CHAPITRE 8

Ce qu’on doit attendre du jeûne

Chaque personne est différente et beaucoup de gens ont des maladies cachées dans leurs corps ou vivent dans certaines dépendances. Ils commencent à s’en débarasser pendant le jeûne. C’est pourquoi les réactions sont aussi diverses que les personnes. Si vous avez vécu de nombreuses années dans la dépendance de stimulants tels que la caféine ou la nicotine, vous ressentirez davantage de difficultés que les autres. De même si vous avez habitué votre organisme à consommer des quantités de sucres excessives (sodas, coca cola, etc). Le raisonnement est vrai de tous les excès. N’ayez pas peur de perdre du poids. Gardez les yeux fixés sur Jésus, et non sur votre poids. Si vous jeûnez trois jours, sept jours, ou vingt-et-un jours ou davantage, faites que le Seigneur soit glorifié dans tout ce que vous faites avec reconnaissance. Si vous mangez normalement après le jeûne, vous récupérerez votre poids normal. Durant le jeûne, vous vous enrhumerez difficilement, mais vous devez rester bien couvert pour conserver l’énergie de votre corps. Il se peut que certaines nuits, il soit plus difficile de dormir. Ne vous irritez pas, mais tournez vos regards vers Dieu, et pensez à toutes les nuits que Jésus a passées en prière, pendant que les disciples dormaient. Le matin venu, il se passait quelque chose d’extraordinaire.

CHAPITRE 9

Comment cesser de jeûner ?

Dans toute la mesure du possible, vous devez vous efforcer de tenir votre engagement de départ. Il est bon de prier et de déterminer la durée de votre jeûne avant de commencer, toutefois certains signaux naturels ne doivent pas être niés.

Lorsque la faim naturelle reviendra, ce sera le moment propice pour cesser votre jeûne. Ceci peut arriver après plusieurs semaines ou après 40 jours. C’est au terme de son jeûne que Jésus eut faim (Luc 4/1). Beaucoup de personne pensent qu’elles mourront de faim si elles perdent un repas, mais la plupart du temps, l’estomac réagit violemment lorsqu’il ne reçoit pas de nourriture pendant une journée à cause de l’habitude d’être continuellement plein. Au bout de trois jours, toute faim disparaît et la faim réelle ne revient que lorsque le jeûne est terminé. La faim réelle n’apparaît pas dans l’estomac, mais dans la bouche et dans la gorge, vous ne pourrez jamais vous tromper sur ce retour. Lorsque la faim véritable vient, vous devez manger, sinon votre corps entrera dans une période d’inanition. Notez que le diable offrit du pain à Jésus, non pendant son jeûne de 40 jours, mais après que la faim soit revenue; il savait que c’était une question de vie ou de mort (Luc 4/2). Jésus, votre grand libérateur, vous aidera également à vaincre dans ces trois domaines de tentation.

S’il s’agit d’un jeûne court de quelques jours, vous pouvez terminer votre jeûne avec du jus d’orange (préférer des fruits pressés à des jus industriels) ou des fruits frais. S’il s’agit d’un jeûne de plusieurs semaines, vous devez faire plus attention. Il est préférable de boire du jus d’orange frais mélangé à un demi-verre d’eau toutes les deux heures le premier jour. Le deuxième jour, du jus d’orange pur toutes les deux heures, et le jour suivant, trois repas de fruits frais (la diététique préconise de favoriser — ou de proscrire — certaines associations de fruits pour des questions de digestibilité. Se renseigner). Le jour qui suit, des fruis et des légumes, etc. Plus votre jeûne est long, plus vous devez l’abandonner lentement.

Vous devez faire très attention à ne pas trop manger, surtout durant les premiers jours, puisque le désir de manger peut être très fort. Trop manger les premiers jours après un jeûne prolongé peut causer du dommage à votre corps et détruire tous les bénéfices du jeûne. Le contrôle et la tempérance, appris durant le jeûne, doivent se prolonger dans votre vie normale. En aucune circonstance, vous ne devez rompre le jeûne avec de la viande, des sucreries, du pain, etc. Si vous désirez rester en bonne santé, éliminez tout sucre blanc (raffiné), sucreries, graisses, chocolat … de votre diète. Si vous prenez deux repas par jour, composés de légumes et de fruits frais, vous retrouverez votre poids normal et vous prolongerez votre vie de nombreuses années. Tenez compte du fait que votre corps est le temple du Saint-Esprit : «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?» (1 Cor. 3/16). «Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous en vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu» (1 Cor. 6/19).

Beaucoup de gens ne veulent pas discerner le corps du Seigneur et à cause de cela sont faibles, malades, et meurent prématurément (1 Cor. 11/30).

Des hommes soi-disant «spirituels» se moqueront de vous et vous diront que ce que vous mangez importe peu. D’autres disent la même chose concernant l’esprit. Mais si votre esprit (ou celui de vos enfants) assimile chaque jour les obscénités qui se trouvent dans les médias, ces choses exerceront leur influence et germeront leurs semences. Ce dont vous nourrissez votre âme, votre esprit et votre corps, vous le moissonnerez (Galates 6/7).

De nombreuses personnes vivent sous l’effet continuel de l’alcool, durant la majeure partie de leur vie. Et d’autres, sans boire d’alcool, en fabriquent continuellement dans leur corps : le mélange du sucre et de la farine produit de l’acool. Lorsqu’une personne mange beaucoup de sucreries et de produits composés de farine et d’hydrates de carbone (pain, pommes de terre, riz, etc), son corps devient une fabrique d’alcool et il s’intoxique pratiquement lui-même chaque jour à cause d’une fermentation continuelle. Ces intoxications compromettent le fonctionnement normal du corps, obscurcissent l’esprit … et attristent le Saint-Esprit. Cette gloutonnerie entretient chez le chrétien une vie charnelle : « C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles» (1 Pierre 4/3). L’excès de consommation de nourriture est un péché. J’ai assisté à de nombreuses réunions chrétiennes où les excès de table étaient simplement un jeu. Quelques uns mangèrent jusqu’à être malades. D’autres se moquèrent de moi, parce que je ne voulais pas participer aux mêmes excès qu’eux. Jésus a une parole pour chaque chrétien aujourd’hui : «Prenez garde à vous-même, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du boire et du manger, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste. Car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme» (Luc 21/34-36).

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Lorsque quelqu’un a participé à un jeûne prolongé et s’est débarassé de nombreuses mauvaise habitudes physiques et mentales pour pouvoir se livrer plus entièrement au Seigneur, il va désirer jeûner et prier plus régulièrement pour que les puissances des ténèbres soient détruites dans sa propre vie, son foyer et sa nation (Eph. 6/1-18).

CHAPITRE 10

Le jeûne et les drogues

La manière la plus rapide et la plus sûre pour rompre avec toute habitude de drogue est le jeûne et la prière. Le chrétien possède l’arme la plus puissante à cet égard. Peu importe que les drogues soient la nicotine, la caféine, l’alcool, le canabis, ou même les drogues dures (héroïne…) : le jeûne purifie le corps et le processus spirituel dans lequel il s’inscrit (et dans lequel Dieu s’implique par Son Esprit) triomphe de toute addiction. Le temps pendant lequel il faudra jeûner et prier peut dépendre du temps pendant lequel on a été esclave de ces choses. Certains chrétiens préfèrent néanmoins rester liés à leurs cigarettes le restant de leur vie plutôt que d’entrer dans un jeûne de trois jours et être libres pour toujours, afin d’être utilisés par Dieu en étant porteurs d’un témoignage pur. …