Pourquoi prier ? de John RICE

Il y a des raisons primordiales qui devraient contraindre tous les hommes à prier, à faire de la prière la chose la plus constante et la plus importante de la vie. Jésus lui-même l’enseigne.
«Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier et ne point se relâcher» (Luc 18/1). Cette recommandation s’applique non pas à une certaine catégorie de gens, mais à tous les hommes, en tous lieux, en tous temps, sans exception aucune.

«Priez sans cesse» (1 Thessaloniciens 5/17). Nous avons ici un commandement qui ne saurait être modifié par son contexte. Tous ceux qui lisent la Bible se devraient de l’entendre.

«Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, faites connaître vos besoins à Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâce» (Philippiens 4/6). Le chrétien est appelé à faire de TOUT ce qui le concerne, absolument tout, un sujet de prière. C’est ainsi que les choses sont considérées par Dieu.

«J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâce, pour tous les hommes» (1 Timothée 2/1). Bien des domaines de la vie d’église, de la vie spirituelle, et de la vie tout simplement sont à inclure dans ce «avant toutes choses», faisant de la prière un acte primordial, le socle de la foi. Nous avons la recommandation de prier, non seulement en tous temps, mais également pour tous les hommes.

«Faites en tous temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi …» (Ephésiens 6/18).
Ce passage sert de conclusion à la description de l’armure du chrétien et donne le dernier mot en ce qui concerne sa force spirituelle pour le combat. Notez bien le mot «tout» qui revient sans cesse : «en TOUT temps, TOUTES prières et supplications, pour TOUS les saints, et cela en TOUTE persévérance» (selon l’original).

«Veillez et priez afin que vous ne tombiez pas en tentation» (Matthieu 26/41).
Cet encouragement de notre Sauveur (répété dans Marc 14/38, Luc 22/40) nous concerne, tout comme les disciples d’alors, et «pour observer tout ce qu’il nous a commandé» (Matthieu 28/20), il nous convient, à nous aussi, de prier pour échapper à la tentation.
Même si nous pouvons considérer que la tentation nous atteindra malgré nous, nous croyons qu’avec chaque tentation, une issue favorable sera préparée qui fera que cette tentation ne sera pas surhumaine (1 Corinthiens 10/13). Nous croyons que c’est la prière qui donne accès à l’issue, c’est à dire la victoire, car «le Seigneur sait délivrer de la tentation les hommes pieux» (2 Pierre 2:9).

Il nous est dit dans Jacques 4/2 : «Vous convoitez et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas».
Lutter, se quereller, faire des intrigues, ce n’est certes pas la méthode de Dieu pour ses enfants. C’est en demandant que nous pouvons obtenir. Il n’est pas dit «Vous n’obtenez pas parce que vous ne travaillez pas», mais bien «parce que vous ne demandez pas». Demander est donc le moyen ordonné de Dieu pour procurer à Son enfant ce dont il a besoin. Et cette parole de Jacques – adressée à l’église – démontre bien que les choses peuvent dériver à ce point que les enfants de Dieu ne prient plus, ne demandent pas, mais agissent au fil de l’inspiration de leur sagesse charnelle.
Les chrétiens devraient être des gens heureux, des gens satisfaits. Ils ne devraient pas vivre dans la tristesse et la défaite, tourmentés par des désirs nos réalisés. Dieu a pourvu pour Ses enfants une plénitude de joie par l’exaucement constant de leurs prières. Dans Jean 16/24, Jésus dit à Ses disciples : «Jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, AFIN QUE VOTRE JOIE SOIT PARFAITE».

Jusqu’à ce que le peuple de Dieu sache obtenir des réponses précises, indéniables, à ses prières, nos jeunes continueront à grandir dans le doute et l’incertitude, ignorant le Dieu qui entend et répond à la prière. Le remède à l’incrédulité, c’est que le peuple de Dieu apprenne à prier et recevoir l’exaucement de ses prières.
Dieu veut enseigner Ses enfants et les conduire par le Saint-Esprit à prier pour les bénédictions qui leur apporteront une parfaite joie. «C’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit, et Il ne la fait suivre d’aucun chagrin» (Proverbes 10/22).

Extrait du livre «La Prière» de John RICE, (Edition CLC).

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