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Un jour un disciple interrogeait un vieux rabbin devant son immense bibliothèque d’ouvrages rares et d’auteurs majeurs, et il lui demanda : «maître, si le feu se déclarait dans votre maison, qu’emporteriez-vous ?»

Après un instant de réflexion, le maître répondit : «le feu !».

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… Parce que cet homme considérait que toute œuvre qui compte et toute pensée importante est née grâce au «feu» de l’inspiration, et porte la marque du «feu». Et que ce «feu» a plus de valeur que les choses, même les choses qui sont venues à l’existence grâce à lui…

Que cette année soit placée sous le signe du feu !

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Nous savons que la vérité de Dieu éclaire parce qu’elle contient le feu [1] : celui du jugement, de la séparation, de la sainteté. Et seule la recherche du feu et l’entretien de ce feu pourra nous garder de tomber dans les compromis avec la vérité [2], qui abaissent le pouvoir de sa lumière et la puissance de son autorité.

La vérité doit toujours contenir le feu, sinon elle deviendra tôt ou tard une religion, un standard qu’on cherche à abaisser à la hauteur de l’humain, à la hauteur du possible, au niveau d’un veau d’or [3] (un «dieu» fabriqué par l’Homme avec le meilleur de l’Homme).

Si nous voulons que l’évangile reste l’évangile, que le Seigneur reste le Seigneur, que le christianisme reste le christianisme, nous avons besoin du feu. Il ne faut pas que le feu baisse : «N’éteignez pas l’Esprit» [4]. Examinez-vous pour savoir si vous êtes toujours dans la foi vivante [5], la foi au sein de laquelle agit le feu ! Un feu qui sépare ce qui est précieux de ce qui est vil [6], que ce soit dans le monde, chez les autres ou en soi-même.

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Chacun sera salé de feu [7]

Lorsque la vérité cesse d’être extérieure à nous — parce que nous acceptons qu’elle entre dans notre vie — alors le feu qui est à l’intérieur commence à nous transformer : il juge le péché, met en lumière notre sempiternelle recherche d’intérêt personnel (égocentrisme et égoïsme), et peut même aller jusqu’à absorber notre vie toute entière : «le zèle de ta maison me dévore (me consume comme un feu)», David parlait de ce feu-là [8]. Le feu qui me brûle est celui qui m’éclaire [9].

Mais ce feu rencontre de plus en plus de difficulté à trouver des autels spirituels et des sacrifices spirituels : la société qui nous entoure est tournée vers les distractions et les plaisirs, et influence l’église et les chrétiens [10]. On veut toujours la lumière mais on aimerait se passer du feu…

Une vérité qui ne coûte rien, qui ne brûle rien, qui ne juge rien, qui ne condamne rien, n’est qu’un simulacre religieux, parce que le ministère du Saint-Esprit consiste à convaincre le monde de péché, et de justice, et de jugement (Jean 16/8).

Dieu est bon, il n’éteint pas le lumignon qui faiblit [11] : alors recherchons le feu, cherchons à ranimer le feu, ne craignons pas de laisser le feu de la vérité faire son œuvre : « Je préfère une vérité dérangeante à un mensonge utile, car la vérité guérit toujours le mal qu’elle a pu causer » [12].

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Luc 3:16 : «Jean répondit. Il leur dit à tous: Moi, je vous baptise d’eau; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit ET DE FEU».

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JeromePrekel2014©www.lesarment.com