Partenariat évangélique et catholique : le cas AIMG

Par Jérôme Prekel. Résumé : L’évangélisation doctrinalement neutre existe-t-elle ? Les miracles vont-ils mettre toute le monde d’accord ? L’unité de la foi est-elle possible ? Cet article tente de répondre à ces questions (en pdf si souhaité). Temps de lecture : 5 mn, si on lit sans réfléchir.


Impensable hier à cause du clivage spirituel net entre les deux dénominations — héritage de l’esprit du protestantisme — on développe aujourd’hui des partenariats entre la sphère évangélique et la sphère catholique, comme par exemple l’organisation de réunions «miracles et guérisons» par l’AIMG (Association Internationale des Ministères de Guérison). Le principe : proposer des conférences interdénominationnelles avec des orateurs reconnus dont les ministères sont accompagnés de signes et de miracles (prière pour les malades, paroles de discernement, onctions diverses).

L’unité de la doctrine, nous ne l’aurons jamais, mais l’unité de la foi, nous l’avons

Werner Lehmann

D’après Werner Lehmann, responsable du Gospel center d’Oron, et président de l’AIMG, l’objectif de l’association est l’évangélisation élargie dans un travail en commun interdénominationnel, en visant l’unité des croyants : « L’unité de la doctrine, nous ne l’aurons jamais, mais l’unité de la foi, l’unité dans la confiance en Dieu, elle, nous l’avons. Ensemble, nous voulons amener les gens à Christ et pas seulement dans quelque chose de religieux. Nous les évangéliques, nous devons quitter un discours qui parle systématiquement en mal des catholiques et laisser faire le Seigneur. Nous sommes au clair sur ce que nous croyons, sur l’importance du message de la croix, sur la personne de Jésus et sur son œuvre de salut pour le monde, ainsi que sur l’œuvre de l’Esprit qui restaure toute notre personne … La première chose à faire, c’est donc de se mettre vraiment ensemble pour relever ce défi, catholiques, orthodoxes, réformés et évangéliques, d’annoncer l’Evangile à notre continent »[1].

Les recontres AIMG rencontrent un vrai succès et font souvent beaucoup de bien; elles permettent à des personnes enclavées dans certaines dénominations d’entendre l’évangile, de voir des miracles. Et parfois d’en expérimenter. Certains orateurs/trices sont d’authentiques serviteur/servantes de Dieu. Pourtant, la proposition de soirées en collaboration avec des catholiques, ou dont ils sont les têtes d’affiche, ne recueille pas l’assentiment de toutes les composantes chrétiennes (autant dans le catholicisme que dans le monde évangélique).

Il y a deux points de vue pour considérer le sujet : le pragmatisme et le conservatisme. 

1) le pragmatisme

La définition du dictionnaire nous dit que le pragmatisme «est l’attitude d’une personne qui ne se soucie que d’efficacité». En philosophie, c’est la doctrine selon laquelle n’est vrai que ce qui fonctionne réellement. 

Dans cette logique, l’AIMG considère que la forte notoriété des orateurs prime, et que leur conformité doctrinale à certains fondamentaux bibliques est secondaire parce que des manifestations de l’Esprit se produisent lors de leurs interventions. Après tout, si l’onction du Saint-Esprit se constate dans les prières de ces personnes, ne peut-on penser que Dieu est là aussi dans les enseignements ? Ce bon sens affiché vient renforcer l’observation de l’échec des divisions, qui affaiblissent le message de l’Église.

C’est le point de départ d’une nouvelle théologie qui s’affranchit des clivages anciens, qu’on interprète comme paralysants et toxiques pour “l’unité de l’Esprit”. Le Dieu d’hier (et la compréhension générale de sa volonté) est devenu un Dieu d’amour qui ne voit plus le mal, et qui ne juge pas. Des orateurs/trices ont des comportements bizarres durant leurs interventions ? « Laissons-les être qui elles sont, et toucher les gens qui sont sensibles à ce qu’elles apportent », justifie Werner Lehmann. 

Ce sont là les éléments participant d’un évangile relativiste, pragmatique, qui n’a pas d’autre exigence que l’efficacité, au travers de manifestations de signes et de miracles, qu’on attribue en toute logique (et sans chercher trop loin) au Saint-Esprit. 

Cette approche spirituelle permet de se libérer des obstacles habituels, moyennant quelques compromis jugés mineurs au regard de ce qui est obtenu : fortes fréquentations et auditoires multidénominationnels, grâce à une sorte de neutralité doctrinale.

2) le conservatisme

Il consiste à maintenir une ligne entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, et de ne faire aucune concession doctrinale, quel que soit le prix. Le courant conservateur, c’est celui qui est attaché à la conformité au modèle, au risque d’être taxé au passage de fondamentalisme, ou de radicalisme. 

Pour le croyant conservateur, il est évident que la Parole de Dieu maintient une ligne claire entre le vrai et le faux, le saint et le profane, le pur et l’impur : « Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons » (1 Corinthiens 10/21). L’apôtre Paul était un fondamentaliste. Cette attitude entraîne mécaniquement le croyant à s’inscrire en contradiction avec certaines idées, et en opposition à des personnes qui défendent un modèle opposé (par exemple immoral). C’est ce que Jean-Baptiste a incarné, dans une expérience qui a maximisé les effets de cet antagonisme entre deux sphères : ceux qui sont du côté du royaume de Dieu (et ses exigences en terme de séparation) et les autres. Et “les autres” l’ont tué.

Or si nous vivons à une époque où le mot d’ordre chrétien devient différent, et consiste à se faire des amis partout[2], à ne choquer personne, à ne juger personne, à ne chercher que la concorde et jamais le conflit, ni avec les romains, ni avec les pharisiens, que pouvons-nous en conclure ? Que dans ce christianisme il n’existera plus jamais de Jean-Baptiste, parce que ce n’est plus nécessaire. On ne parle plus de péchés, d’offenses à Dieu, et on ne dira jamais à personne qu’il se trouve dans la mort ou qu’il est déchu de la grâce. Parce que tout est devenu égal (ou tout est devenu bien)[3]. On cherche simplement à intégrer le plus de monde possible dans cette religion de la paix et de l’amour, quel que soit l’attachement des uns et des autres à la Parole de la Vérité. Avec en tête de rayon un Dieu au service du bien-être de tout le monde. Pour le courant conservateur, il est important que le concept de l’amour de la vérité ne soit pas relégué au second plan des priorités.

Le relativisme est un dérivé de la vérité

Un Dieu à visage plus humain (=moins dur, moins éloigné, moins exigeant) fait toujours son apparition dans un temps d’apostasie (=de recul de la vraie foi et de ses exigences jugées trop élevées), comme les hébreux l’ont vécu dans le désert lors de l’épisode du veau d’or (Exode 32) : le nom de l’Éternel est toujours invoqué, et on chante toujours ses louanges, mais il est redéfini, avec un nouveau cahier des charges, cette fois-ci établit par l’homme. Il devient un produit de l’humain, constitué du meilleur de nous-mêmes (la collecte de leurs bijoux), de ce que nous avons de plus précieux. Mais la leçon de tout ça, c’est que le plus précieux que nous pouvons produire dans ce service portera toujours la marque de l’homme naturel. Ce sera donc une idole.

Le pragmatisme cherche l’unité pour réussir son mandat d’évangélisation et il fait le choix de renoncer aux antagonismes spirituels d’hier, jugés contre-productifs pour le développement du royaume de Dieu. Et on comprend bien le raisonnement, qui n’est pas dénué de bon sens. 

Les chrétiens pragmatiques pensent vraiment suivre la volonté de Dieu, telle qu’ils la perçoivent et qu’ils la comprennent. Derrière leur filtre pragmatique, Dieu est devenu un Dieu pragmatique. Pour eux, la séparation, le clivage dénominationnel, sont contraires au réalisme spirituel. Ce faisant, ils occultent d’autres réalités spirituelles dont il peut être dangereux de faire abstraction :

a) Celui qui n’assemble pas avec moi, disperse (Luc 11/23). Jésus ne parle pas de ceux qui dispersent, il parle de ceux qui assemblent, mais pas avec lui. Qui n’assemblent pas selon son modèle, et on ne peut pas dire qu’il a tout sacrifié pour l’unité, puisqu’il n’a pas hésité à s’exposer au rejet d’une partie des disciples, pour des questions doctrinales portant sur la révélation de son essentialité (Jean 6:60[5]).

Les choses devraient toujours se faire par Christ et pour Christ[6]. On ne devrait poursuivre d’autre but que celui-là, en premier, et non pas ceux de : l’évangélisation du monde, de l’accroissement de l’Église, du renforcement de l’influence chrétienne, ou du rayonnement du ministère, etc… qui viennent s’interposer malgré les meilleures intentions, et déformer notre service.

b) Certains marchent en ennemis de la croix (Philippiens 3/18[7]). Paul ne parle évidemment pas de non-croyants, mais de chrétiens et spécifiquement de leaders, qui divergent des enseignements qu’il leur a prodigués, et du message qu’il leur a transmis de la part du Seigneur. Constat qui le fait pleurer. 

c) n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? … et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus (Matthieu 7/22)[8] : telle est la déclaration terrible faite à certains de ceux qui ont chassé des démons et guéri des malades en son nom. Pourquoi ? Il est impossible que ces miracles et ces prodiges, effectués au nom de Jésus et qui se sont soldés par des résultats, proviennent du diable. Ce qui s’est passé ici, c’est une administration humaine de l’onction (qui peut se faire à l’insu de Jésus, comme le démontre la guérison de la femme à la perte de sang – Matthieu 9/20) sans dépendance à l’Esprit de Christ. Ce qui peut se produire quand on n’assemble pas avec Lui, mais simplement pour Lui. Ici, on s’est servi de Lui pour une utilisation dont l’homme était le centre, et le but, sans jamais être entré dans la vie de renoncement, de dépendance et d’obéissance du Fils. 

d) La voie de Balaam (Jude 1/10)[9], mal connue et mal comprise, consiste comme chacun sait à piéger le peuple de Dieu, à placer devant lui une pierre d’achoppement. Mais il faut lire également tout ce qui nous est enseigné au travers du rapport de cet homme à la puissance de Dieu. Et la manière dont il s’en est servi. 

Connu de l’Eternel, il était doté d’un don de voyance – de prophétie authentique (car ce que Balaam bénissait était béni, et ce qu’il maudissait était maudit – Nombres 22/6). La vie de cet homme nous démontre qu’on peut parfaitement déployer de l’onction, de l’autorité et de la puissance, et s’inscrire dans un conflit avec Dieu, caché aux yeux de tous, masqué par les signes. C’est pourquoi les démonstrations de puissance ne doivent jamais être un critère de légitimité ou pire, d’infaillibilité. Balaam connaît très bien la volonté de Dieu, mais il la transgresse en pleine connaissance de cause, pour des motifs mercantiles, pour les honneurs et la satisfaction de son égo, tentation à laquelle sont exposés tous ceux et celles qui doivent s’exprimer devant de grands auditoires.

e) La dénomination catholique est un système puissant dont la théologie a toujours été dénoncée comme fondamentalement anti-biblique dans certains domaines essentiels. C’est encore malheureusement le cas aujourd’hui, même si certains signes d’ouverture ont été donnés. Les catholiques, qu’ils soient sincères ou pas, qu’ils soient charismatiques ou pas, doivent obéissance au pape, qui est le gardien des dogmes, lesquels les lient à l’adoration de la Vierge, des saints et des anges, ce que le Saint-Esprit appelle, dans la Parole de Dieu, de l’idolâtrie.

Comment des croyants sincères ayant communion avec le Saint-Esprit (lorsque c’est le cas, si leur ministère comporte des manifestations miraculeuses) n’entendent-ils pas ce que dit l’Esprit qui s’exprime dans la parole de Dieu ? 

«Jésus lui répondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.»

Jean 15/43

Souvent, c’est parce qu’ils n’attachent pas la même importance à la Bible que les protestants évangéliques. La parole papale (ou celle de leurs autorités directes) a plus de poids que la parole biblique. 

On voudrait aujourd’hui nous faire admettre que la Messe, le célibat des prêtres, la transsubstantiation, les indulgences, la théologie du salut, l’adoration des saints, l’infaillibilité du pape, et bien d’autres choses encore, relevant de l’occultisme, sont des combats d’arrière-garde, et qu’un miracle va faire bouger les choses. Mais l’offre charismatique catholique est là pour capter les brebis attirée par le surnaturel. Ainsi, elles restent dans le troupeau, parfois guéries de leur mal de dos, mais toujours liées de chaînes pesantes. Toutes ces choses méritent largement que nous disions qu’il n’est pas conseillé de constituer avec le catholicisme «d’atelage disparate» et de ne pas s’exposer aux enseignements de leurs enseignants — quand bien même ils auraient pour consigne d’éviter les sujets qui fâchent lorsqu’ils sont face à un auditoire évangélique… Parce qu’il existe un esprit, qui est toujours là, et qui domine, grâce à la divergence avec la Parole de Dieu. Pour être libérés de cet esprit, de ce pouvoir puissant, il faut fléchir le genou devant la Parole de Dieu. Rendre à Jésus ce qui lui revient, c’est-à-dire la première place et reconnaître son essentialité, qui relègue l’autorité de l’Église et du pape au second plan (au mieux). 

1 Corinthiens 5:11

Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.

1 Corinthiens 6:9,13,18

Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes,…

2 Corinthiens 6/16 : « Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles?»

Jean 14/23 : «Jésus lui répondit: Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.»

Ce qui doit être dénoncé ne doit pas cesser de l’être

Aujourd’hui, il est nécessaire de prendre cette position, qui est argumentée bibliquement et basée sur des observation personnelles de plusieurs décenies. Elle ne contient aucune forme d’irrespect envers les personnes, car nous sommes tous des pécheurs devant Dieu et nous avons tous besoin de la grâce de Dieu. Mais nos responsabilités au service de la Parole de Dieu doivent nous pousser à interpeller chacun, dans un but de réflexion.

Pour l’apôtre Paul, c’était un souci et un fardeau continuel, lorsque des personnes évangélisées par lui étaient exposées de nouveau aux prédicateurs du judaïsme, ou même d’un mélange de judaïsme et de christianisme (lire l’épitre aux Galates). Pouvons-nous imaginer un instant que Paul, organisant une recontre d’évangélisation, ait invité des rabbins du judaïsme, ou des enseignants du judaïsme plus ou moins compatibles avec le christianisme ? Au nom du monothéisme, des racines communes, ou du Saint-Esprit ? C’est totalement impensable. Il ne l’aurait pas fait, et surtout pas au nom du pragmatisme. Il avançait sous une autre bannière.

©www.lesarment.com/JérômePrekel2020




[1] https://lafree.info/info/werner-lehmann-president-de-l-aimg-nous-prions-pour-100-millions-de-nouveaux-chretiens-en-europe-ces-prochaines-annees

[2] Jacques 4/4 : «Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.»

[3] « Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du vice, et le péché comme avec les traits d’un char, et qui disent: qu’il hâte, qu’il accélère son oeuvre, afin que nous la voyions! Que le décret du Saint d’Israël arrive et s’exécute, afin que nous le connaissions ! Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui se croient intelligents!…» (Ésaïe 5/18 à 21).

[4] Genèse 25/34

[5] Jean 6/60 à 62 : « Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il? Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant?…»

[6] Colossiens 1/16 : «Tout a été créé par Christ et pour Christ. Il est avant toutes choses,  et toutes choses subsistent en lui et il est le chef du corps, de l’assemblée …  afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place»

[7] Philippiens 3/17 à 19 : «Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre.…»

[8] Matthieu 7/22, 23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.»

[9] Jude 1/10 à 12 : «ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré. Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents; des arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés;…»

[10] Amos 7:7-8 : «Il m’envoya cette vision. Voici, le Seigneur se tenait sur un mur tiré au cordeau, Et il avait un niveau dans la main. L’Éternel me dit: Que vois-tu, Amos? Je répondis: Un niveau. Et le Seigneur dit: Je mettrai le niveau au milieu de mon peuple d’Israël, Je ne lui pardonnerai plus »

[11] 1 Corinthiens 3/12 : « Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’oeuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’oeuvre de chacun.…»

11 comments On Partenariat évangélique et catholique : le cas AIMG

  • Bonsoir,
    L’article conclu ceci, je le cite: Il y a deux points de vue pour considérer le sujet : le pragmatisme et le conservatisme.

    A mes yeux affirmer qu’il n’existerait que deux possibilités, c’est faire converger le sujet dans un couloir étroit Il existe forcement d’autres points de vues encore. La première et énorme différence entre catholiques et évangéliques, c’est de placer l’église au dessus de la Bible ou le contraire. De placer l’enseignement de la Bible avant celui des églises ou le contraire.

    Le but ultime n’est pas l’unité mais de ressuscité et se retrouver auprès de Jésus, après notre mort. C’est l’objectif de tout chrétien. Le reste n’est que détail. Personne n’a jamais su donné la vie, ne serait-ce qu’à une fourmi. Seul Dieu sait donner la Vie (Eternelle). C’est ce qui rassemble et donc unis tous les chrétiens. Si d’autres personnes placent leur confiance dans autre chose, les chrétiens ne peuvent que souhaiter leur salut.

  • Récemment, un couple chrétien spécialisé dans la louange s’est produit dans notre église. Ce couple (ayant un réel talent) s’est tout de même permis de suggérer que nous étions peut-être des « dinosaures » et qu’il fallait dépoussiérer pas mal de choses dans notre spiritualité ( ce que nous acceptons…) Ensuite, le couple nous a raconté comment Dieu leur avait ouvert les portes de toutes les dénominations protestante ainsi que beaucoup d’églises catholiques.
    Pour eux, rechercher l’unité de tous les chrétiens est la priorité à rechercher, et pour se faire, ils nous ont encouragé à nous ouvrir à l’Esprit et laisser tomber nos « traditions ». Je suis assez d’accord (en principe), mais à l’occasion (je n’ai pas eu le temps de le faire encore), je leur dirai qu’il est assez aisé de rassembler des « chrétiens » avec de beaux chants.
    Il est néanmoins beaucoup plus difficile d’unir ces mêmes chrétiens en matière de doctrine. Et de fait, je crois que non seulement ce n’est pas possible, mais ce n’est pas non plus souhaitable.

    • Merci Armand. Si nous disons que la vraie unité, c’est celle que chaque croyant réalise avec le Seigneur, nous aurons dit l’essentiel. D’abord l’union verticale : c’est elle qui déterminera la possibilité de l’union horizontale (avec les autres qui sont eux aussi unis à Christ). Et qui donnera une autre vision du monde.
      Pour tout les autres (ceux qui croient mais qui utilisent Dieu ou sa puissance pour leurs business, le déploiement de « leur » vision du royaume de Dieu, ou pour tous ceux qui sont des croyants culturels), c’est impossible.

      Ceux qui parlent le + d’unité sont en général ceux qui connaissent le moins bien les Écritures, ou qui s’en sont lassés. Ils font l’apologie de l’unité humaine, celle qui finit toujours par se fracasser sur l’égo.

  • Bonsoir,

    il est bon parfois de regarder en arrière. Il y a 600 ans environ, en Bohême, Jan Hus a créé un mouvement dissident de l’église catholique, dont sont issus les frères moraves par exemple.
    Jan Hus prêche, entre autres, un retour à l’Église apostolique, spirituelle et pauvre. Voir la page Wikipédia pour l’histoire complète.
    Evidemment Rome n’a pas laissé faire, les excommunications n’ont pas tardé, et de rudes batailles ont suivi.
    Les hussites en sont toujours sortis vainqueurs.
    Deux courants ont fini par émerger de l’intérieur du mouvement : les taborites (radicaux) et un groupe de gens plus modérés.
    Et finalement … les modérés se sont alliés à Rome et se sont retournés contre les taborites tenants de la doctrine. Et ils les ont vaincus !

    C’est toujours la même méthode : ceux que tu ne peux pas dominer, prends les par la ruse.
    La Grande Prostituée n’a pas changé. Si elle n’attaque pas de front en ce moment, c’est qu’elle s’y prend autrement.

  • 1 corinthiens 5 :
    11 Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.
    12 Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ?
    13 Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous.

  • La difficulté avec le concept marial catho c’est qu’il enlève à Marie (Myriam en hébreu) la raison du choix de Dieu de faire naître son fils dans un corps humain incarné et donc inachevé tel que la bible nous le décrit  après la faute en Éden .
    Ce que je revendique à la lecture de la parole de Dieu, au sujet de la mère de notre Seigneur, c’est justement le besoin du divin de venir dans un corps pécheur pour racheter l’être humain pécheur .
    Lorsqu’on déifie Marie, qui pour moi est Myriam, la petite jeune femme juive, l’église catholique enlève, retranche, la volonté fondamentale de Dieu d’envoyer son fils pour racheter l’humain et le faire entrer dans la pensée du nouvel Adam, par l’œuvre de l’Esprit Saint qui seul peut produire la nouvelle naissance et faire naître d’en haut un humain pécheur.
    Dire que Marie est mère de Dieu, c’est la mettre au-dessus de Dieu et donc du divin . Elle est juste un réceptacle de la puissance du Saint Esprit qui devra faire son œuvre en elle comme en chacun des mortels qui se convertissent au Messie , et ensuite reçoivent le baptême du Saint Esprit, pour changer de mentalité et être conduit par le Saint Esprit au lieu d’être conduit par leur propres pensées non régénérées . Exp probant dans ces versets bibliques :

    Matthieu 12. 46 à 50
    46 Comme Jésus s’adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler.
    47 Quelqu’un lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler.
    48 Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait: Qui est ma mère, et qui sont mes frères?
    49 Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères.
    50 Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.

    Il est clair que Marie n’avait pas reçu toute la révélation spirituelle sur qui était réellement son Fils . Elle savait qu’il était prophète mais ne mesurait pas l’ampleur de la mission de sa personne…. Ce qui fait d’elle une femme réellement humaine en besoin de rédemption par l’œuvre de la croix et du Saint Esprit.
    Il me semble que comprendre ces réalités spirituelles n’enlèvent rien à la position de Marie , bien au contraire , puisqu’ elle aussi à besoin de naître d’en haut pour entrer dans la dimension divine du Royaume de Dieu . C’est aussi une prophétie du 1er testament qui s’accomplit.
    La réponse est dans l’apocalypse 12 .1 à 18 où il est question de la femme qui enfante un Fils qui la sauve, comme il sauve d’ailleurs l’homme. Il s’agit du Messie . C’est ainsi qu’il faut comprendre que la femme sera obligée d’enfanter le Messie pour trouver le salut et il sauvera aussi son mari.

    Genèse 3
    16 Il dit à la femme: J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.

    Jérémie 31:22 LSG
    Jusques à quand seras-tu errante, Fille égarée? Car l’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre: La femme recherchera l’homme.

    Cette parole prothétique fut donnée à la femme au moment où Dieu la chasse d’Éden à cause de son péché. Merveilleuse parole de Dieu qui sait tout , comment elle sera rachetée pour retrouver une relation avec Dieu par le pardon de ses péchés.
    Personne hormis le Fils de Dieu, ne peut se passer de se convertir au Messie Jésus, même pas ses parents ni sa mère , car seul la démarche de la prise de conscience de qui est le Fils de Dieu peut transfigurer une vie et lui permettre de recevoir une nouvelle dimension de compréhension spirituelle. C’est la nouvelle naissance qui seule peut faire entrer un être humain dans le royaume de Dieu qui est un royaume spirituel, avec de nouvelles normes de pensées et d’actions qui sont inspirées par le Saint Esprit, gouverneur de la pensée de l’être régénéré .
    Même Marie a besoin de se convertir, à savoir recevoir la révélation de ses péchés et être pardonnée puis réconciliée avec Dieu grâce à l’œuvre de son Fils Jésus, pour naître d’en haut et être revêtue de la puissance de la gouvernance du Saint Esprit.
     Sans la reconnaissance de ce besoin pour la mère de Jésus, nous nous trompons de royaume et servons des évaluations sorties du mental de l’homme non régénéré.
    Ceci s’appelle «la pensée d’une religion» qui n’a rien à voir avec la révélation du Saint Esprit !!!!!
    La capitulation de la pensée charnelle de l’homme non régénéré et religieux , c’est accepter le besoin de révélation de la divinité du Fils, qui nous révèle qui est le Père, c’est à dire Dieu.
    C’est Jésus qui ouvre la porte des cieux et du Royaume de Dieu par son sang .
    C’est lui qui réconcilie l’homme (l’humain) avec Dieu son Père, ce n’est pas Marie car elle n’a aucun pouvoir pour le faire ni même intercéder pour cela.
    Baptême d’eau de Jésus : La colombe descend sur lui au sortir de l’eau et vient mettre en lumière sa filiation spirituelle avec Dieu qui déclare que Jésus est son Fils bien aimé … Il est important de remarquer que Jésus a eu besoin de recevoir le Saint Esprit après le baptême d’eau !!!
    Marie est un modèle de tabernacle de Dieu ce qui veut dire habiter, «tabernacler» avec …. dans, etc .
    Se reporter à Apocalypse 21. 1 à 8
    21 Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.
    2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux.
    3 Et j’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.
    4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
    5 Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Écris; car ces paroles sont certaines et véritables.
    6 Et il me dit: C’est fait! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement.
    7 Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils.

    Être le tabernacle de Dieu, c’est accepter que le divin vienne prendre le contrôle de nos pensées et changer nos mentalités pour venir habiter en nous , dans nos pensées, et nous délivrer de la faute originelle, (l’inachevé de Dieu en raison de la rébellion de l’homme naturel).
    Jésus est venu naître dans le corps d’une femme pour la racheter et racheter sa postérité.
    Apocalypse 12 .
    17 Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus.

    Donc Marie est la mère de Jésus fait homme, mais pas la mère de Dieu, puisqu’elle a besoin elle aussi d’être racheté par son propre Fils de naissance divine, qui devra passer par l’obéissance de la croix, pour pouvoir offrir à tout être humain la rédemption par son sang et non par sa naissance.
    C’est seulement après sa résurrection que Jésus a le pouvoir du «tout accompli» pour nous, qui fait de nous des fils et filles de Dieu.,
    Le Saint Esprit, aujourd’hui comme au temps de Marie, a le pouvoir de venir nous habiter et nous transfigurer, dans la mesure ou nous comprenons réellement quel est l’œuvre rédemptrice de Jésus pour toute l’humanité, y compris Marie, sa mère née pécheresse, en besoin de rédemption.
    Dieu a envoyé naître son Fils dans un corps pécheur (c’est à dire mortel). C’est extrêmement important de comprendre cette vérité pour pouvoir avoir accès au salut . 
    Sans la révélation du Nouvel Adam après la mort et la résurrection de Jésus, nous restons sous l’emprise de nos pensées charnelles non renouvelées, et donc toujours prisonnières de l’homme inachevé, incomplet (dont le chiffre symbolique est le chiffre 6) , séparé de Dieu et de Son Esprit Saint.

    Jésus a dit avant de monter au Ciel, lieu de son Royaume Spirituel , c’est à dire : Nouvelle dimension de compréhension mentale grâce à la révélation de la personne du Saint Esprit, qui après le départ de Jésus, vient pour nous enseigner TOUTES CHOSES.
    Jean 14
    …25Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 26Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.

    C’est justement parce que Jésus monte au ciel après la résurrection, que le Saint Esprit peut venir agir dans nos vies et nos pensées , car Jésus nous a ouvert les cieux pour recevoir la pensée de Dieu.

    Où est Marie à ce moment précis ?
    Elle est dans la chambre haute avec les disciples de Jésus , ils attendent la venue du Saint Esprit qui va transfigurer leur vie !!!!!

    Jean 1:33
    Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit: Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit.

    Actes 1:4
    Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il;

    Jean 16:13
    Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.

    Jean 15:26
    Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi;

    Luc 24:49
    Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.

    Ils sont tous ensemble à attendre la Pentecôte, pour être rempli du Saint Esprit, et ainsi commencer le ministère de Jésus ressuscité au travers des disciples qui accepteront l’œuvre de l’Esprit Saint dans leur vie, pour devenir des témoins de Jésus et de son Royaume sur terre.

    COMMENCE ALORS LES ACTES DES APOTRES …………………………….

    C’est alors que peut s’accomplir Romains 8, pour l’humanité

    19Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, 21avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.

    Martine Galland

  • Je vous cite : « Il est impossible que ces miracles et ces prodiges, effectués au nom de Jésus et qui se sont soldés par des résultats, proviennent du diable. »

    Or il est écrit :

    Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Matthieu 24:24

    L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés.… 2 Thessalonicien 2:9-11

    Il semblerait que Satan a aussi la puissance de faire des miracles ?

    • Bonsoir Anonyme,
      Vous posez une bien intéressante question, à l’appui de laquelle vous citez des versets pertinents. Satan fait-il des miracles ? Il n’y a pas débat : la réponse est oui. Tous les miracles ? Les avis sont partagés.

      Nous ne savons pas exactement la forme que ça peut revêtir, mais nous en avons une petite idée en nous remémorant les affrontements entre Moïse et les magiciens de pharaon. Ils sont capables de manipuler et de déployer une certaine puissance, impressionnante, mais avec des limites qui apparaissent à partir de Exode 8/18. C’est ce qui a fait dire à certains commentateurs que le diable inscrit sa puissance davantage dans l’imitation et la manipulation des forces déjà existantes, plutôt que dans une capacité de création. Il y a prodige, oui, mais pas dans le même registre. C’est ce que j’avais essayé de faire ressortir dans cet article qui parlait de la différence entre le surnaturel et le merveilleux. Une piste de discernement pour tenter de séparer le vrai … du moins vrai. Ou de l’inutile. Et nous en avons besoin, puisque satan sait se déguiser en ange de lumière, et tenter les croyants comme il l’a fait avec Jésus. Et finalement, cette offensive en règle contre le Fils de Dieu ne s’est pas faite dans un grand déploiement de puissances et de prodiges, mais avec la parole.

      Si je disais dans l’article sur l’AIMG qu’ « Il est impossible que ces miracles et ces prodiges, effectués au nom de Jésus et qui se sont soldés par des résultats, proviennent du diable », c’est parce que certaines choses peuvent être imitées, mais pas d’autres. Et ça, c’est indiscutable. Ceux qui pensent que le diable « peut tout » se trompent. Les contrefaçons existent, oui, comme celles des magiciens de pharaon, mais la puissance de l’Esprit de Christ leur est supérieure. Un miracle accompli au nom de Jésus ne peut et ne doit être attribué au diable. Pour les autres prodiges, ils ne peuvent séduire que ceux et celles qui n’aiment pas la vérité.

  • Vraiment très édifiant ( l’article et les commentaires !!) j’ajouterai comme Jérôme Prekel le démontre je pense, dans son très long article (déjà ancien) sur les dangers de la musique chrétienne, que l’arme offensive des forces d’opposition à la vérité utilise le chant pour infiltrer l’église de Christ . Le chant, par sa force d’assimilation de séduction, son syncrétisme ! la place démesurée qu’il prend et le tabou qu’il y a à dénoncer la perversité de certains de ses auteurs est la porte d’entrée par laquelle ces forces corrompent l’église. L’admission de n’importe quels chants et la main d’association à n’importe quels groupes dans la louange partagée construit au pont qui autorise ensuite l’esprit de louange, de prédication, de prophétie, de guérison de finalement de proclamation d’une même foi.
    Les vierges folles nous harcèlent ! Balaam fait son oeuvre, les Nicolaïtes sont bien là ! l’autel des parfums supporte des mélanges pour la ruine du peuple chrétien ! (exo: 30) le covid spirituel bien plus grave que le 19 fait son oeuvre (bénédiction France) à la vue et à l’approbation de tous ! heureux ceux qui dénoncent ces choses! Certes c’est difficile de proclamer la vérité et cela a un prix:  » le monde ne peut vous haïr, moi il me hait parce que je rend témoignage que ses oeuvres sont mauvaise » dira Jésus !
    S’il est vrai selon Giraudoux que « les nations comme les hommes meurent d’imperceptibles impolitesses » » on peut sans hésiter ajouter ‘les Eglises !

  • DENIS C’EST LA PREMIERE FOIS QUE QUELQU ‘UN REMET EN CAUSE LA BENEDICTION FRANCE. MERCI TELLEMENT! DANS MON eglise evangélique je suis bien la seule!

  • Extrait d’une communication récente de l’AIMG

    Déposer une demande par écrit, et recevoir un tissu béni
    En complétant le formulaire, votre demande de prière sera transmise à notre équipe de bénévoles qui prendront le temps de prier pour votre sujet. Vous avez aussi la possibilité de recevoir un tissu béni* en complétant le formulaire et en indiquant votre adresse postale complète afin que le courrier arrive à destination.
    * nous invitons toute personne qui reçoit la prière à se saisir du tissu que nous envoyons avec la même foi que la femme atteinte d’hémorragies dans Marc 5 :28 « Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie… »

    On ne peut que saluer le fait que des bénévoles (!) prient et se rendent disponibles pour toutes les personnes qui demandent la prière. La pratique du tissu béni est biblique, selon Actes 19 : «11Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, 12au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient.»

    Mais si la plus grande prudence est de mise face à ces pratiques, c’est qu’elles ont donné lieu à beaucoup de contrefaçons dans l’Histoire en ouvrant la porte à maintes superstitions, dans le sens où on va sacraliser des objets en leur conférant un statut de sainteté, comme les hébreux l’ont fait dans le désert avec le serpent d’airain : au temps du roi Ezéchias, les israélites lui apportaient des offrandes de parfum, comme une idole (2 Rois 18/4). Avec le risque de faire commerce, comme le pratiquait il y a quelques années la « prophétesse » Ana Mendez.
    Après tout, l’histoire ne dit pas si les mouchoirs de Paul étaient à usage unique ! On peut imaginer tous les scénarios possible si ce n’était pas le cas, avec des transmissions de talismans de père en fils …

    Plus sérieusement, si nous cherchons à susciter la foi, alors nous devons chercher à susciter la foi dans la personne de Jésus, qui est le chef et le consommateur de la foi (qui la mène à la perfection). ET qui est la source de toute onction et de toute puissance. Ainsi, nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ et la louange et l’adoration lui reviendront sans risque de dispersion.

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