“And if we win, we praise Him. And if we lose, we praise Him.” —Facing the giants
Je veux me rappeler de ce jour pour toujours. La première fois que je fais quelque chose qui a du sens. La première fois que je suis fière d’enfiler une armure à ce point. La première fois que je ne me dis pas que ce n’est pas grave si je rate quelque chose, parce que c’est quelque chose qui compte vraiment. La première fois que je me sens face au défi le plus grand de ma vie, et j’y suis à côté de Dieu, main dans Sa main ; visant le progrès, pas la perfection, visant le sens, pas l’action.
Je Te remercie d’être avec moi, d’être mon meilleur Professeur, Celui qui m’a toujours poussée vers le meilleur, Celui qui m’a toujours conduite dans les voies les plus sages, même quand c’étaient les voies que je ne voulais pas prendre. Merci d’être Le seul et unique qui me connaisse parfaitement, entièrement, merveilleusement, parce que je viens de toi et que tout ce que je suis est en Je Suis, et que tu en fais ce que tu veux d’un seul mot. Merci d’être mon Créateur, mon ami si fidèle, plus fidèle qu’aucun frère, mon étoile polaire, ma boussole comme le disait ma mère, mon abri sûr, les ailes qui me couvrent et le bouclier autour de moi, ma forteresse, le rocher sous mes pieds, mon arche d’alliance. Merci d’être l’air qui me remplit les poumons, le bonheur qui me surprend au milieu des moments où je n’en peux plus, merci de me gonfler de joie dans ces instants d’illumination où je vois tout d’un peu plus haut et où je réalise à quel point tu es bon et combien tu donnes du sens aux choses. Merci pour tes promesses que je vois s’accomplir pour de vrai dans ma vie alors que je pensais qu’elles ne marchaient que pour les personnages poussiéreux d’il y a un millénaire dont la Bible me parle. Merci parce que ta main me guide, dans la lumière éclatante des beaux jours comme dans le noir, quand je n’y vois pas plus loin que mon nez, et que je dois tendre les bras de peur de me prendre un mur. Merci pour la vie qui coule dans mes veines et qui fait pomper mon coeur, qui connecte ensemble mes synapses, la vie qui se renouvelle chaque matin et m’offre un jour de plus pour te chercher, t’entendre, te parler, te voir me bénir, me nourrir, m’aimer, me fortifier, me corriger, me reprendre, me pardonner, m’encourager, un jour de plus pour être reconnaissante, compter tous tes bienfaits jusqu’à ce que la monotonie du quotidien soit transformée en chants de joie, réaliser combien tu es vivant, puissant, et toujours victorieux, un jour de plus pour choisir de résister, essayer de faire mieux, un jour de plus pour trembler, avoir le ventre noué, se réfugier en toi, un jour de plus pour avoir foi, prendre sa fronde et avancer, et savoir que tout, absolument tout, est et sera toujours entre les mains du Dieu vivant.
Sois glorifié dans ma vie, jusqu’à mon dernier souffle.
De tout mon coeur amnésique, de toute mon âme fragile, de toute ma hauteur de minimoy, de toutes mes forces inexistantes, de toute ma pensée d’overthinkeuse,
je T’aime.
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Naomi Prekel 2017