieras point par mariage avec elles, tu ne donneras pas ta fille à leur fils, et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils, car ils détourneraient de moi tes fils … »
(5) Jude 1/11
(6) Hébreux 1:7 « Et quant aux anges, il dit: « Qui fait ses anges des esprits, et ses ministres une flamme de feu ».
(7) Marc 6:7 « Et il appelle les douze; et il se mit à les envoyer deux à deux, et leur donna autorité sur les esprits immondes ».
Apocalypse 16:14 « car ce sont des esprits de démons faisant des miracles, qui s’en vont vers les rois de la terre habitée tout entière, pour les assembler pour le combat de ce grand jour de Dieu le Tout-puissant ».
(8) Nombres 25
(9) Un lien inconscient de la part de ceux qui sont les propagateurs de cette vision, instruments d’une interprétation profane
(10) Le site PLEINS FEUX ne contient pas moins de 10 articles traitant de ce sujet (« Il y avait des GÉANTS sur la terre en ces jours (partie A) », « Le voile de Satan se lève », « Les Géants Nephilims », « L’arrivée prochaine des tribulations comme une tempête », « La vallée des géants », « Un livre sur les géants de la Bible enregistre des records de ventes », « Le mystère des anges déchus », « Le troisième chapitre de la Genèse », « Le royaume de Satan », « Extraterrestres ou anges déchus ? », sur le site de CUTTING EDGE, les articles qui contiennent des références aux « Nephilim » sont légion.
(11) 1 Timothée 4:1 « Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns apostasieront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des enseignements de démons »
4 comments On Doctrine de démons : les nephilim
IL existe une hypothèse à propos d’une morphologie particulière de trés grands hommes environs 3 mètres en moyenne pour la hauteur ….. Cette théorie est développée dans certains livres dans les années soixante et soixante dix donnés au grand public en collection poche .
IL N’y est pas question de lignage de dieu ou autre choses ayant à voir avec avec la genèse ou la génétique des individus .Bien que de façon toute darwiniennes les femelles préfèrent les mâles les plus sécurisant pour la progéniture les plus adaptés au milieu selon les nécessites culturelles et naturelles du moment. Cela à eu un rôle aussi positif ou négatif sur le développement de ces hommes particuliers ou leur disparition ….
Ce gigantisme est d’origine naturelle, issu du rapport de la physique planétaire à la biologie moléculaire ou cellulaire si vous préférez IL s’agit de propriétés physiques particulières relative à la gravitation .
EN effet la terre à eu plusieurs lunes satellites successives mais aussi parfois multiples .Des masses hétérogènes captées par son champs et différentes de celle que nous connaissons . C’est justement la, que se situe notre affaire …l’affaiblissement de la gravitation terrestre par la force d’attraction lunaire à permis plusieurs fois de faire que la gravité affaiblie sur la planète permette que tous les organismes animaux et végétaux eurent à certaine époque des tailles minuscules et à d’autre un surdéveloppement en volume et en hauteur .
le christianisme et ses textes furent plastiques et syncrétiques .Il y de fortes probabilités que les ou le texte le fut aussi GILGAMESH est passé par la entre autre
les copiste s’en sont donnés à coeur joie contrairement à ce que l’on nous seriné des décennies
Chers amis cherchez cherchez, mais n’oubliez pas les hommes et la vis au passage et l’universalité du miracle des hominidés …. ça vaut la peine de l’étudier
à bon lecteurs salut
DGN
Bonjour, Le propos de cet article était d’encourager les chrétiens à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit, comme l’écrivait l’apôtre Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (4/6). De ne pas se laisser aller à construire des raisonnements spirituels sur des hypothèses, à partir d’éléments inconsistants ou fantasmagoriques. La raison en est simple : c’est parce que nous croyons en l’inspiration des Écritures (la Bible). Certaines choses, certains thèmes, sont entourés d’un voile, et d’autres sont exposés en pleine lumière : ceux-là méritent toute notre attention. La personne de Jésus-Christ, son existence historique, le sens de sa vie et de sa mort, sa résurrection. De même la Bible apporte un éclairage unique sur notre place dans ce monde et sur le dessein du Créateur pour sa créature.
Les hypothèses qui sont émises en marge du récit biblique sont intéressantes, les constats historiques ont un intérêt certain, la science a son utilité, mais rien n’égale la valeur, la profondeur, la hauteur, la pertinence et la réalité prophétique du génie biblique.
Les défauts et les paradoxes ne sont pas absents des Écritures et on peut faire malheureusement bien des reproches fondés au christianisme. C’est tout simplement parce que ces choses ne sont que des filtres terrestres, destinés à nous permettre de regarder le soleil sans être brûlés. Soyez béni dans vos réflexions.
Pour info: Jésus ne dit pas que les anges n’ont pas de sexes, mais simplement qu’ils ne se marient pas.
Attention à l’interpretation du texte!!!!!
Valable pour tout le monde!!!!!!!
Merci d’avoir lu avec attention et relevé cette contradiction avec le Texte, qui a permis d’effectuer une correction bénéfique à la compréhension globale de cet article important. Nous avançons tous dans un découvrement constant et il faut avoir l’humilité de le reconnaître.
À la relecture, j’ai même découvert d’autres coquilles, corrigées également, mais je n’ai pas senti, contrairement à certains articles écrits dans le passé, que le sujet lui-même était dépassé. Au contraire. Votre avis à ce sujet m’intéresse.
Nous avons besoin de faire preuve de fidélité aux Écritures, surtout dans les questions compliquées qui sont parfois maltraitées par une gestion imaginaire. Cet article sur les Nephilims démontre me semble-t-il que nous pouvons trouver une réponse de fond qui reste biblique, sensée, cohérente, en accord avec le plan de l’ensemble, en dépouillant l’interprétation de ce qui relève de l’imaginaire et même : de l’irrationnel. Mais on rencontre de plus en plus de gens qui pensent chercher la vérité, mais qui ne cherchent que l’irrationnel.