Appel de Tom Bloomer (JEM) et de l’Équipe prière et discernement (EPED) à l’attention des membres d’Églises et de Mouvements de la francophonie et des médias chrétiens :
Chers amis,
Voici une lettre et un document important. Puis-je vous demander de les prendre au sérieux devant l’Eternel ; et si vous recevez la confirmation de l’Esprit Saint, de les mettre en pratique puis les diffuser dans vos cercles ?
Avec vous en Christ Jésus, Tom Bloomer
.
Avons-nous perdu la capacité de repentance ?
Depuis le début de la pandémie des millions de chrétiens, du monde entier ont demandé́ ́au Seigneur de l’arrêter : mais ce dernier n’a pas exaucé ces prières. Pourquoi ? Parce qu’Il attend que nous obéissions à Sa parole : Il a promis de répondre à nos prières, d’arrêter la peste à condition que son peuple se repente (2 Chr 7.13-14) !
Les quelques exemples de repentance dont nous avons connaissance nous semblent être sporadiques et superficiels. Nous entendons souvent cette remarque : « De quoi faut-il nous repentir ? » Ce qui a conduit un journaliste chrétien à mettre comme titre sur un interview : « Pour finir, on ne se sent pas si mal ici à Babylone . . . »
La repentance a un coût
N’avons-nous pas oublié le sérieux avec lequel nous devons chercher la face du Seigneur pour avoir une révélation plus profonde de sa sainteté́ ́et de notre péché ? N’avons-nous pas oublié à quel point nos cœurs sont tortueux et désespérément malades ? N’avons-nous pas oublié que nous sommes incapables de les voir dans cet état, sans l’aide de notre Créateur, lui seul les voit clairement (Jé 17.9-10 ; Ro 7.21-25) ? Jésus lui-même interpellait les personnes sur la nécessité de la repentance. Par ex. devant les résistances collectives à reconnaître ses œuvres (Lc 10.13-16), les formes de piété superficielles (Lc 11.37-54) ou des événements dramatiques (Lc 13.1-5).
Comme Daniel, nous nous repentons des oublis et de notre manque de sérieux face à ta Parole. Nous nous repentons de la léthargie et de la passivité ́de ton peuple, qui veut que Tu guérisses mais qui ne désire pas accomplir sa part. Nous nous repentons, de n’avoir pas écouté ́les appels prophétiques qui retentissent dans l’Église (Da 9.6). Nous nous repentons de t’avoir adressé de belles demandes de pardon pour notre matérialisme et notre égoïsme sans les avoir accompagnées par des changements concrets dans nos actes. En particulier pour les pauvres parmi nous et les nations en souffrance.
Le besoin d’une prise de conscience commune
Nous nous repentons pour l’état de tiédeur de ton Église, où les vies des « fidèles » ressemblent trop souvent à celles des incroyants. Nous nous repentons des divisions, des partis pris, et des médisances qui règnent dans ton peuple. Nous nous repentons de son fatalisme face à toutes ces tendances mais aussi face aux besoins de nos concitoyens. Comme Daniel à la fin de son intercession pour son peuple nous prions, « Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! » (9.18-19). Amen.
Lausanne, en juin 2021
Font partie de l’EPED : Jeannette et Pierre Amey, Suzanne et Jean-Pierre Besse, Edmée et Jean-Marc Bigler, Tom Bloomer, Denise et Guy Chautems, Nancy et Philippe Decorvet, Rose[1]Marie et Ernest Geiser, Georgette Renevier
12 comments On Appel solennel de Tom Bloomer
Je me réjouis de cet appel à la repentance. J’ose supposer que cette repentance concerne aussi le fait, pour la même équipe, d’avoir cherché des excuses à Bethel:
https://lafree.info/info/opinion/l-equipe-priere-et-discernement-publie-une-breve-evaluation-du-mouvement-bethel-californie
Car il me semble qu’il faudrait aussi dénoncer clairement les dérives. Beaucoup de dénonciations de dérives se font quand elles sont déjà publiques, ce qui donne l’impression d’avoir voulu couvrir ces dérives (même si ce n’est pas le cas).
Paul n’hésitait pas à dénoncer les dérives, parfois nommément. Je trouve les églises frileuses dans ce domaine.
Il faut sortir du déni, et surtout: écouter. Combien se sont entendu répondre « tu cherches la polémique » quand ils posaient une question dérangeante…!
Oui, c’est bien de se repentir, mais encore faut-il passer aux actes et mettre en garde contre les dérives!
Sachant que beaucoup de personnes vont sur le net et s’imprègnent de ce qu’on y trouve, c’est là en priorité qu’il faut débusquer les dérives – qui sont sans frontière: combien croient les fables en tout genre que l’on trouve sur des sites soi-disant « chrétiens »… ces personnes crédules sont bien plus nombreuses qu’on ne le pense (j’en fais régulièrement l’expérience).
Voici ce qui va se passer : beaucoup applaudiront à ce message. Peu importe qui l’annonce finalement (Tom Bloomer, le pape, la petite-fille de Billy Graham ou un inconnu). Car ce qui compte est : vient-il de Dieu oui ou non ? Et je crois que ce message vient bien de Dieu.
Mais quand viendra un prophète prêt à briser la sainte routine du dimanche matin (bisous-chants-écoute passive d’un message « encourageant » ) pour entrer VRAIMENT dans la repentance, celui-ci sera prié de partir et de se repentir pour son manque d’amour.
^^c’est peut-être ça le signe du vrai prophète, quand on lui demande de partir. En même temps, j’ai connu une soeur qui se pensait prophéte et qui ne l’était pas vraiment. Enfin pas toujours. On a fini par remettre en question certaines prophéties (surtout quand elle insultait l’église « au nom du seigneur »), et elle est partie. Du coup elle a pensé qu’elle était vraiment prophétesse. Mais nous devons examiner toutes choses, et l’esprit des prophètes est soumis aux prophètes.
Pour moi, une bonne définition de la repentance serait : « une prise de conscience personnelle« . Quelque chose qui va de l’intérieur vers l’extérieur. Le fruit d’une expérience (d’un cheminement) davantage que le résultat d’un message et encore moins d’une admonestation.
Ici avec l’appel de Tom Bloomer, on ne parle pas seulement d’un besoin de changement d’un comportement déplacé de l’église (ou des croyants) dans un certain domaine, mais on parle d’une réforme en réalité, une vague de fond, pas du clapot. On parle d’une remise en question d’une manière de vivre et de croire. Ce n’est pas rien ! En ça, on ne peut qu’être d’accord.
Mais je pense qu’un message peut difficilement atteindre un tel objectif. Mais il peut s’inscrire dans un processus. Et je ne pense pas non plus que ce soit la « sainte routine du dimanche matin qui doit être brisée », mais c’est le cœur. On peut changer les méthodes, faire des cultes à genoux et battre notre coulpe : ça restera complètement factice, religieux, émotionnel, et de la contrefaçon spirituelle, si le cœur n’est pas gagné EN PREMIER.
Une repentance produit toujours une réforme, c’est à ça qu’on la reconnaît. Depuis quelques années, le sujet est revenu sur le devant de la scène : on entend souvent parler de la nécessaire réforme dont l’église a besoin, mais on a l’impression que c’est davantage pour obtenir enfin une église conforme à ce qu’on veut qu’elle soit, en tant que témoignage, entité et organe, plutôt que des cœurs qui se donnent à Dieu, pour entrer dans une relation absolue (comme Paul par exemple, ou les disciples). Paul a vécu une réforme personnelle par le double effet de 1/l’effondrement de sa théologie et 2/l’incontestable révélation d’un Jésus vivant et Seigneur, auquel il était impossible de ne pas se consacrer. Avant cela, on aurait pu lui envoyer tous les prophètes qu’on voulait, il les aurait emprisonnés.
Disons-le : c’est la bien-pensance issue d’une « espérance religieuse » qui nous pousse à croire que la repentance/réforme (du peuple en tant que corps, des églises, du christianisme) est possible. Ce n’est pas mon cas. Je ne crois pas que la repentance/réforme de l’église ou du christianisme soit possible. Parce qu’il faudrait que tout le monde ait la même révélation en même temps, pour que le corps soit dans un seul esprit. Mais aussi et surtout parce que nous ne pouvons pas en même temps penser et croire que nous sommes dans la fin des temps, et donc dans une phase d’apostasie qui précède le retour du Seigneur, et attendre un réveil de Dieu ou une réforme. Il faut être spirituellement (et prophétiquement) cohérents.
Dans la cohérence de la vision de l’apostasie qui a été prophétisée (et qui est constatée aujourd’hui, ce blog en parle souvent), n’en déplaise aux intercesseurs qui carburent aux bons sentiments, et qui croient tout simplement dans l’homme, il semble que nous soyons davantage dans un temps d’endurcissement que dans un temps de repentance (je parle des nations christianisées de l’occident). Un endurcissement sur lequel l’Esprit de Dieu appuie : « que celui qui se souille, se souille encore » et aussi « Dieu enverra une énergie d’erreur à ceux qui n’ont pas reçu l’amour de la vérité ».
Désormais si nous voulons voir une repentance de l’envergure de celle attendue par le message de Tom Bloomer, il faut que le roi de Babylone paraisse, et que Jérusalem constate ce qu’elle doit constater, c’est-à-dire la preuve que Dieu n’est pas avec elle, bien qu’elle pense le contraire (elle dit « je suis riche, je n’ai besoin de rien »). C’est ce que constate Tom Bloomer : des chrétiens qui ne savent plus faire la différence entre Babylone et le reste. Dans le contexte de Jérémie, il fallait que la vision prophétique qu’il proclamait, et qui était inacceptable, s’accomplisse et que la ville tombe. Il faut que l’ensemble tombe pour qu’émerge le Reste : c’est cela que l’Éternel vise.
Je sais que c’est dur à entendre, et qu’il est impossible de construire un ministère avec un tel message (!) mais si les signes sont là, alors que celui qui lit prenne garde.
Dans sa grâce, le Seigneur châtie (il châtie ceux qu’il aime) pour qu’ils soient purifiés comme l’or éprouvé par le feu.
Le reste revient de l’échec et de la commotion, c’est une promesse, en passant par le feu de l’abaissement et le brisement. Mais de l’endurcissement, rien ne peut provenir.
La repentance est le moyen que Dieu donne aux hommes afin de rétablir Son règne et Sa volonté sur leurs vies.
A la chute Dieu a perdu l’homme mais le retrouve aujourd’hui par la repentance. Le péché le fait mourir, la repentance lui rend la vie. Celui qui s’est repenti s’attache à son Sauveur de tout son coeur, de toute son âme, de toute sa pensée, de toutes ses forces, car désormais il Lui appartient et son Sauveur est à lui.
L’homme est naturellement religieux et son culte est comme celui de Caïn, dans le but de manipuler Dieu. La vraie repentance se fait sur la révélation du juste jugement de Dieu qui est tombé sur son Fils, afin que par Lui nous soyons arrachés à la mort.
Son retour ne peut se faire qu’à cette condition, une repentance venant d’un coeur pur, comme Israël dans Zacharie 12:10 : Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers Moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur Lui comme on pleure sur un premier-né.
Notre victoire de la vie sur la mort ne peut se faire que par la repentance et Son règne dans nos coeurs et sur la terre ne peut être rétabli qu’à cette condition.
Amicalement Gérard
J’ai été longtemps naïf: je croyais que tout chrétien recherche la vérité.
Or, la plupart se contentent de traductions bibliques approximatives (le traducteur est influencé par ses propres croyances, celles de son milieu, ses propres blocages aussi) sans chercher le vrai sens des mots ou de passages entiers. Ils écoutent sans vérifier ce que disent les conducteurs. Ils prennent leurs propres désirs pour ceux de Dieu. Etc.
On croit que les conducteurs écoutés (au niveau d’une assemblée, d’une région, d’un pays, d’un continent, du monde entier) sont dans la vérité, et qu’ils n’hésitent pas à dénoncer les dérives.
On s’attend à ce qu’ils soient au courant de ce qui se passe sur le web, afin de mettre en garde contre tout faux enseignement.
Rien de tout cela. De temps en temps ils se repentent… puis plus rien!
Si vous faites à leur place (mettre le doigt où ça cloche) on vous dit que vous vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas – voire même: on vous attaque.
Le déni est flagrant dans le monde chrétien, même – et surtout – dans le monde évangélique. Et si on le dit, on se retrouve devant le déni du déni…
Bonjour Michel
Je comprends votre point de vue.
Nous sommes prévenus dans la Parole en particulier avec la parabole des 10 vierges. Longtemps j’ai cru que tout chrétien ( réellement converti ) serait enlevé au jour fixé par Dieu.. et beaucoup le pensent. Malheureusement ce qui fera la » différence » est la connaissance de leur Seigneur.. j’avais lu cette comparaison dans le livre » la crainte de l’Éternel » : imaginez que vous allez à la maison Blanche .. sachant que tout le monde connaît le Président .
Mais le Président lui vous connait il personnellement ? ( évidemment Dieu nous connait parfaitement tous mais vous m’avez compris ).
Tout ça pour dire qu’effectivement nous devons véritablement nous nourrir de Christ et de La Parole premièrement. C’est la Vérité ni plus ni moins. Nous devons arrêter de prendre pour argent comptant tout ce que nous entendons à droite à gauche mais surtout examiner que tout ce qui est dit est conforme aux Écritures.
Salutations
Il est intéressant de mettre en parallèle ce texte avec Matthieu 18
15Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 17S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. 18Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
Et ce texte Matthieu 18
21Alors Pierre s’approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Sera-ce jusqu’à sept fois? 22Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois.
Nous constatons dans l évangile de Luc 17 que le pardon est accordé à une condition, c’est que la personne qui a péché se repente : V3b , Si ton frère a péché, reprends-le; et, s’il se repent, pardonne-lui.
Luc 17
1Jésus dit à ses disciples: Il est impossible qu’il n’arrive pas des scandales; mais malheur à celui par qui ils arrivent! 2Il vaudrait mieux pour lui qu’on mît à son cou une pierre de moulin et qu’on le jetât dans la mer, que s’il scandalisait un de ces petits. 3Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s’il se repent, pardonne-lui. 4Et s’il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, -tu lui pardonneras.
C’est donc dans ces conditions que nous devons accorder le pardon, V4 , Et s’il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, -tu lui pardonneras.
Le scandale serait qu’une personne pèche délibérément et qu il y ait personne pour la reprendre : Luc 17, V3 Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s’il se repent, pardonne-lui.
L’important, c’est que celui qui pèche se rende compte de la gravité de son péché …et se repente pour que son péché soit effacé . Alors seulement le pardon peut être effectif et donc effacer la faute le péché.
Conclusion nous ne pouvons pas refuser le pardon à une personne qui reconnaît sa faute, se repent et demande pardon !!!
C’est dans ces conditions que le pardon est inconditionnel, car après repentance du pécheur , nous n’avons rien à exiger de lui . Jésus se charge de le purifier avec son sang versé pour le pardon de nos péchés.
Si ce n’est pas le cas , alors nous avons la réponse dans Matthieu 18
15Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 17S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. 18Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
Nous ne pouvons pas séparer ce texte des textes qui parlent de pardon , car toute la foi chrétienne repose sur la repentance qui ouvre la porte spirituelle au pardon inconditionnel de Dieu sur nos vies qui nous réconcilies avec lui ….. Trop souvent aujourd’hui nous négligeons la phase repentance qui permet à une personne qui pèche de prendre conscience de la gravité de ses actes, de sa faute (péché), vis à vis de Jésus et du Père, ainsi que du Saint Esprit, et les conséquences extrêmement graves sur l’œuvre du Christ qui est mort pour que nous puissions être débarrassés du péché, par notre prise de conscience de ce qu’il représente dans le monde spirituel , à savoir , nous séparer de Dieu et du Saint Esprit ….
Aussi l’œuvre de Christ prend tout son sens , quand justement l’Esprit Saint convainc nos cœurs de péché, pour nous réconcilier avec Dieu notre Père, avec le saint Esprit qui a le pouvoir de nous transfigurer, de changer nos pensées, et le Sang de Jésus qui nous lave de nos fautes (péchés).
Concernant la prophétie et ceux qui la pratique que certains appellent prophète, je vous conseille de relire la définition biblique du vrai prophète
Jérémie et le prophète Hanania
1 La même année, le cinquième mois de la quatrième année, au début du règne de Sédécias sur Juda, Hanania, fils d’Azzur, le prophète originaire de Gabaon, m’a affirmé dans la maison de l’Eternel, en présence des prêtres et de tout le peuple :
2 « Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d’Israël : Je brise la domination du roi de Babylone.
3 Dans deux ans je ferai revenir ici tous les ustensiles de la maison de l’Eternel que Nebucadnetsar, roi de Babylone, a pris d’ici pour les amener à Babylone.
4 Je ferai revenir ici Jéconia, fils de Jojakim, roi de Juda, et tous les exilés de Juda partis à Babylone, déclare l’Eternel, car je briserai la domination du roi de Babylone. »
5 Le prophète Jérémie répondit au prophète Hanania en présence des prêtres et de tout le peuple, alors qu’ils se tenaient dans la maison de l’Eternel.
6 Il dit : « Oui ! Que l’Eternel agisse de cette manière ! Qu’il accomplisse les prophéties que tu as communiquées en faisant revenir de Babylone jusqu’ici les ustensiles de la maison de l’Eternel et tous les exilés !
7 Seulement écoute, je t’en prie, la parole que je vais te dire, à toi et à tout le peuple :
8 ‘Les prophètes qui ont existé avant toi et moi ont, depuis toujours, annoncé la guerre, le malheur et la peste en rapport avec de nombreux pays et de grands royaumes.
9 Quant au prophète qui annonce la paix, c’est lorsque sa prophétie s’accomplit qu’il est reconnu comme vraiment envoyé par l’Eternel.’ »
10 Alors le prophète Hanania enleva la barre qui se trouvait sur le cou du prophète Jérémie et la brisa.
11 Puis il dit en présence de tout le peuple : « Voici ce que dit l’Eternel : C’est de cette façon que, dans deux ans, je briserai la domination exercée par Nebucadnetsar, roi de Babylone, sur toutes les nations. » Le prophète Jérémie poursuivit alors son chemin.
12 La parole de l’Eternel fut adressée à Jérémie après que le prophète Hanania eut brisé la barre qui se trouvait sur son cou :
13 « Va annoncer à Hanania : ‘Voici ce que dit l’Eternel : Tu as brisé des barres en bois ? Pour les remplacer, tu devras faire des barres en fer.
14 En effet, voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d’Israël : C’est une domination inflexible que j’ai imposée à toutes ces nations pour qu’elles soient asservies à Nebucadnetsar, roi de Babylone, et elles seront effectivement ses esclaves ; je lui ai même donné les animaux sauvages.’ »
15 Le prophète Jérémie dit alors au prophète Hanania : « Ecoute donc, Hanania ! L’Eternel ne t’a pas envoyé et tu as donné un sentiment de confiance trompeur à ce peuple.
16 C’est pourquoi, voici ce que dit l’Eternel : ‘Je vais te chasser de cette terre ; tu mourras cette année, car par tes paroles tu as appelé les autres à se détourner de l’Eternel.’ »
17 Le prophète Hanania mourut le septième mois de cette année-là.
« Mais le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Peut-être diras-tu dans ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite » (Deutéronome 18:20-22).
Les pseudo-bergers
Qu’est-ce qui est le plus sage ?
Avertir de la présence du loup ?
Ou attendre qu’une brebis soit entre ses griffes pour intervenir ?
Malheur aux bergers qui ne prennent soin que d’eux-mêmes
N’est-ce pas des brebis que les bergers devraient prendre soin ?
Vous mangez la graisse [vous êtes grassement payés]
vous vous habillez de laine [vous prenez soin de vous-mêmes]
vous abattez les bêtes dodues [vous vous nourrissez aux dépens de vos brebis]
mais vous ne prenez pas soin des brebis [vous les laissez errer]
Vous n’avez pas assisté les bêtes affaiblies [celles qui sont vulnérables aux dérives]
vous n’avez pas soigné celle qui était malade [celle qui est devenue adicte aux dérives]
ni pansé celle qui était blessée [celle que les dérives ont détruite]
Vous n’avez pas ramené celle qui s’était égarée [celle qui a adhéré à une dérive]
ni cherché celle qui était perdue [celle qui a complètement dérivé]
mais vous les avez dominées avec violence et cruauté [vous vous êtes mis au-dessus d’elles]
[Conséquence:]
Elles se sont éparpillées [elles se sont éloignées du troupeau]
parce qu’elles n’avaient pas de berger [parce que vous n’avez pas fait votre job]
Elles sont devenues la nourriture
de toutes les bêtes sauvages [les pseudo-prophètes, les complotistes]
et elles se sont éparpillées
Mes brebis sont en train d’errer
sur toutes les montagnes [les soi-disant sommets de la sagesse humaine]
et sur toutes les hautes collines
Mes brebis sont éparpillées
sur toute la surface du pays
Mais personne ne s’occupe d’elles
personne ne va à leur recherche
[Jugement des pseudo-bergers:]
C’est pourquoi bergers
écoutez la parole de l’Eternel
Aussi vrai que je suis vivant
déclare le Seigneur l’Eternel
Parce que mes brebis sont devenues un butin
et la nourriture de toutes les bêtes sauvages
faute de berger
Parce que mes bergers
ne se sont pas occupés de mes brebis
Parce qu’ils ont pris soin d’eux-mêmes
au lieu de prendre soin de mes brebis
A cause de cela bergers
écoutez la parole de l’Eternel
Voici ce que dit le Seigneur l’Eternel
Je m’en prends aux bergers
Je retirerai mes brebis de leurs mains
Je ne les laisserai plus prendre soin des brebis
et ils ne pourront plus en profiter pour eux-mêmes
J’arracherai mes brebis de leur bouche
et elles ne leur serviront plus de nourriture
(d’après le début d’Ez 34)
Bonjour,
En parlant de repentance, je voudrais juste mettre une petite pierre à l’édifice, en donnant un résumé presque technique (sans trop entrer dans les significations spirituelles).
En considérant l’oeuvre de Jean Baptiste, qui préchait la repentance, pour préparer le chemin du Seigneur, on pourrait dire que la repentance, c’est de se rendre compte, de réaliser qu’on n’est pas sur le bon chemin de la vraie vie. Alors arrive, si on est sincère, la recherche du bon chemin de la vraie vie : Jésus. Jean Baptiste (la repentance) est donc le « je ne suis pas sur le bon chemin pour la vraie vie » , ce qui amène alors « mais où est le bon chemin ? » , et heureusement, Jésus arrive alors avec LA SEULE réponse: « Je suis le chemin, la vérité et la vie » . Et il faut alors choisir si on applique notre foi sur cette affirmation de Jésus: que Jésus est effectivement le chemin de la vraie vie, de la vie véritable (celle qui est depuis toute éternité la vie véritable et qui le restera pour l’éternité : donc la vie éternelle ) et qu’il est le SEUL chemin pour ça .
Et quand je dis Jésus est la vie, la vraie vie, la vie éternelle, je veux dire par là, non pas ce qu’il nous donne, mais ce qu’il EST ! c’est ce que Jésus est, qui est la vie éternelle !
Donc ne pas vouloir ressembler à Jésus (la sanctification), par l’action du Esprit qu’on suivra et qu’on acceptera de laisser agir en nous, c’est ne pas vouloir de la vie éternelle que Dieu nous offre, mais s’imaginer une autre définition de « la vie éternelle » (une définition humaine, du genre « la vie éternelle c’est juste d’exister tout confort au paradis pour toujours, et que notre volonté soit toujours pleinement satisfaite » ).
La seule vie éternelle que Dieu propose, c’est la sienne : être tel Jésus est, ce n’est pas notre définition à nous, telle que nous nous l’imaginions même quand nous n’étions pas convertis !