L’enthousiasme n’est pas encore la foi

« Israël vit la main puissante que l’Eternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l’Eternel, et il crut en Moïse son serviteur » (Exode 14/31).

Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Eternel, disant :

« Je chanterai à l’Eternel, car il a fait éclater sa gloire ; il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier » (Exode 15 /1).

Dieu venait de donner à son peuple une grande victoire en les délivrant de l’Égypte et en détruisant toute l’armée de Pharaon. Aussi, les enfants d’Israël chantaient de toutes leurs forces. Ils étaient bouillants, pleins de foi ! Mais Dieu devait faire en eux un très important travail, et après les avoir fait sortir d’Égypte, il les conduira de crise en crise, d’épreuve à une autre, afin de les enseigner. Savez-vous que Dieu nous place au milieu de difficultés pour nous instruire ? Il le fait pour mettre à la lumière ce qui est en nous.

Lorsque nous sommes dans une situation pénible, Dieu découvre à nos yeux ce qui était caché dans notre cœur.

Il nous place dans des difficultés non seulement pour voir ce qu’il y a dans notre cœur, mais pour que nous apprenions à nous soumettre à Sa volonté. Trop d’enfants de Dieu résistent à Sa volonté, et luttent contre Lui. Avez-vous déjà résisté à Dieu ? Je me souviens avoir eu une discussion avec un frère ; nous nous étions dit ce que nous pensions l’un de l’autre ! Un soir, nous nous sommes trouvés dans une réunion de prière l’un à côté de l’autre et cela me déplaisait. Alors que je commençais à prier, j’ai eu la conviction que Dieu voulait que je lui demande pardon pour mes paroles. J’ai résisté un moment, jusqu’à ce que je réalise que cela venait de Dieu.

Lorsque je suis en mission, je dois me soumettre à toutes sortes de situations. Parfois je dois prêcher alors que j’ai faim, ou soif. Nous devons accepter tout ce que Dieu permet.

La nature humaine n’aime pas se soumettre, elle veut agir à sa guise ; aussi Dieu nous conduit dans des crises pour nous démontrer Sa souveraineté, pour Se révéler en nous, et nous apprendre l’obéissance.

La révélation de Dieu nous est donnée — non au travers de livres — mais par Son Esprit au moyen de Sa Parole. Quand nous ouvrons notre Bible dans l’épreuve, Dieu Se révèle et nous enseigne.

 Retournons maintenant auprès du peuple d’Israël ; nous avons vu tout à l’heure qu’il croyait en Dieu. Il y a beaucoup de gens qui pensent croire en Dieu, qui se réjouissent ainsi : « Gloire à Dieu ! Le Seigneur est merveilleux ! Il nous bénit, Il nous conduit ! »

C’est ce que proclamaient aussi les Israélites, alors Dieu demanda à Moïse : « Conduis-les dans le pays de la promesse ». Il le leur fit connaître, et les Israélites continuèrent leurs chants : « C’est merveilleux d’être conduits pas Dieu. Moïse est notre conducteur. Gloire à Dieu ! Alleluia ! »

Mais Dieu savait ce qui était caché dans leur cœur et décida de le manifester. Nous pouvons essayer de nous imaginer ce peuple dans sa marche. Il devait parler de sa victoire, de la traversée de la Mer Rouge, de la conduite divine et affirmer sa foi en Dieu et son obéissance envers Moïse. Et puis ils parviennent à leur première halte dans le désert de Schur, à Mara. Là, « ils ne purent boire les eaux car elles étaient amères » (Exode 15/22).

Après trois journées de marche dans le désert, ils trouvent une eau qui n’est pas bonne. Peut-être pensez-vous qu’ils ont dit : « Dieu nous a aidés récemment ; Il le fera encore ; gloire à Son nom ! »

Pas du tout ! Ils ont murmuré contre Dieu parce qu’ils ne pouvaient pas boire ; où était leur foi ? En réalité, ils n’en avaient pas. Au désert, ils avaient de l’enthousiasme, non de la foi ! Ce n’était qu’une foi émotionnelle, établie sur des sensations, et non la foi selon Dieu. Beaucoup pensent avoir la foi parce qu’ils se sentent bien, mais la foi doit être établie sur la Parole de Dieu, une assurance des choses que l’on croit, que l’on espère, sinon elle faiblira quand nous en aurons besoin.

Nous avons besoin d’entendre Dieu parler à notre cœur, car l’enthousiasme ne peut suffire. Où se trouvaient les Hébreux à ce moment-là ? Ils étaient à l’école du désappointement, de la déception, hors du chemin de l’appui des sensations et de l’excitation des sentiments. Pourquoi Dieu nous déçoit-il ? Afin de nous enseigner.

Walter Beuttler, extrait de « À l’école de Dieu »

6 comments On L’enthousiasme n’est pas encore la foi

  • Bonjour Jérôme,
    Beuttler explique que la foi émotionnelle, établie sur des sensations n’est pas la foi selon Dieu et de la même manière je pense que l’on pourrait dire que la libération ou la délivrance basées sur des ressentis de bien être ne sont pas la libération ou la délivrance selon Dieu.
    J’ai écouté Sandra Dubi de Gospel Center Annecy et j’ai été démoralisée en l’écoutant parler de ses formations Zoah ou Caleb, de ses méthodes de brisures de la lignée ancestrale, de la restauration des entrailles …J’ai arrêté de l’écouter, j’en ai déjà trop entendu. Elle semble considérer Jean Marc Bigler du ministère Soteria comme son père spirituel et certainement que c’est lui qui lui a appris la chasse aux esprits de peurs, d’angoisses, de frustrations, de sentiments d’infériorité, aux esprits religieux, légalistes, colériques, etc, etc …Cette pratique serait basé sur Es53 :4, verset qui s’est accompli quand Jésus était sur la terre comme l’explique Matthieu dans Mt8 :16-17 : «Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. »

    Il n’est pas question ici de salut mais de guérisons physiques et de libérations des possédés et la plupart des personnes par la suite n’ont pas cru en Lui.
    Concernant les malédictions ancestrales, il faut appliquer la même méthode de chasse aux esprits qui, dans ce cas, sont des esprits ancestraux. Il faut briser les héritages familiaux de divorces, de dépressions, de rejets, d’abandons, d’impuretés sexuelles, de conflits fraternels, de fausses couches, de problèmes génitaux etc etc en déclamant « ça lâche maintenant, ça lâche maintenant » et en parlant en langues pour bien démontrer que c’est le Saint Esprit qui est à l’œuvre !!
    Elle se base sur Deut 28 mais dans cette liste de malédictions, il n’est aucunement question de démons mais de sanctions infligées par Dieu à son peuple qui L’abandonne, lui tourne le dos et désobéit à ses lois.
    Il est bien écrit dans Ex20 :5 que Dieu punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la 3ème et la 4ème génération de ceux qui Le haïssent. Mais dans Ez18 :20 on peut lire : » L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. » et Gal3 :13 dit : » Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » C’est clair, il suffit de se saisir par la foi du fait accompli que le vieil homme avec toute sa lignée maudite a été crucifié en Christ sur la Croix.

    Elle a raconté qu’elle a fait un travail dans ses entrailles et donc à 2 mois, elle avait été laissée à ses grands parents pendant une semaine car ses parents sont partis faire du ski. Mais un bébé de 2 mois séparé de ses parents souffre profondément d’abandon. Et c’est quand elle a été reconnectée avec cette partie de sa vie pour guérir de la blessure d’abandon, qu’elle a eu une compassion pour les enfants invisibles (il faut apparemment comprendre par ce terme les enfants avortés ou non nés par suite de fausses couches) : là on nage en plein dans la psychologie du canapé pour faire remonter à la surface tous les souvenirs les plus enfouis. Et dans la formation Zoah pour aider les femmes ayant avorté ou perdu leur foetus, ce qui est essentiel c’est la phase d’activation, c’est-à-dire la phase où la femme se reconnecte à ses émotions et les extériorise. Elle peut alors apprendre à se pardonner : c’est l’étape décisive. Lorsqu’elle est capable de se pardonner, elle reçoit alors la lettre du Père (je ne sais pas ce que c’est que cette lettre !!). Elle demande aussi pardon à son bébé invisible. Et cerise sur le gâteau, elle reçoit alors le prénom du bébé. C’est Jésus qui le leur montre !!! Et honorer ces bébés non nés ou avortés, permet de recevoir la guérison du ciel, de libérer une puissance spirituelle !!!

    OK c’est un ministère utile d’aider ces femmes en détresse. Mais je n’ai pas lu dans la Bible que je devais me pardonner à moi-même. Je dois me reconnaître coupable. Le pardon de Dieu est pour le coupable et c’est par grâce .Et c’est cet amour d’un Dieu qui s’est abaissé, dépouillé, laissé cloué sur une croix à ma place qui me bouleverse et libère mes émotions. Et par la foi dans l’œuvre de rédemption, purification, justification accomplie par Christ, je prends acte du pardon de Dieu et je ne reviens plus sur ce que Dieu a effacé et oublié.
    Sandra a aussi dit que leur ministère de libération des personnes abusées, elle et son mari l’ont hérité d’Anglais qui avaient un ministère similaire et qui leur ont donné tous leurs manuels. J’ai aussi écouté des témoignages de femmes ayant suivi « L’école des femmes « et tout est dans les émotions, les ressentis, les sensations de bien-être. Elles se sentent propres, libérées, guéries et s’investissent pour faire vivre aux autres femmes le même voyage d’extériorisation des sentiments négatifs pour bien sûr en donner toute la gloire à Jésus alors qu’on y a rajouté pleins d’éléments étrangers au témoignage de Jésus !!

    • Bonjour Lilli

      Merci pour votre commentaire, dans lequel vous apportez la contradiction sur des thèmes très en vogue dans certains courants du monde évangélique. Et ces messages et formations rencontrent un grand succès, surtout auprès des femmes. Je pense que c’est intentionnel, parce que d’une part les femmes sont marquées par la souffrance, comme cela a été dit au moment de la Chute, (et ça ne concerne pas seulement le fait d’enfanter), et d’autre part il se trouve que les femmes représentent depuis toujours la part la plus importante de l’Église. Il faut donc leur parler, ce que les courants traditionnels ne font pas.

      On voit que vous avez fait une vraie démarche pour vous intéresser à ces doctrines et pour opposer un argumentaire spirituel bibliquement construit et je trouve bien qu’une femme prenne cette position. Ce que vous rappelez sur la foi en l’œuvre accomplie en Christ et par Christ est fondamental, mais ne pèse pas bien lourd (hélas) en face d’une formule clé en main (même si elle est payante).

      Sur le fond de la question (la délivrance), la controverse bat son plein, entre les courants charismatiques et ceux qui ne le sont pas.
      J’ai déjà eu l’occasion de témoigner ici, lors de certains échanges, sur mon parcours personnel, et les expériences vécues lors de ma conversion, et après, notamment au niveau de la délivrance. Ces choses se sont produites alors que je n’avais jamais mis les pieds dans une église, ne connaissais pas la Bible, et ne croyais pas au monde spirituel. Personne ne m’a imposé les main, mais Dieu a répondu à ma détresse le jour où j’étais à l’extrémité. Plus tard, en découvrant dans la Bible des récits de délivrance, j’ai compris ce par quoi j’étais passé. Entre temps, j’ai constaté des changements miraculeux dans mon corps, ma santé, et des libérations de liens qui me détruisaient et m’amenaient à m’auto-détruire.
      Ce que je déplore c’est que ce sujet de la délivrance est devenu quelque chose de très mélangé, alors que le Seigneur est le même, hier, aujourd’hui et éternellement.
      La disparition de la crainte de Dieu (et donc de Dieu lui-même) de nos sociétés modernes a entraîné l’émergence d’une nouvelle recherche du bonheur et de la sécurité, basée sur l’Homme, je ne vous apprends rien. D’où l’apparition d’un nouvel idéal chrétien, dans lequel le plaisir occupe une large part, avec un évangile du bien-être qui est fort attirant.
      Tout cela est prophétisé par Paul. Je cite ici un autre texte de Walter Beuttler : « Il fut une époque où nous pensions comme Dieu, et puis, nous avons permis que le manque de prière entre dans nos vies et, avec lui, bien d’autres choses sont venues aussi… Le pire de tout, c’est que la façon de penser du peuple de Dieu a changé; il n’est plus en harmonie avec Dieu, et de plus en plus, il pense comme autrefois, avant sa conversion. C’est pourquoi on ne croit plus devoir enseigner comment le faisait il y a 50 ans. Les opinions ont évolué : ce qui était un prêché hier ne l’est plus aujourd’hui.
      Que s’est-il passé ? Les gens disent : «nous voyons maintenant les choses autrement, nous ne sommes plus aussi étroits d’esprit autrefois, nous sommes devenus larges d’esprit, nous sommes devenus plus libéraux ; Dieu est un Dieu de grâce, il voit les choses différemment.»

      • Bonjour Jérôme,
        Col1 :12-14 résume bien 4 composantes incontournables du SI GRAND SALUT (He2 :3) en Jésus Christ : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. » Il a le pardon des péchés, l’affranchissement de toute servitude aux puissances mauvaises, l’accès au royaume de Dieu, l’héritage céleste. Donc sans la composante de la délivrance des liens du péché, de la libération de l’esclavage de la chair, de la victoire sur la puissance du diable, le salut est rétréci. Et le Seigneur Jésus s’est bien présenté comme étant Celui qui libère et qui guérit :Lu4 :18-19 Es61 :1-2a « L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance; pour publier une année de grâce de l’Éternel, »
        Il y aussi 2 autres passages qui donnent le vertige : Eph1 :18-20 »…et qu’il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, » ; Ro8 :11 » Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. »
        En venant au Seigneur, nous sommes mis au bénéfice de LA FORCE LA PLUS PUISSANTE de l’univers, celle qui a ressuscité Christ d’entre les morts. C’est de la dynamite, cette puissance de vie qui forcément aura un impact, comme l’affirme Ro8 :11, aussi dans notre corps physique, le vivifiant puissamment.
        Là , où il y a désaccord avec les charismatiques comme Jean -Marc Bigler , c’est que pour eux la délivrance est synonyme de chasse aux démons , alors que les personnes ne sont pas possédées, elles ont dans le cœur ce qui est explicité par le Seigneur dans Ma7 :21-23 » Car c’est du dedans, c’est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. » Et c’est à la Croix qu’il faut aller pour laisser le vieil homme crucifié avec Christ et par la foi ne plus le décrocher sans cesse de la Croix pour le reprendre. Evidemment, c’est plus facile d’aller à une chasse aux démons pour être débarrasser une fois de toutes ces mauvaises choses sortant du cœur et en plus on peut se positionner comme une victime des esprits impurs : l’estime de soi est préservée.
        Ce qui est triste, c’est que Sandra Dubi en citant le livre de Jean Marc Bigler (La perle oubliée) considère cette composante du salut (délivrance, libération, guérison des entrailles) comme étant notre héritage en Christ et le point ultime qui fait du salut un si grand salut, le premier niveau étant bien sûr le pardon des péchés qui sauve de l’enfer. L’image de la maison bien nettoyée, bien propre, bien réparée est utilisée pour faire comprendre la signification de ce processus de restauration des entrailles. Avoir le courage de descendre dans les profondeurs du ventre, d’entrer dans cette introspection, dans ce déballage de toute blessure subie depuis la conception et dans cette fouille des anomalies de toute la lignée ancestrale, c’est faire partie de ces violents qui s’emparent du royaume des cieux dont parlait le Seigneur Jésus (Mt11 :12) selon Sandra. Autrement dit, arriver en s’étant fait violence au bout de ce processus de guérison, c’est avoir réalisé le parcours d’adoption, c’est-à-dire SE SENTIR assez accepté par Dieu, assez proche de Lui, assez aimé de Dieu pour POUVOIR appeler Dieu Papa, pour POUVOIR SE PERMETTRE d’utiliser avec Dieu ce mot d’affection et de proximité : La à nouveau, c’est faux. La proximité avec Dieu est basée sur l’oeuvre accomplie par Christ à la croix et non sur des ressentis d’amour ou ma stature spirituelle .Et Dieu n’est pas le papa qui se laisse amadouer par les sentiments.

        L’héritage en Christ est plus que la délivrance de toutes tares, de toutes dépendances, de toutes injustices subies, c’est le Seigneur de gloire qui est l’héritage promis comme déjà dans l’AT c’était l’Eternel qui était l’héritage de la tribu de Lévi. Le Seigneur Jésus a dit Jn17:3 « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ ». Connaitre le Dieu de gloire, vivre de Sa vie parfaite, incorruptible c’est l’héritage immérité de ceux qui se font violence pour » garder le bon dépôt par le Saint Esprit qui habite en eux « 2Ti1 :14

        Autre point de divergence : les signes, prodiges, miracles, prophéties, paroles de clairvoyance à foison.
        La période de l’église primitive naissante était une période spéciale où Dieu avait attesté la véracité de ce salut en Jésus Christ accessible à tous les hommes juifs ou non juifs, par des signes, prodiges et des dons de prophéties et de connaissances spécifiques à cette période transitoire avant la rédaction complète des saintes écritures et la reconnaissance de l’authenticité et la complétude de la parole de Dieu par les apôtres qui avaient vécu avec Jésus dès le début. Comme il est dit dans 1 Cor 13:8,13 ( L’amour ne périt jamais. Les prophéties seront abolies, les langues cesseront, la connaissance sera abolie… Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour.), il n’y a plus de nouvelles prophéties ou de nouvelles connaissances ou révélations qui sont données aujourd’hui mais seulement une redécouverte, une meilleure compréhension, une lecture avec un éclairage nouveau de ce qui a déjà été consigné dans la Bible. Et il fallait que cette période d’inauguration de la nouvelle alliance s’étendant à tous les hommes soit une période marquée par une profusion de signes, prodiges et miracles comme l’étaient celle de la sortie d’Egypte et de l’alliance du Mont Sinaï et celle du renouvellement de l’alliance de l’Eternel avec son peuple par les ministères d’Elie et d’Elisée. Dans Marc 16 :17-18 (Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.), le Seigneur parlait à ses disciples qui seront appelés apôtres et le verbe croire est au participe passé: « Ceux qui auront cru », donc il s’agit de ceux qui avaient déjà cru en Jésus quand Il était parmi eux sur terre. Ce qui est repris par He2:3-4 « Le salut annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par CEUX QUI L’ONT ENTENDU( c’est-à-dire ceux qui étaient avec Jésus durant son ministère terrestre), Dieu appuyant LEUR témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. »

        Paul ne faisait pas partie des disciples de Jésus quand Il était encore sur terre. Mais Paul a été appelé par Dieu pour être l’apôtre des païens dans ces débuts de l’ère chrétienne et donc Dieu faisait aussi des miracles par Paul. 2Cor12:12 » Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles « Les pentecôtistes et charismatiques s’approprient les versets de Marc16 :17-18 déjà cités précédemment et veulent encore aujourd’hui prouver la véracité de l’évangile par des signes et des prodiges et ils utilisent aussi ces versets pour asseoir leur pratique de la glossolalie. Par contre, ils n’essayent pas de saisir les serpents ou de boire des breuvages mortels alors qu’ils pourraient le faire sans crainte et sans dommage pour eux si ces 2 versets s’appliquaient encore aujourd’hui à tous les chrétiens sans exception.  » Je rajoute que bien sûr Dieu fait encore des miracles aujourd’hui mais pas de façon systématique et pas en aussi grand nombre que du temps des 12 apôtres et de Paul, l’apôtre des païens. C’est surtout dans les pays où sévit la persécution que le Seigneur fait des miracles ,soit pour protéger ceux qui Lui appartiennent, soit pour Se révéler à ceux qui sont prisonniers des ténèbres d’autres religions et qui n’ont aucun accès à l’évangile.

        • Bonsoir Lilli,

          Dans la première partie de votre commentaire, vous citez le passage de l’évangile de Matthieu, qui est absolument central dans le sujet » Car c’est du dedans, c’est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. » (7 :21-23)
          Cette déclaration et les enseignements qui s’y rattachent devraient être rappelés en préambule à tout besoin de délivrance. Elle ne signifie pas que la totalité de tous les problèmes viennent du cœur humain, et que les démons n’existent plus, ou qu’ils n’agissent plus. Ce serait absurde de le penser. De même qu’il serait absurde de penser qu’il suffit de résister au Diable pour qu’il s’enfuie de tout un chacun. Car pour lui résister, il faut discerner que ce qui nous arrive relève de son action, et pas d’un phénomène tiers. Ainsi, pour quelqu’un qui ne croit pas à l’existence du Diable, il sera plus facile à ce dernier de le séduire, voire de le posséder. La question n’est pas si simple.

          Mais vous avez raison de rappeler Matthieu 7, et je crois comme vous qu’une foule nombreuse de chrétiens en souffrance devrait commencer par là. Et tous les versets que vous citez viennent à l’appui du plein salut en Jésus-Christ.

          Ceci étant, nous devons nous souvenir que Jésus, qui a fait cette déclaration sur le cœur de l’homme, ne l’a pas mise en avant dans tous les cas rencontrés. Certains avaient besoin de délivrance d’esprits impurs, et c’est après la délivrance qu’il leur enseignait à ne plus pécher, de peur que pire n’arrive. Et ce besoin, présent dans l’humanité, n’a pas changé : en dépit du fait que le « secteur » de la délivrance est mélangé, galvaudé, l’humanité a toujours besoin de délivrances, et si le Saint-Esprit trouve les bonnes personnes, il le fera — comme vous le dites très bien à la fin de votre post « Je rajoute que bien sûr Dieu fait encore des miracles aujourd’hui mais pas de façon systématique ».

          • Bonsoir Jérôme,
            Il y a évidemment encore des cas de possessions démoniaques aujourd’hui, d’autant plus que l’occultisme, la méditation transcendantale, les énergies cosmiques, les techniques de guérison énergétique etc etc sont devenues de plus en plus attirantes . Si une personne réellement possédée vient au Seigneur, il est évident qu’elle aura besoin d’aide pour chasser ses démons.
            Mais franchement,ces scéances publiques de chasse aux esprits de peur,de colère,de vengeance ,d’adultère, de cancer, de maladie, de dépression, d’angoisse, d’impuretés sexuelles etc etc avec d’abord un message donné pour bien faire comprendre à l’auditoire qu’il est lié à des esprits impurs m’écoeurent . L’auditoire est tellement conditionné par la musique,par le charisme du prédicateur,par ses ordres jetés au nom de Jésus, son appel lancé au Saint Esprit pour qu’Il se manifeste, ses paroles répétitives entrecoupées de charabia. Le résultat, c’est que les personnes se laissent conduire par leurs émotions et sont dans un état de réceptivité tel que n’importe quel démon séducteur peut venir en elles . En tout cas, je pense que ces personnes seront à partir de cette scéance aveuglées sur certains points de la saine doctrine, qu’elles seront enlacées dans une séduction spirituelle et que le retour à une raison saine et une intelligence réellement transformée par le vrai Saint Esprit sera parsemée d’obstacles.

  • Bien triste votre partage sur les fruits du Royaume de Dieu. Personnellement j’ai prié très souvent pour des gens en danger suite à un cancer ou pour des graves problèmes de santé, y compris pour des enfants et des personnes âgés et Jésus a guéri !!!
    Laissons le Saint Esprit agir comme il veut …..C’est lui qui nous enseigne toutes choses….et voyez vous à 68 ans je considère que j’ai encore beaucoup à apprendre de Lui , de Jésus et de Dieu notre Père.
    Beaucoup de mes prières d’intercessions sont exaucées et ce ne sont pas des prières pour un soi-disant confort , ou pour des biens inutiles etc …mais c’est sur ordre de Dieu….. c’est d’ailleurs là que se situe l’exaucement …agir sur ordre de Dieu par le Saint Esprit et ça change la vie.

    Il faut le Saint Esprit pour communiquer avec Dieu et avec Jésus pour savoir ce que nous devons faire pour les servir , ce qui souligne que ce n’est pas avec mes propres pensées que je sers, mais avec l’Esprit de Seigneur qui m’ indique ce que je dois faire . Là se trouve la clef du miracle , car le miracle vient de Jésus qui faisait tout ce qu’il voyait faire au Père …..Il nous faut faire comme Jésus …tout vient du Père.

    Jean 5 19Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement.…

    Je n’ai pas honte de dire que je suis un intercesseur ( intercesseuse ) exaucée . Si il n y a pas d’exaucement alors c’est que ce n’est pas par l’Esprit du Seigneur que nous prions et intercédons .

    Mais la vraie question est de savoir si oui ou non nous sommes vraiment nés de nouveau et nés d’en haut !
    Luc 3
    …15Comme le peuple était dans l’attente, et que tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ, 16il leur dit à tous: Moi, je vous baptise d’eau; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. 17Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point.…

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