Méditons ensemble les merveilleuses paroles de Jésus alors qu’il était au pied du tombeau de Lazare :
« Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours… » Jean 11 : 41 -42
Si Jésus va pouvoir s’adresser directement au corps de Lazare et le ressusciter, c’est uniquement parce qu’il a prié son Père et qu’il sait qu’il a été exaucé par Lui. Jésus n’est pas un « superman » aux pouvoirs illimités dont il se sert à sa guise. Non. Bien que Fils de Dieu, il a même dû apprendre l’obéissance par les choses qu’il a souffertes (Hébreux 5 : 8).
Jésus était dépendant de son Père. C’est pour cela qu’il passait beaucoup de temps à prier. Mais quand il descendait dans l’arène de ce monde, il ne priait plus, il agissait avec une parfaite assurance, sachant qu’il était prêt, que l’Esprit allait pouvoir agir. Jésus avait de l’assurance parce qu’il avait obtenu la garantie d’avoir été exaucé. Face au défi que peut constituer la résurrection d’un mort, il est en paix car il connaît l’issue de la situation et il sait que la gloire de Dieu va être manifestée. N’oublions pas que la foule l’entoure. Tout le monde l’observe et l’écoute. La pression est énorme. Mais Jésus est au-dessus, sa foi le place au-dessus, la foi qui repose sur l’assurance d’avoir été exaucé par le Père. Jésus vit pleinement son enseignement : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir » Marc 11 : 24. Jésus n’a pas dit qu’il fallait s’efforcer de croire, de se convaincre d’avoir été exaucé. Il a plutôt voulu dire que la prière devait s’accompagner de l’assurance d’avoir été entendu et exaucé par le Père.
Beaucoup ressortent d’un temps de prière sans avoir pour autant cette assurance dans la foi. S’ensuit une espèce de méthode « Coué » qui n’aboutit à rien. Jésus pouvait dire que le Père l’exauçait TOUJOURS ! Nous comprenons que Jésus ne fut jamais en position d’échec. Mais le fait qu’il puisse faire une telle déclaration interpelle car il a clairement enseigné que « tout ce que nous demanderions en Son nom au Père, il le ferait » Jean 14 : 13 – 14.
Bien d’autres promesses vont dans le même sens : « Si vous demeurez en Moi, et que Mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé » Jean 15 : 7.
« En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite » Jean 16 : 23 – 24.
Sur la base de ces paroles, Jésus dit clairement que lorsque nous prions, nous devrions pouvoir nous attendre à être exaucés. Seulement, cela ne doit rien au hasard. L’exaucement ne peut être aléatoire. Jésus était en permanence dans une disposition de cœur, dans une position spirituelle, dans une intimité avec le Père qui lui permettait d’exprimer ses prières avec l’assurance d’être exaucé.
Sans nul doute, chaque jour, ce sont des millions de prières (voire des milliards) qui sont adressées à Dieu. Tout est sujet à prière, de la conversion du monde entier à l’appétit du chat de la maison. On a tellement dit qu’on pouvait tout dire à Dieu que la prière n’a aucune barrière ni aucune limite. Seulement, force est de constater qu’une grande majorité de prières reste sans réponse, même au fil des ans. En y regardant de plus près, on constate dans la Bible qu’il ne s’agit pas seulement d’ouvrir la bouche pour être exaucé ! Non seulement le Seigneur n’est pas un distributeur de bénédictions – même si Sa bonté est très grande – et que bien des obstacles à l’exaucement sont mentionnés dans les Ecritures, des obstacles pris bien peu en considération aujourd’hui, de sorte que nous osons dire que beaucoup de prières ne sont que du vent inutile, du verbiage stérile. Il y a bien des promesses d’exaucement dans la Bible mais il faut reconnaître qu’elles sont toutes conditionnelles. Même le salut est conditionné : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois dans ton cœur… tu seras sauvé » (Rom. 10 : 9).
Pour s’assurer au mieux que nos prières sont reçues et agréées par Dieu, vous conviendrez qu’il peut être très utile et très opportun d’examiner à la fois les conditions des promesses d’exaucement et les divers obstacles mentionnés par les Ecritures. Déjà, une première vérité s’impose : « quand vous priez, ne multipliez pas les paroles comme le font les païens qui croient qu’à force de paroles ils seront exaucés » Math. 6 : 7. Jésus casse un schéma de pensée qui consiste à croire que plus nous allons insister auprès de Dieu, multipliant les paroles, et plus on multipliera les chances d’être exaucé. Il importe surtout que nous soyons dans des dispositions de cœur qui nous permettent d’adresser nos prières à Dieu dans de bonnes conditions. Que de personnes prient sans avoir l’intention de changer de vie, d’obéir à Dieu et de mettre leur situation en règle. Combien de personnes sont par conséquent dans l’illusion totale et se mentent à elles-mêmes ! il faut se rendre à l’évidence il y a un grand filtre au ciel et beaucoup de prières ne passent pas le test du filtre divin de sorte qu’elles ne sauraient être exaucées.
Que de faux enseignements sur la prière qui bercent des multitudes dans l’illusion et finissent par créer de profondes frustrations ! C’est là un grand paradoxe actuel. Alors qu’il devrait y avoir une vraie mobilisation dans la prière en faveur d’un vrai réveil, on multiplie les prières à tout-va sans chercher à lever les obstacles à l’exaucement mis en évidence par les Ecritures. Cela porte un nom : L’HYPOCRISIE ! Or, c’est déjà en soi un obstacle majeur à l’exaucement car Jésus a bien dit de se garder premièrement du levain des pharisiens et des saduccéens qu’est l’hypocrisie (Math 16 : 6).
On prétend bien vouloir un réveil mais sans rien réformer. Nos structures, notre organisation de vie d’église, notre liturgie sont devenues sacro-saintes : « On touche pas ! » quand bien même le modèle biblique semble très éloigné. L’hypocrisie nous conduit dans l’aveuglement spirituel. Nous essayons alors de trouver des exaucements là où il n’y en a aucun ! « Merci Seigneur de m’avoir guéri(e)» … quand la personne sort de 10 séances de chimiothérapie ou d’autant de radiothérapie… Dieu ne se glorifie jamais dans le mélange et l’ambiguïté. Ou c’est Lui qui guérit parfaitement sans recours humain, et la gloire qui Lui revient est pleine et entière, ou alors il y a l’intervention de l’homme, de sa science, de son savoir-faire et Dieu ne saurait se glorifier de la sorte. il ne s’agit pas ici de culpabiliser qui que ce soit. il faut seulement que les faits soient clairs et sans équivoque : ou le Seigneur m’a réellement touché suite à la prière ou je m’évertue à voir la main de Dieu là où de nombreux païens sont également secourus sans intervention d’aucune prière ! Dieu ne partage jamais Sa gloire. L’exaucement est là pour rendre gloire à Dieu et à Dieu seul.
1 – LA NECESSITE D’AVOIR DE BONNES DISPOSITIONS
Beaucoup de personnes ne sont pas exaucées en raison des dispositions de leur cœur car Celui qui sonde les cœurs ne saurait fermer les yeux sur l’amertume, l’animosité, la colère, la jalousie, l’égoïsme, la convoitise, la cupidité – qui est une idolâtrie (Col 3 : 5), choses contraires à Sa nature et qui attristent le Saint-Esprit (Eph 4 : 30-31).
Le Seigneur se plaît à trouver de l’amour, de la grâce, de la bonté, de la compassion, de la douceur, de la patience. Voilà autant d’éléments qui sont déjà de première importance sur la voie de l’exaucement (voir Proverbes 15 : 8).
2 – SAVOIR CAPITULER DEVANT DIEU EN TOUT, SUR TOUT
Là encore, beaucoup pleurent que Dieu tarde à les exaucer tout en persistant à résister à Dieu sur telle ou telle situation qu’ils sont appelés à régler sans attendre. il faut considérer avec le plus grand sérieux cette parole du livre des Proverbes : « Celui qui détourne l’oreille pour ne pas entendre la loi, sa prière même est une abomination » Proverbes 28 : 9.
Je n’ai jamais entendu grand commentaire sur ce verset et c’est bien regrettable. Nous qui invitons tout le monde à prier librement, sans se poser de questions, voilà qui jette un froid ! La prière peut être coupable, elle peut être une abomination ! Elever la voix vers Dieu sans vouloir mettre sa vie en règle et en continuant à désobéir, c’est se tromper soi-même, c’est se rendre coupable. Nous prétextons faire appel à la grâce de Dieu mais la grâce de Dieu se saurait couvrir aucune désobéissance.
3 – LA FOI NECESSAIRE, LA FOI INDISPENSABLE « SANS LA FOI, NUL NE PEUT ETRE AGREABLE A DIEU » HEB. 11 : 6
Si je ne suis pas agréable à Dieu, comment donc prendra-t-il plaisir à m’exaucer ? Jacques le dit bien : « Que celui qui doute ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur » Jacques 1 : 7.
Jésus disait souvent : « qu’il t’en soit fait selon ta foi ! » attestant par là même que la foi est l’élément indispensable à l’intervention divine. La foi ne se manifeste pas par une multitude de paroles et de prières à rallonge mais dans une assurance : nous nous attendons à recevoir ce pour quoi nous prions, à l’instar de cet enfant venu à une réunion de prière avec un parapluie parce que cette réunion spéciale avait pour but de demander à Dieu la fin d’une grande sécheresse. Ce fut le seul à rentrer chez lui à sec ! Et peut-être que le Seigneur a envoyé ce jour-là la pluie en raison seulement de la foi de cet enfant !
4 – L’ORGUEIL EST BIEN SUR UN OBSTACLE MAJEUR A L’EXAUCEMENT
« Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles ».
Dieu résiste. En d’autres termes, il n’exauce pas, il ne répond pas, il n’agit pas. Si l’on faisait un sondage dans certaines églises, il est probable que personne ne se reconnaîtrait comme orgueilleux. Et pourtant, cet orgueil est présent dans bien des cœurs. Nul n’est besoin d’être arrogant et fier de soi pour être qualifié d’orgueilleux par le Seigneur. L’orgueil, c’est beaucoup plus subtil. Maintenant, le propre de l’orgueilleux, c’est qu’il a beaucoup de mal à reconnaître ses torts, à admettre ses erreurs. Pour un peu qu’il soit repris, même avec grande douceur et amour, il va regimber au-dedans de lui ! L’orgueilleux gère très mal les remises en question. C’est là toute la différence entre un Saül et un David. L’un regimbe dès la première remarque, l’autre accepte d’examiner si besoin et de reconnaître sa faute sans tarder.
Le propre de l’orgueilleux est qu’il a beaucoup de mal à accepter la correction. il essaiera toujours de trouver une explication savante, des circonstances atténuantes, ou un « bouc émissaire ».
5 – L’AMOUR DU MONDE ET DES CHOSES QUI SONT DANS LE MONDE
Jean, l’apôtre de l’Amour, ne mâche pas ses mots : « N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’Amour du Père n’est pas en lui » 1 Jean 2 : 15
Et Jacques va encore plus loin en déclarant : « Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » Jacques 4 : 4
Croyez-vous un seul instant que Dieu va exaucer ses ennemis ! Chose terrible : Jean et Jacques s’adressent bien à des chrétiens qui certainement prient et chantent des cantiques. Nous n’avons pas suffisamment conscience que le Seigneur nous a mis à part pour Lui. « Dieu est un Dieu jaloux, qui chérit l’Esprit qu’il a fait habiter en nous » Jacques 4 : 5
Les blagues ne sauraient nous amuser ; les divertissements ne sauraient nous attirer ; la mode ne saurait nous influencer ; l’impureté qui règne de partout ne saurait nous atteindre. Nous savons nous contenter de ce que Dieu nous a donné sans convoiter toutes les dernières nouveautés. Les choses de cette terre ne sont pas la priorité pour nous mais plutôt les choses d’En-Haut où Christ est assis (Col. 3 : 1 – 4).
Souvenons-nous que l’apôtre Pierre, dès sa première prédication, conjurait et exhortait ses auditeurs en disant perverse: « Sauvez-vous de cette génération » Actes 2 : 40
Notre génération serait-elle moins perverse que celle de Pierre ? Elle ne l’est certainement pas moins, sinon plus ! il ne s’agit pas de s’isoler dans des monastères car comment la lumière brillerait-elle alors au sein des ténèbres mais il s’agit plutôt de se préserver des souillures du monde (Jacques 1 : 27). Nous sommes pour beaucoup trop légers dans nos rapports avec ce monde. Nous nous laissons amuser et distraire. Les choses du Royaume de Dieu sauront-elles nous satisfaire à elles seules ? La convoitise qui règne dans notre société nous influence au quotidien et nous n’avons pas conscience que nous devrions la rejeter avec la plus grande fermeté. A côté de cela, les talents musicaux s’étant multipliés, nous pensons être devenus des adorateurs alors que nous ne sommes en réalité que des chanteurs au cœur éloigné de Dieu (Jér. 12/2)… Nous ne cessons de nous bercer d’illusions et nous voudrions que Dieu nous exauce !?
Nous acceptons avec la plus grande facilité tout ce qui est estampillé « chrétien ». Pourvu qu’un artiste ou qui que ce soit prononce le nom de Jésus et c’est gagné ! Qu’importe l’image qu’il véhicule. Qu’importe qu’il ait sur lui toute l’identification de l’esprit de ce monde, tatouages, percings, cheveux longs et j’en passe… Tout ça, c’est l’extérieur ! Seulement, l’extérieur témoigne de ce qu’il y a à l’intérieur, comme ce qui sort de la bouche témoigne de ce qu’il y a dans le cœur ! (Mat. 15 : 18)
Aurions-nous oublié ou n’avons-nous jamais su que Dieu a horreur du mélange ? Si tu aimes le monde et les choses qui sont dans le monde, tu peux bien chanter à longueur de journée, tout ce que tu recherches en réalité est ta propre satisfaction. La véritable adoration a un seul fondement : LA SAINTETE. « Soyez saints car Je suis saint » 1 Pierre 1 : 15-16
Nous voulons progresser dans l’adoration, alors progressons dans la sainteté !
6 – LA TIEDEUR
Jésus a clairement dit qu’il ne pouvait supporter les tièdes et qu’il les vomirait de sa bouche (Apoc. 3 / 15 – 16). Le Seigneur excusera-t-il des personnes qu’il est prêt à vomir de sa bouche ? Dans ce cas, il importe de comprendre en quoi consiste la tiédeur.
Tout d’abord, dans une suffisance charnelle, une autosatisfaction, complaisance : « je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien… » La suffisance conduit à l’aveuglement spirituel. Le « moi » est loin d’être crucifié. il est bien là avec ses prétentions, ses revendications. La repentance, pourquoi faire ? L’humiliation, oui, aux autres ! La tiédeur est liée à l’accoutumance, la routine. Vous connaissez le dicton : « l’habitude tue l’amour ». On pense connaître Dieu et bien des choses sur son Royaume et cela est bien suffisant. La sanctification, c’est bien comme ça, on ne va tout de même pas se triturer le cerveau ! On ne cherche pas en permanence à renouveler sa communion, à l’approfondir. Pourvu qu’il y ait prospérité, c’est l’essentiel ! Pourvu que les dîmes et les offrandes se portent bien et on estime que l’état de l’église est satisfaisant ! Quel drame ! Et on s’étonne de ne pas être exaucé ?! C’est le contraire qui serait étonnant. Si Dieu exauçait les tièdes, ceux-ci seraient encore plus confortés dans leur état d’aveuglement. Le Seigneur ne répond pas mais qu’importe ! Nous avons aujourd’hui tellement de moyens à notre disposition, de ressources humaines et matérielles. Et pourtant, si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. On peut bien construire un palais avec du bois, du foin, du chaume mais que restera-t-il au jour de l’épreuve du feu ? (1 Cor. 3 : 12 – 15). Nous avons beau nous plaindre de multiples choses, nous devons admettre que nous vivons dans une société de confort qui nous a habitué à rechercher d’abord notre bien-être. Tout est là pour essayer de nous rendre tiède, d’où une vigilance permanente afin de résister contre ce fléau ravageur de la complaisance envers soi. Ils sont devenus rares ceux qui se frappent la poitrine alors qu’ils ont conscience qu’ils ont pu offenser le Seigneur d’une façon ou d’une autre. On a du mal à reconnaître ses torts, on essaie de justifier ses manquements et quand on les reconnaît, c’est juste pour émettre des regrets et demander pardon du bout des lèvres… Si nous voulons être exaucés, il nous faut refuser toute tiédeur et rester bouillant pour le Seigneur. il est intéressant de considérer attentivement ce qui s’est passé du temps de David lorsqu’il y eut une famine de 3 ans (2 Sam. 21). Trois ans, c’est plutôt long : que de misères et certainement des décès pendant ces 3 ans. C’est seulement au bout de ces 3 ans que David consulte l’Eternel pour comprendre la raison de cette famine, la famine étant toujours présentée dans l’Ecriture comme un jugement de Dieu. Cela nous ramène à nous-mêmes : combien nous sommes longs à la détente, longs à demander pourquoi telle épreuve, pourquoi le non exaucement car il est sûr que pendant ces trois années, nombre de prières ont dû monter vers Dieu. Dieu répond de suite à son serviteur David. il semblait attendre qu’on lui pose la question. Souvent, et c’est malheureux, il faut vraiment que nous en ayons assez, que la situation devienne insupportable pour réagir et nous tourner vers Dieu, comme les enfants d’Israël en Egypte (Ex. 2 : 25). Dieu révèle le fond du problème, super ! Faut-il encore le régler et à quel coût ! David convoqua les Gabaonites et leur demanda ce qu’ils voulaient afin que ce chapitre douloureux soit fermé. Ceux-ci ne demandent pas moins que la mort de 7 descendants de Saül. David ne discuta pas ce qui était une exigence très élevée. il livra 7 hommes pour être pendus. Et c’est après avoir réglé la source du problème que Dieu fut apaisé envers le pays (2 Sam. 21 : 14). Sommes-nous toujours prêts à régler la source de nos épreuves quand le Seigneur nous le révèle et ce, quel qu’en soit le coût ?
7 – NOTRE SITUATION CONJUGALE PEUT ETRE UN OBSTACLE A NOS PRIERES
Pierre nous révèle en effet que la discorde dans un couple peut être un obstacle à la prière (1 Pierre 3 : 7). il s’adresse en particulier aux maris afin de les exhorter à prendre soin de leurs épouses, à savoir les protéger et les honorer. il importe donc que la paix et la grâce règnent dans nos relations conjugales et que nous, maris, sachions prendre soin de nos épouses.
Tous les points que nous venons de voir sont de première importance sur la voie de l’exaucement. Bien évidemment, c’est sur la base du sacrifice parfait de Jésus que nous pouvons approcher du trône de la Grâce et non sur la base de nos mérites. Cependant, il apparaît clairement que bien des obstacles sont susceptibles de nous fermer le ciel et nous priver de la riche bénédiction de notre Père. Dieu aime à bénir. il voudrait toujours pouvoir nous exaucer comme il exauçait toujours le Seigneur Jésus et nous sommes si souvent loin de l’obéissance parfaite qu’avait Jésus ! C’est à nous qu’il appartient de lever ou non les obstacles pour vivre le plein exaucement.
Jean-Louis Bulté
Septembre 2016
8 comments On Le grand filtre
Outch !! Qui peut être exaucé alors ? Personne … 😉
Bonjour Myriam
Tu as bien raison ! À la base, personne n’est exauçable comme Jésus : c’est ce que dit l’auteur, ici, qui commence son propos en citant la prière de Jésus : «Je te loue, Père, de ce que tu m’exauces TOUJOURS.»
La question qui est posée en filigranne, c’est la suivante : Dieu veut-il que nous puissions faire cette même prière ? ou : Dieu veut-il que nous soyons comme Jésus ?
Si nous répondons : oui, alors il faudra poser finalement le problème comme tente de le poser l’auteur : qu’est-ce qui nous en empêche ?
D’où l’article :).
Bonjour Jérôme ,
J’imagine un jeune converti lire ce texte .. Ca doit juste lui « couper les jambes » .
En mettant la barre trop haute on décourage les gens . Je pense que personne ne sera jamais à la hauteur .. Dieu est souverain , parfois il exauce et d’autres fois non .. que de défis à notre foi ! Ca ne veut pas dire non plus de ne pas se remettre en question, bien évidemment .
Aller, bonne journée
Myriam,
La Bible est pleine de choses qui « coupent les jambes », et nous faisons tous un peu le tri qui nous arrange, ou qui correspond à la mesure de foi que nous avons reçue. Mais le but quand même, consiste à reconnaître que Dieu dit la Vérité. Même si on ne comprend pas tout, et que le niveau semble hors de notre portée.
Tu sais, les jeunes convertis sont souvent plus bouillants que les vieux convertis !
Mais bon, je comprends ton point de vue.
Au fait, tu n’as pas répondu à mes deux questions …
Hello,
Concernant la 1ère question de Jean 11/41, je réponds, non et je n’y penserai même pas . Dire que Dieu m’exauce toujours, ce n’est pas le cas, et pour personne ici bas non plus . Faut revenir sur terre 😉
Et pour la 2ème question, bien sur que Dieu veut que nous ressemblions à Jésus .. On grandit petit à petit , plus on diminue et plus Il croisse et ça prend du temps !
Quand au fait que les jeunes chrétiens sont plus bouillants, un jeune de 15 ans ne réagira pas comme un enfant de 3 ans .. Il aura pris de la maturité, il sera plus « posé » plus réfléchis , chaque étape est différente tout simplement .. Et Dieu nous accompagne dans dans chacune d’elle .
Oui il est bien dit , soyez parfait comme votre Père céleste est parfait , la barre est haute j’en conviens mais tu comprenais ce que je voulais dire .. Il est facile de prendre des passages et de faire dire ce qu’on veut .. Je maintiens mon pt de vue sur cet article. Désolée pour Mr Bulté 😉
Myriam
Merci pour ta réponse. On respecte les points de vue. Si une chose est en constante évolution, c’est bien le point de vue !
En ce qui me concerne, je pense vraiment que l’objectif de Dieu est de nous amener à la ressemblance de Jésus (je crois que tu es d’accord) et donc de nous amener à pouvoir faire cette même prière «Je te loue, Père, de ce que tu m’exauces TOUJOURS».
Ce qui paraît inaccessible, à vue humaine.
Qu’est-ce qui nous permet de le penser (et de l’espérer) ?
En disant aux disciples : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; 13et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai» (Jean 14/12)
TOUT ce que vous demanderez en mon nom … nous sommes dans la même pensée, la même vision. Et ce n’est pas une ambition humaine, comme celle que les disciples nourrissaient pour savoir qui d’entre eux serait le plus grand … C’est Jésus qui place pour nous la barre très haut !
C’est une œuvre à laquelle nous collaborons, mais dans laquelle Il est totalement impliqué.
C’est une question de confiance, qui ne se résume et ne s’explique que par la confiance. Non pas à la base une confiance de méthode (« comment on fait pour y arriver ») mais une confiance structurelle (qui voit le Seigneur en tout et partout et qui a fait l’expérience personnelle de son amour). Il faut voir et expérimenter que le Seigneur est fidèle, et qu’il nous aime dans notre état de péché, pour que la confiance naisse et grandisse, au point de remplacer un jour la confiance que nous avons en nous-même. Ça prend du temps.
Il désire que nous entrions par l’expérience, à chaque fois que c’est possible, dans la confiance absolue. Cette partie-là nous incombe. Pour que le Sauveur devienne Seigneur, c’est-à-dire en découvrant qu’il est notre essentiel, et pas simplement un complément de notre bonheur.
De cette confiance naîtra une force, qui fera de l’obéissance une chose qui coule de source.
Et ses commandements ne seront plus pénibles.
Alors que tout ceux qui sont TOUJOURS exaucés veuillent bien prier avec nous pour ces fillettes aux mains de ce terroriste au Nigéria ! https://www.infochretienne.com/bring-back-our-girls-noublions-lyceennes-de-chibock-toujours-aux-mains-de-boko-haram/
Pour la Corée du Nord où les chrétiens sont violés, torturés et que Dieu brise enfin cette dictature qui règne depuis des générations ..https://www.infochretienne.com/coree-nord-chretiens-reduits-esclavage-violes-tortures-tues/
Pour Azia Bibi qui est emprisonnée depuis si longtemps et séparée des siens .. qui sans l’aide de Dieu sera peut être bientôt mise à mort !
L’évangile est simple.
1Jn 5,14 Nous avons auprès de lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon SA VOLONTÉ, il nous écoute.
1Jn 5,15 Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée, quelle qu’elle soit.
Nous, les enfants de Dieu, nous ne cherchons pas à connaître la volonté de notre Père. Dans nos réunions d’église ont ne nous rappelle pas souvent de cherche la volonté du Dieu d’Israël.
Le Seigneur fait savoir à ses enfants comment il va agir.
Et puis est ce que dans notre cœur voulons vraiment plaire notre Dieu?