«Celui dont l’expérience spirituelle s’assaisonne de part en part d’un sens amer et profond du péché possède un grand trésor. Il déteste cela quand il le boit, mais cette expérience devient ensuite extrêmement salutaire au plus profond de lui pour toute la vie à venir.
Il est possible, en cette période de grande évangélisation, que la piété superficielle d’aujourd’hui soit due à la trop grande facilité avec laquelle on atteint la paix et la joie. Nous ne voulons pas porter de jugement sur les convertis de l’époque actuelle. Nous préférons cependant, sans aucun doute, cette forme d’exercice spirituel qui fait passer l’âme par les larmes de la croix et lui expose sa noirceur avant de lui donner l’assurance d’être «blanche comme la neige».
Trop de gens prennent le péché, et donc le Sauveur, à la légère. Celui qui, coupable et condamné, s’est tenu devant son Dieu avec la corde autour du cou, pleurera de joie quand il recevra grâce; il haïra le mal qui lui a été pardonné et vivra pour honorer le Rédempteur dont le sang l’a purifié»
Charles Spurgeon, 1890
2 comments On Prendre le péché à la légère, c’est prendre le Sauveur à la légère
On prêche la grâce sans prêcher au préalable la loi
On reçoit la grâce sans éprouver au préalable la culpabilité
(ce que j’ai entendu dernièrement d’un dénommé P.Truschel…:-)))
halio
Effectivement, c’est la révélation du péché qui fait naître le besoin d’être lavé. Ce qui n’est pas perdu ne peut pas être sauvé.
C’est parce que Ninive a entendu le message de la perdition qu’elle est revenue de ses mauvaises voies. Aujourd’hui on demande à l’homme de la rue d’accepter Jésus dans sa vie, pour que cette vie soit changée. Alors que c’est Dieu qui nous accepte en Jésus-Christ, malgré notre état de péché irrémédiable.
Dieu cherche des perdus qui ont été sauvés, pour prêcher à ceux qui se croient sauvés : vous êtes perdus, nous sommes tous perdus, … sans Jésus-Christ.