Beaucoup de bruits ont circulé autour de l’élection présidentielle américaine, à propos de la supposée désinformation des médias mainstream ( dits « officiels»), alimentée par le Président sortant et ses partisans.
On a parlé d’une immense fraude électorale et le sujet a sensibilisé les chrétiens qui, pour une partie d’entre eux, se sont passionnés pour le sujet, prenant fait et cause pour Donald Trump, en raison de sa compatibilité politique avec les évangéliques, et ses prises de position et décisions qui leur ont été favorables. La chose est indiscutable. Il s’ensuit de leur part une communication orientée qui légitime forcément la version d’un complot et qui déplore (et parfois condamne) l’attitude des chrétiens qui n’ont pas soutenu « le candidat de Dieu » (Trump).
L’absence d’une vérité qu’on dit pourtant omniprésente
Il est difficile de ne pas se sentir interpelé par le fait que tout le monde parle de l’absence de vérité, tout en prétendant la détenir. Et aussi par une interprétation eschatologique un peu convenue.
Les sociologues et les historiens s’accordent pour dire que depuis peu d’années (2016) nous sommes entrés dans l’ère de la post-vérité (dont Donald Trump est un expert reconnu) et que la post-vérité est un signe de pré-fascisme. Rappelons que la post-vérité repose sur un narratif qui donne plus d’importance aux émotions et aux opinions, qu’à la réalité des faits. Elle propose donc une réalité alternative, avec un argumentaire qui est à la fois victimaire et diabolisateur, selon un mode opératoire bien connu : 1) dénoncer une conspiration dont les initiateurs sont affublés de crimes horribles, 2) accuser une presse qui est l’ennemi du peuple, 3) présenter un homme qui incarne le peuple. La post-vérité est donc par essence de la désinformation.
Il faut faire parler l’Histoire
Une simple comparaison des résultats des deux dernières élections américaines, peut nous aider à prendre un peu plus de distance — et donc de hauteur, pour tenter de mieux comprendre ce qui se passe. L’important n’étant pas de convaincre, mais de donner à réfléchir. Les faits mentent rarement.
Commentaire du Sarment
Élection 2016 : Hillary Clinton avait collecté 2 millions de voix d’avance sur Donald Trump, et pouvait se targuer d’avoir remporté largement le vote populaire. On l’a oublié ! Mais le système de l’élection présidentielle basé sur le suffrage indirect a parlé : c’est Donald Trump qui a remporté la victoire grâce à 290 grands électeurs contre 232 pour la candidate démocrate. Hilary Clinton a reconnu sa défaite le lendemain des résultats, alors que ses conseillers la poussaient à contester la validité du vote.
Élection 2020 : Donald Trump a enregistré plus de 7 millions de voix de retard sur son adversaire, et totalise seulement 232 grands électeurs (le même score qu’Hillary Clinton en 2016 face à lui) contre 306 pour Biden. Le score est malheureusement sans appel. On imagine sans peine que si Donald Trump s’était trouvé dans la situation identique à celle d’Hillary Clinton (avec plus de 2 millions de voix d’avance), il se serait sans doute senti beaucoup plus légitime pour invoquer un hold-up sur les élections ! Et la réaction populaire aurait été encore plus forte.
L’écran de fumée de la fraude
Fraude ou pas fraude ? Pour les partisans, il n’y a pas débat. Pourtant, une recherche même sommaire sur la communication de Donald Trump permet de comprendre que l’invocation de fraude, de tricherie, est souvent utilisée par lui : il manipule ce concept de manière constante :
- Durant les primaires républicaines de 2016, il accuse son adversaire Ted Cruz d’avoir triché après la victoire de ce dernier dans l’Iowa.
- Puis il accuse le parti républicain de bloquer sa nomination et dénonce des règles « truquées » d’attributions des délégués.
- Avant l’élection, il sème le doute dans les esprits : « Croyez-moi, il faudra qu’on fasse attention le 8 novembre, car cette élection sera truquée », Fox News le 1er août 2016, sourcé sur Business insider (les sondages le disaient distancé, à l’époque).
- Après l’élection de 2016, Donald Trump a tour à tour critiqué le possible recomptage des voix et affirmé qu’une fraude existait sur l’avance de voix que Clinton avait sur lui (2 millions).
Personne ne sait si cette communication est le fruit d’une stratégie, ou si elle est simplement instinctive. Une chose est sûre : elle existe et elle est récurrente. Et elle ne doit donc pas être entendue seulement comme liée à un évènement. Elle n’est pas circonstancielle, mais structurelle, et constitutive d’une vision politique.
Une fraude à 7 millions de voix serait extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible
Il ne faut pas perdre le contact avec le bon sens : l’élection présidentielle américaine est comparable à une cinquantaine d’élections différentes dans une cinquantaine d’états en même temps (ex : le Texas est plus grand que la France), qui ne fonctionnent pas tous selon les mêmes règles et avec les mêmes organisations. Le dépouillement repose sur le travail de près de 500 000 personnes de toutes les tendances politiques. Il est extrêmement difficile d’imaginer une fraude portant sur plusieurs millions de voix dans des dizaines d’États différents, répartie sur des milliers de bureaux de votes et de manière synchronisée.
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » : le mot de Beaumarchais n’a pas pris une ride. Il suffit de le dire haut et fort, et de le répéter, et vous trouverez toujours une partie de l’auditoire pour y croire, tous les populistes le savent.
Mais ne soyons pas naïfs : il est parfaitement concevable qu’il puisse exister des possibilités de fraudes localisées, dans certains fiefs par exemple (il y a des plaintes à chaque élection), mais qui ne pourront influer que sur un nombre de bulletins limités. En outre, le parti qui se lancerait dans une telle entreprise devrait être absolument sûr de chaque rouage et de chaque cellule d’une immense machine de fraude, afin que le secret demeure totalement hermétique. Une gageure, quand on connaît la fragilité du maillon humain.
Le refus de la réalité
Le refus de reconnaître la victoire de son adversaire (et donc sa défaite) est une remise en question du système électoral de la démocratie, qui est probablement le moins mauvais de tous les systèmes des sociétés sans Dieu, ne l’oublions pas. Les partisans de Donald Trump interprètent son déni[1] comme une marque de courage, de résistance au « mensonge » des manipulations de ses adversaires. Mais en réalité, c’est un mode de fonctionnement de sa communication : on peut voir que bien avant l’élection de 2016, il affirmait déjà qu’il ne reconnaîtrait pas sa défaite si son adversaire Hillary Clinton devait l’emporter.
Prendre de la distance
Spirituellement parlant, la lecture et la compréhension des évènements nécessite davantage qu’une grille simplement binaire (le bien contre le mal) et en ce qui concerne l’eschatologie, les chrétiens devraient se méfier de la facilité. Parce que la révélation est marquée du sceau du mystère, que ce soit pour l’avènement de l’antichrist ou pour celui du Seigneur. Et que cette phase unique dans l’Histoire de l’humanité est marquée par un signe qui est par définition imprévisible, celui de l’effet de surprise :
Le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit (1 Thess. 5/2)
Je viens comme un voleur (Apoc. 16/15)
Il en sera comme au temps de Noé (Mat. 24/37)
C’est pourquoi nous pouvons penser que lorsque tout le monde s’attend aux mêmes évènements (non-chrétiens et chrétiens de nom), alors c’est que quelque chose sonne faux.
Depuis les résultats de l’élection américaine, nous recevons des mails et des analyses hautement spirituelles qui nous décrivent quasiment la fin des temps avec l’arrivée des démocrates au pouvoir. Alors que les prophéties sont catégoriques : c’est à l’apostasie (du monde christianisé et du peuple de Dieu) qu’on reconnaîtra que la lumière baisse, critère indispensable à l’apparition de l’étoile du matin, au moment où la nuit est la plus profonde. Il faut donc que ces choses arrivent, et l’enjeu spirituel principal se trouve dans une relation personnelle de chacun avec le Seigneur, et pas dans le supposé rempart d’un monde supposément libre. Ça, c’est de la désinformation.
Que chacun se sanctifie encore (davantage), non pas à la mode légaliste, mais dans les replis cachés du cœur. Dieu veut la vérité dans l’homme intérieur, dans son «état profond» !
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JérômePrekel©www.lesarment
[1] Le déni désigne un refus de reconnaître la réalité d’une perception traumatisante. C’est un mécanisme de défense totalement inconscient. Il constitue une protection nécessaire devant la réalité si angoissante qu’elle peut provoquer un effondrement psychique.
25 comments On Désinformation, défense du monde libre et État profond
Excellent article ! Merci !
Alors que Donald Trump tourne en boucle sur les réseaux sociaux en dénonçant des tricheries et fraudes massives, plusieurs autorités électorales américaines ont indiqué jeudi 12 novembre dans un communiqué commun, plus d’une semaine après la présidentielle, n’avoir trouvé « aucune preuve » de bulletins perdus ou modifiés, ou de systèmes de vote piratés. « L’élection du 3 novembre a été la plus sûre de l’histoire des États-Unis », ont affirmé ces autorités locales et nationales en charge de la sécurité du scrutin – l’agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), qui dépend du ministère de la sécurité intérieure [et donc la propre administration du Président], ainsi que le Conseil de coordination de l’infrastructure électorale et les Comités exécutifs de coordination de l’infrastructure électorale.
« Il n’existe aucune preuve d’un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit », soulignent-elles dans leur communiqué. « Bien que nous sachions que notre processus électoral fasse l’objet de nombreuses affirmations sans fondement et de campagnes de désinformation, nous pouvons vous assurer que nous avons une confiance absolue dans la sécurité et l’intégrité de nos élections », insistent-elles.
Source : https://www.la-croix.com/Monde/Presidentielle-americaine-aucune-preuve-fraude-affirme-autorites-2020-11-13-1201124395ocats-l%C3%A2. Voir aussi https://www.20minutes.fr/monde/2927543-20201208-presidentielle-americaine-cour-supreme-coule-derniers-espoirs-donald-trump?xtor=RSS-176 et https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-elections-la-cour-supreme-aneantit-les-derniers-espoirs-de-trump
Au final, Donald Trump et ses alliés ont essuyé près de 60 échecs devant la justice, dont deux devant la Cour suprême, pour faire invalider les résultats dans certains Etats !
A lire, en complément, cette méditation sur « la bonne » et « la mauvaise » foi cf https://pepscafeleblogue.wordpress.com/2020/11/18/mais-enfin-qui-est-de-bonne-foi/
Fraternellement,
Pep’s
Merci. Pour les personnes qui s’intéressent de plus près au mécanisme possible d’une fraude, je conseille de se pencher sur les résultats de l’élection de Georges W. Bush (un républicain) face à Al Gore, le vice-Président démocrate de l’administration Clinton. Le cas est intéressant parce que l’argumentaire de 2020, celui de Donald Trump, repose sur une fraude massive imputable au « deep state » et coordonnée par les démocrates.
Mais dans le cas de l’élection de 2000, le « deep state » était vraisemblablement du côté des républicains : c’est le vote de l’état de Floride qui a été crucial, où après plusieurs recomptes, Bush est donné vainqueur avec 537 voix d’avance ! Et devinez qui était le gouverneur de cet état : son frère Jeb Bush.
La contestation des résultats ira jusque devant la Cour Suprême des États Unis qui estimera que le recomptage était anticonstitutionnel et l’arrêtera. Des recomptages privés (et probablement très coûteux) effectués en 2001 par un consortium de plusieurs journaux américains et par l’université de Chicago ont démontré qu’un recomptage de l’ensemble de l’État de la Floride aurait promu vainqueur le démocrate Al Gore. Résultat final :Bush 271 grands électeurs contre 266 pour Al Gore. On ne sait pas si on peut parler de fraude, mais probablement une élection volée.
Le Deep State est un concept que Donald Trump a récupéré des couloirs de l’Histoire, et qu’il a instrumentalisé. À l’origine, c’est celui d’une entité soudée autour des intérêts de l’industrie de l’armement, une volonté de guerre, incarnée par des lobbies puissants, qui ont besoin de la guerre. Pas vraiment un mystère, mais une Bête quand même. Donald Trump y a d’ailleurs clairement cédé au début de son mandat en 2017 en déclenchant une réponse disproportionnée sur la Syrie, on s’en souvient : 59 missiles Tomahawk suite à une supposée attaque chimique des syriens sur une localité tenue par des djihadistes, qui avait entraîné la mort de 58 personnes. Prix d’un missile : 780 000 €. Coût de l’opération : 46 millions €. Ça faisait un peu beaucoup !
Si on voulait vraiment parler de ce Deep State-là, alors on le trouverait plus vraisemblablement derrière l’élection de George W. Bush, qui a déclenché la seconde guerre en Irak, ou derrière le double attentat des frères John et Robert Kennedy, qui s’opposaient au déclenchement d’un conflit ouvert avec l’Urss, via Cuba. Ce Deep state ne fait pas de politique au sens commun. Il peut parfaitement soutenir les pro-vie tout en appuyant sur le petit bouton rouge.
Amen! Merci infiniment pour cet article qui recadre toute chose dans sa perspective.
Oui, je vous cite »Dieu veut la verite dans l’homme interieur »
Amen!!
NB: j’ai un clavier en anglais, desolee pour l’orthographe.
Il y a deux camps, et seulement deux, pour départager tous les humains.
D’un côté tous les menteurs, ceux qui haïssent la vérité et pratiquent constamment le mensonge pour servir leurs intérêts en trompant le peuple et parce que leurs doctrines et leurs programmes sont en contradiction directe avec la nature humaine et l’ordre créationnel divin. Gauchistes de tout genre mais aussi gens de droite, religieux de toutes tendances, y compris évangéliques, qui acceptent ces doctrines sous couvert de tolérance, d’humanisme, de compassion, alors qu’ils sont les jouets de plus malins qu’eux. Tout ce qui accepte et défend l’homosexualité, la théorie du genre, la pédocriminalité, l’avortement, ce qui est une abomination aux yeux de Dieu. Tout ce qui renie la Bible, du moins ce qui en fait la force, la vraie foi dans la Bible entière comme Parole de Dieu immuable et sans erreur. La plupart du temps, ils sont hostiles à Israël et défendent les « droits » des Arabes « palestiniens ». Les écologistes, les évolutionnistes, les adeptes du Nouvel ordre mondial. Les défenseurs de l’islam, etc. Tous ne retiennent pas maintenant toutes ces idéologies, mais ils sont tous sur une pente descendante qui finit par un rejet total de la Bible. Ceux qui n’ont pas reçu l’amour de la vérité, « Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge ».
De l’autre côté, tous ceux qui aiment la vérité. Parmi eux, on trouve des chrétiens et des incroyants. Ils dénoncent les mensonges de la classe politique, des médias (« la classe jacassante »), révèlent des choses cachées que les journalistes refusent de dévoiler, parfois en payant un prix élevé. Je pense que ces amoureux de la vérité trouveront Dieu qui est la vérité. Ce camp est beaucoup moins nombreux que le premier et il est attaqué de toute part, car il menace les œuvres mauvaises du premier camp. Ce camp rejette toutes les doctrines et les idéologies du premier.
La frontière entre les deux camps ne passe pas entre les partis politiques, ni entre les religions. Avec le pape actuel, Rome s’est mise ouvertement (elle y était mais s’en défendait) dans le premier camp, avec beaucoup d’autres dénominations, y compris des évangéliques. C’est un accomplissement des prophéties.
Pratiquement aucun républicain n’a d’abord soutenu D. Trump en 2016. Ils étaient tous contre lui. Trump, avec tous ses défauts, ses fautes et ses erreurs (qui sont largement moindres cependant que ceux de ses ennemis : ils sont seulement plus visibles parce que D. Trump ne cache pas ses sentiments), s’est placé lui-même dans le second camp. Chacun a la liberté de choisir son camp. Le camp choisi rend solidaire ou complice des croyances et des actes revendiqués et accomplis par ce camp. Le temps est venu où chacun sera contraint de faire son choix. Ne pas choisir, c’est se placer du côté du diable. Un très grand nombre de chrétiens ont une position anti-biblique sur leur vision du monde, sur l’évolution (néo)darwinienne, sur l’islam, sur l’œuvre de Dieu dans le monde, sur l’immigration, etc. Leur choix final les placera dans l’un ou l’autre camp.
Le fait de se retrouver avec les impies devrait faire revenir à leur bon sens les égarés. Pourtant, des évangéliques américains se disant « pro-vie » ont formé un mouvement (très minoritaire) pro-Biden, tentant d’expliquer que ne pas s’occuper des pauvres est aussi un crime contre la vie. Ce raisonnement aberrant est faux sur au moins deux points : D. Trump a fait plus pour les pauvres que tous ses prédécesseurs. Seulement de 2018 à 2019, leur niveau de vie s’est élevé d’environ 4000€. Et toutes les minorités ont voté (sondage réel sur l’ensemble du pays), contrairement aux insinuations d’une presse pervertie, nettement davantage pour lui qu’en 2016. Par ailleurs, comparer une situation économique avec le massacre – le dépeçage – de bébés de l’embryon à la naissance revendiqué par tous les leaders démocrates constitue une altération de la pensée et du cœur incompatible avec le statut de chrétien. La perte de la « saine intelligence », du « bon sens », de la capacité de raisonner logiquement est une caractéristique du postmodernisme, c’est-à-dire de l’égarement intellectuel et spirituel du temps de la fin. Il est impossible d’argumenter avec ces chrétiens qui sont sur la voie de l’apostasie. Il faut leur résister fermement.
L’Occident tout entier est pénétré de l’esprit marxiste et humaniste (qui idolâtre l’homme). Le général des services secrets roumains Pacepa, passé à l’Ouest, a dit que c’est l’URSS qui a gagné la guerre froide : le marxisme a infiltré, gagné et corrompu toute la civilisation occidentale, sans même que les nations occidentales s’en aperçoivent. Quand on parle de « justice sociale », de « redistribution des richesses », de responsabilité sociétale et sociale de la délinquance, de responsabilité du capitalisme pour les maux de la société, de surtaxation des riches, d’égalité (égalitarisme) et de suppression des inégalités, qu’on expulse Dieu de toute la société, qu’on remplace le prolétariat d’autrefois par les immigrants, qu’on prêche le mondialisme (ou l’internationalisme) au détriment de sa propre nation, qu’il faut être honteux de s’enrichir (eux ne connaissent pas la honte), que c’est l’État qui octroie les droits humains, etc., – ce qui constitue l’idéologie gauchiste et démocrate – on parle marxisme et socialisme. (Marx ne servait pas Dieu, mais le diable. Les fondements et les idées du socialisme ne sont pas bibliques et sont responsables de dizaines de millions de morts violentes. Les premiers chrétiens ne pratiquaient pas le communisme sans le savoir.) Il y a des solutions bibliques à ces questions, et D. Trump en a mis en œuvre un certain nombre. Je suis convaincu qu’il est sincère. Il est clair qu’il ne cache pas ses défauts. Et l’on juge l’arbre par le fruit.
M. Trump est une pierre d’achoppement et un révélateur pour tous ceux qui s’appellent chrétiens. Il révèle, à son insu et au leur, les ressorts cachés de leur cœur pour que chacun puisse les connaître. Dieu fait bien les choses !
Chaque être humain sera contraint de choisir son camp, et le fossé ne fera que s’agrandir. Le critère premier, c’est l’amour de la vérité.
Sur D. Trump
« Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ! » (Jn 8 :7).
Mt 7:1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.
Mt 7:2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Lu 6:37 Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous.
Jn 7:24 Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice.
1Co 4:5 C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.
Ro 14:4 Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.
Da 2:21 C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence.
Lam. 3 :37-39 Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée ? N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent Les maux et les biens ? Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés.
Lu 18:11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain. 14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.
« Lorsque je dis au méchant : Tu mourras ! -s’il revient de son péché et pratique la droiture et la justice, s’il rend le gage, s’il restitue ce qu’il a ravi, s’il suit les préceptes qui donnent la vie, sans commettre l’iniquité, il vivra, il ne mourra pas. Tous les péchés qu’il a commis seront oubliés ; s’il pratique la droiture et la justice, il vivra. Les enfants de ton peuple disent : La voie du Seigneur n’est pas droite. C’est leur voie qui n’est pas droite » (Éz. 33 :14-17).
Ps 15:3 Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point de mal à son semblable, Et il ne jette point l’opprobre sur son prochain.
Ps 101:5 Celui qui calomnie en secret son prochain, je l’anéantirai ; Celui qui a des regards hautains et un cœur enflé, je ne le supporterai pas.
Pr 10:18 Celui qui dissimule la haine a des lèvres menteuses, Et celui qui répand la calomnie est un insensé.
Pr 11:13 Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, Mais celui qui a l’esprit fidèle les garde.
Pr 20:19 Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets ; Ne te mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres.
Mr 7:22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. 23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme.
Éph 4:31 Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous.
Col 3:8 Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche.
« Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent : Nous aussi, sommes-nous aveugles ? Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste (Jn 8 :40, 41).
Sans doute le critique de Trump aimerait-il voir toute sa propre vie depuis son enfance dévoilée en public avec tous ses péchés passés, agrémentée de calomnies gratuites dont il ne pourrait pas prouver la fausseté.
L’immigration en Israël était très limitée, à des individus isolés ou quelques personnes. L’immigrant devait être bien traité, mais il devait se soumettre à la Loi et abandonner sa religion païenne. Et s’il voulait devenir israélite, il devait pratiquer la Loi dans toutes ses prescriptions. Mais étaient exclus explicitement et définitivement un certain nombre de nationalités étrangères. De tous les étrangers, Dieu ordonne :
« Ils n’habiteront pas dans ton pays, de peur qu’ils ne t’entraînent à pécher contre moi, car tu servirais leurs dieux et ce serait un piège pour toi » (Ex. 23:33).
Que ceux qui veulent des immigrants les accueillent chez eux ! Ceux qui prétendent aimer tous les peuples mais n’aiment pas leur propre peuple sont des menteurs. Et ceux qui, vivant dans des quartiers tranquilles tout en prétendant les aimer, ignorent leurs concitoyens en butte aux moqueries, au mépris, aux menaces, parfois à la violence jusqu’au meurtre de la part d’immigrants religieux, sont des hypocrites.
Pour information : Les photos d’enfants d’immigrants enfermés dans des cages ont été prises sous l’administration Obama. Ce n’est pas le seul mensonge des médias démocrates. Ils sont légion. Mais personne n’est obligé de les croire, et la question se pose de savoir pourquoi des chrétiens croient des mensonges. Comment se fait-il que tous les mensonges sur D. Trump soient crus et aucun sur ses adversaires ? Ne serait-ce pas, justement, parce que la règle de la droiture, l’intégrité, qui est la Loi inscrite dans le cœur à sa conversion, a été faussée par l’invasion des pensées, des « rudiments du monde », de la vaine philosophie humaniste qui flatte l’orgueil de la vieille nature ?
Aleth
Vous dites : « Trump … Je suis convaincu qu’il est sincère. Il est clair qu’il ne cache pas ses défauts. » Puis ensuite vous citez une rafale de versets pour condamner le péché de ceux qui attaquent le même Trump.
Pour vous, Donald Trump a des « défauts » et ses opposants ont « des péchés » et sont complices des pires crimes que vous avez énumérés. Vous condamnez ceux qui jugent, mais quel juge vous faites ! C’est assez symptomatique d’une justice à 2 vitesses, et je vous renvoie à ma première réponse qui parlait de christianisme émotionnel. Si toutefois vous êtes en mesure de faire la différence.
Vous placez d’un côté « tous les menteurs, ceux qui haïssent la vérité » (catégorie dans laquelle vous me placez, si j’en crois votre dernier post) et de l’autre « ceux qui aiment la vérité » — dont vous faites partie évidemment — à côté de M. Trump, je suppose. Et vous voudriez nous faire croire qu’avec cet évangile, vous êtes un chrétien plus biblique que les autres ? Soyons un peu sérieux.
J’ai publié vos interventions in extenso parce qu’elles sont à mon avis un bon exemple de ce qui ne se fait pas sur le terrain spirituel, et surtout pas au nom de Jésus ! Non seulement on n’entend pas d’accent christique (pas du Jésus gauchiste, hein, évidemment, non : celui qui condamne le péché mais qui aime le pécheur), mais on constate cette communication passionnelle, sans frein, qui vous entraîne dans une forme de violence qui est commune à la plupart des chrétiens complotistes. C’est très symptomatique. Au bout d’un moment, dépassés par une colère sacralisée, ils ne peuvent s’empêcher de lever la main sur celui qui ne pense pas comme eux. Et de le clouer au pilori.
Je reconnais que ce n’est pas agréable de se faire traiter de traître et d’hypocrite. Ma famille et mes amis, mes frères et sœurs, mes enfants vont lire ça. Ce sont des mots qui sont forts et qui affectent forcément. Il est certain que c’est une chose qui ne risque pas de vous arriver, caché derrière votre pseudo et à l’abri de votre messagerie cryptée. Votre prise de risque pour la vérité est minimal.
Je pense qu’il faut peut-être vous interroger sur ce fruit-là, qui à mon avis n’est pas le témoignage idéal. Et si vous sortiez dans la lumière ? Votre discours s’y trouve déjà, à vous entendre. Il ne manque plus que vous ! Que le Seigneur vous bénisse dans ce chemin qui n’est pas facile, mais plein de belles choses/JP.
Celui qui sait en vérité sait qu’il sait. Celui qui croit savoir n’a pas cette assurance. Personne ne devrait faire passer de simples opinions pour des faits prouvés ou des certitudes acquises par la vérification des faits ou, pour le chrétien authentique, pour les certitudes de la foi. C’est pourtant ce qui arrive constamment, ce qui montre le niveau infantile et irrationnel de l’état des chrétiens en général. Cela dit comme constatation et non comme jugement des personnes. Ce n’est pas parce que les chiffres officiels donnent Biden vainqueur que c’est vrai ! Les fraudes par milliers, documentées en détail, avec plus de 2000 témoins sous serment (cela signifie quelque-chose : dans le contexte de la fraude démocrate, ce sont des menaces, de mort parfois, des pertes d’emploi, etc.), des vidéos accablantes, etc. etc., des juges démocrates corrompus et des républicains apeurés, ce sont des dizaines ou des centaines d’articles détaillant ces preuves, y compris des données statistiques irréfutables qui PROUVENT les fraudes massives. Refuser de les admettre signifie qu’on se range du côté des menteurs, des fraudeurs et des criminels. Rien de moins. La prudence aurait voulu qu’on s’abstienne de commenter ce qu’on veut ignorer, car la vérité se fera jour inexorablement. « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute injustice… » et contre la confiscation de la vérité. Aucune excuse.
Le manque de lecture et de méditation de la Bible entière reconnue comme la Parole immuable et sans erreur de Dieu lui-même jusqu’au trait de lettre, le manque de crainte de Dieu, l’invasion de l’esprit par les idéologies dominantes du siècle, la paresse pour rechercher la vérité, l’absence d’amour de la vérité sont quelques-unes des causes de cet état de fait. Comment expliquer que des « chrétiens » croient les mensonges des démocrates américains, de presque toute la grande presse (américains et française) et de la plupart des politiciens ? Les démocrates américains, leurs supports de la presse, des « réseaux sociaux », toute la gauche défendent toutes les idéologies gauchistes anti-bibliques, et ces chrétiens parlent comme eux, les soutiennent, les approuvent, et condamnent ceux qui défendent les positions bibliques ! Ceux qui s’associent aux crimes en sont complices. REPENTEZ-VOUS !
Bonjour Aleth,
Cela n’engage que moi, mais sans être nécessairement d’accord avec tout, j’apprécie ces commentaires qui dénotent, je pense, un attachement viscéral à la vérité et aux Ecritures (un attachement que je partage).
En revanche, j’aurais une petite requête à vous adresser. Vous évoquez beaucoup ce que j’appellerais des « éléments de preuve » pour étayer votre propos sur Trump, les faussetés de la démocratie américaine, etc. Pour vous citer, entre autre :
« sondage réel sur l’ensemble du pays »
« Les photos d’enfants d’immigrants enfermés dans des cages ont été prises sous l’administration Obama »
« Les fraudes par milliers, documentées en détail, avec plus de 2000 témoins sous serment […] des vidéos accablantes »
« ce sont des dizaines ou des centaines d’articles détaillant ces preuves, y compris des données statistiques irréfutables qui PROUVENT les fraudes massives. »
etc.
Ma demande peut paraître bête – mais auriez-vous des liens ou autre, renvoyant vers ces articles, statistiques et vidéos ? car si ces informations existent, et si elles sont fiables, alors elles doivent pouvoir être partagées et portées à la connaissance de ceux qui le souhaitent – de ceux qui, en effet, « ont reçu l’amour de la vérité ».
Un seul mot cela dit, si je puis me permettre : je ne sais pas si l’on peut dire que le coeur de Jérôme Prekel n’est « pas droit »… Je ne le connais pas personnellement, mais en tant qu’administrateur du Sarment il a tout pouvoir pour décider quel commentaire peut être publié ou non, supprimé ou non. Il me semble qu’un coeur « pas droit » devant Dieu n’aurait pas accepté de publier vos commentaires, ou se serait empressé de les supprimer. « L’amour ne soupçonne pas le mal », cher Aleth ! 🙂 (je le dis avec affection, ce n’est pas un reproche)
Bonjour Nicolas. Aleth vous a répondu ce soir en fournissant moult liens et coordonnées mais je ne peux pas publier ce genre de références, qui s’inscrivent en contradiction totale avec ce que j’estime être de ma responsabilité spirituelle. Question de conscience.
Ma réflexion sur les complotismes ne date pas de cette année (voir ici une étude de 2009), et se fonde sur des recherches aux origines, confortée par des études sociologiques et historiques sérieuses. Mais c’est dans l’esprit du complotisme que se trouve la matière la plus noire, la plus antichrist, qui semble ne plus pouvoir être confrontée, parce qu’elle développe et nourrit sa propre vérité alternative, ses propres versets et sa propre lecture eschatologique, dans un monde livré à l’émotionnel, qui de toute façon est dénué de justice et de vérité.
Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que l’antichrist est en mesure d’argumenter sur le terrain spirituel avec les âmes qui n’ont pas encore appris à quelle profondeur peut descendre la duplicité spirituelle, celle qui agit pour tromper les élus si possible, dans le seul but de les détourner du vrai but. Et toute perte de temps est bonne à prendre. Le pire, c’est que tout est écrit et accessible à un enfant dans la foi : le fruit qui est proposé à Eve, (qui représente la sphère émotionnelle de l’être humain tandis qu’Adam représente l’esprit), ce fruit est plein de vérités ! Et il est plein d’un savoir que l’Éternel a estimé toxique pour le niveau de maturité qu’ils ont alors. Et aujourd’hui, dans cette société de l’individualisme, du narcissisme, nous sommes revenus comme au début. L’ennemi établit la même relation.
Et nous parlons pour Eve d’une connaissance vraie, dans laquelle il fallait décider de ne pas entrer, par confiance dans l’amour que le Seigneur avait pour eux. Mais aujourd’hui, avec l’activation de la réalité alternative, mue par l’esprit de l’erreur dont par le Paul aux Thessaloniciens, c’est dans une onction de paranoïa que le monde est baptisé. Le complotisme est une immersion dans une forme d’errance intellectuelle, qui a perdu les repères. Je prie que les lecteurs de ce blog et ceux qui cherchent une Parole de Dieu, l’entendent. Non pas moi, mais le message.
Bonsoir Jérôme,
Lecteur assidu du Sarment, j’ai toute confiance dans votre discernement, et si les liens proposés vous ont paru spirituellement toxiques, je pense en effet qu’il est préférable de ne pas les diffuser. Par ailleurs, cette décision seule me suffit à deviner la « fiabilité » des sources…
Amitiés en Christ.
Jérôme Prekel, votre cœur n’est pas droit.
Bonsoir,
pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Joe Biden a été investi 46ème président des États-Unis cet après-midi, après avoir prêté serment devant le Capitole, le siège du Parlement, à Washington, la capitale des États-Unis. La vice-présidente, Kamala Harris, a également prêté serment.
A moins d’être dans une réalité alternative, il convient désormais de faire le deuil du sortant.
A noter qu’un important cordon de sécurité a été déployé dans la capitale, en raison d’une crainte de nouveaux incidents après l’invasion du Capitole par des partisans du président sortant, Donald Trump, le 6 janvier. Environ 25 000 soldats de la Garde nationale ont été mobilisés. La passation de pouvoirs s’est tenue sans Donald Trump, qui a refusé d’assister à la cérémonie et a quitté la Maison-Blanche avant. Dans un discours d’adieu à la nation hier soir, il a adressé ses « meilleurs vœux » à la nouvelle équipe présidentielle et s’est félicité de son bilan. Dans les ultimes heures de son mandat, Donald Trump a accordé 73 grâces présidentielles, dont une à son ancien conseiller Steve Bannon [ancien membre du conseil d’administration de Cambridge Analytica, entreprise qui avait détourné les données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs de Facebook à des fins de propagande politique],
D’après Brief Me.
Trump ne pouvait pas se gracier lui-même, comme il l’a prétendu cf https://pepscafeleblogue.wordpress.com/2020/12/02/quand-un-chef-detat-pretend-avoir-le-droit-absolu-de-se-gracier-lui-meme-eclairage-biblique-et-consequences-spirituelles/
Fraternellement,
Pep’s
Jérôme Prekel :
Pardon pour mon jugement. Je laisse à Dieu le jugement.
Ironie du sort, le pseudo « Aleth » est inspiré du terme grec aletheia, qui signifie « la vérité ». C’est également un prénom dérivé d’Élie, qui vient des termes hébreux el et ish qui signifient « Dieu est mon salut ». Choisir un tel pseudo ne se fait pas par hasard.
Cependant, « de l’abondance, la bouche parle », a dit Jésus (Luc 6v45). Si l’on fait un jeu, ce serait celui qui consiste à compter le nombre d’occurrences des mots « Christ » ou « Seigneur Jésus-Christ », dans votre discours, Aleth.
Le constat est frappant : vous parlez énormément – et même démesurément – de Trump, auquel vous semblez vouer un culte sans borne, et pas du tout de Jésus-Christ.
D’autant plus que vous affirmez que se positionner « pour » ou « contre » Trump serait le critère de spiritualité pour être « un chrétien biblique ».
En vérité, vous ne pouvez affirmer que « les chrétiens qui soutiennent Trump (seraient) des chrétiens solidement (sic) bibliques » et revendiquer ainsi, sur cette base, « plus de discernement spirituel que les autres ». Ce type de discours, particulièrement clivant, me paraît dangereux, puisqu’il oriente sur autre chose (ici Trump) que Christ, ce qui s’appelle de l’idolâtrie, poussant les lecteurs à se diviser en partis antagonistes. Le chrétien « biblique » est plutôt celui qui se positionne par rapport à Christ, son seul Sauveur et seul Seigneur.
Il est aussi celui qui s’est « converti à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai » (1 Thes.1v9).
De fait, en tant que chrétiens, nous nous devons de nous soucier de tout risque de dérive idolâtrique, tout en nous gardant d’entraîner les autres dans l’idolâtrie. Et la « trumpôlatrie » est une idolâtrie.
Le témoin véritable de la vérité rend témoignage à Celui qui est « la vérité », à savoir Jésus-Christ, ne mettant pas sa confiance dans « un (prétendu) sauveur » humain qui « trompe ».
« Je louerai l’Eternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent.… » (Ps.146v1-4). Voir aussi 2 Rois 18v21
A Aleth :
Le monde ne peut pas se départager en deux camps. Ce serait plus simple mais ne reflète pas la réalité.
Quand j’étais jeune, je ne comprenais pas que quelqu’un puisse être socialiste, à moins d’être idiot. Issu de la bourgeoisie industrielle du nord de la France, je pense que mon milieu m’avait probablement impacté !
Puis mes cours d’économie à HEC m’ont fait découvrir la nécessité de répartir le profit, non seulement sur les actionnaires mais également sur les employés. Je pense maintenant qu’un peu de socialisme aux Etats-Unis ne ferait que du bien (en tout cas dans le domaine économique).
Chrétien depuis 40 ans, j’ai aussi découvert plein de divisions entre les chrétiens, et là aussi répartir les chrétiens entre les bons et les mauvais est, à mon avis, un exercice dangereux.
Pour finir, un mot sur Jérôme Prekel: je le connais personnellement depuis des années. C’est un prédicateur exceptionnel et un homme droit. J’ai beaucoup d’admiration et de respect pour lui.
Jérôme Prékel : Charabia pseudo-intellectuel/spirituel sans queue ni tête. N’abuse que les ignorants et les égarés.
« …Aussi attirent-ils à leur cause une foule de gens qui boivent avidement leurs paroles. » (Ps. 73:10, synodale)
L’amour de la vérité se démontre. Quand on la fuit, on démontre qu’on ne l’aime pas. Quand on refuse de la confronter, on ne l’aime pas. Celui qui demeure dans la vérité, c’est-à-dire en Christ, ne craint pas la confrontation. L’ennemi craint par dessus tout la vérité. Vous avez fait la démonstration.
Bonsoir Aleth
Je suis ok pour entrer dans un dialogue plus musclé avec vous, ça ne me pose pas de problème. Mais il vous faudra venir à visage découvert, ce sera ma condition. Vous parlez beaucoup de vérité et donc de lumière, mais vous venez donner des leçons bien à l’abri derrière votre paravent. Comment pouvez vous simplement oser me dire que je crains la confrontation, tout en refusant de l’assumer vous-même ?
Votre post que je publie ici sera le dernier (sauf si vous acceptez d’échanger à visage découvert) et ce n’est pas moi qui vous sanctionne, mais c’est votre attitude de fausseté qui vous disqualifie.
Un mot pour finir : je suis ok pour respecter l’anonymat des personnes qui viennent communiquer pour l’édification et dans le respect. Je l’ai prouvé, cela fait partie des choses qu’il faut accepter. Mais pour celles qui ne savent pas se tenir (et la maîtrise de soi est un fruit de l’Esprit), ce n’est pas un service à leur rendre. L’appel à poser les masques, pour ces personnes qui se présentent souvent comme des prophètes, ou des chrétiens très courageux, devient pédagogique.
Et voici un constat qui devrait faire réfléchir, cette fois-ci sur le plan de la relation entre M. Donald J. Trump – à présent ex-locataire de la Maison-Blanche – et la galaxie des organisations dites évangéliques américaines (mais qui fort heureusement ne représentent pas TOUS les chrétiens évangéliques nord-américains, loin s’en faut, il est important de le souligner !) :
https://micheldujardin72.wixsite.com/website/single-post/l-eglise-am%C3%A9ricaine-discr%C3%A9dit%C3%A9e-apr%C3%A8s-s-%C3%AAtre-vendue-%C3%A0-trump
Bonsoir Eric
Merci pour le commentaire. J’ai consulté l’article en lien « L’Eglise Américaine Discréditée Après S’Être Vendue À Trump », qui va effectivement dans le sens d’une critique objective et de ce qu’on pourrait appeler « un devoir d’examen ».
Je regrette simplement que certaines affirmations ne soient pas sourcées, ce qui affaiblit (à mes yeux) le propos. Du coup, nous restons peu au niveau des allégations, et je trouve que c’est dommage.
Par exemple, on peut trouver que le paragraphe suivant est construit « à charge » :
« Ce n’est pas peu dire que les chrétiens évangéliques américains se sont vendus à Donald Trump, littéralement. Au beau milieu de la covid-19, beaucoup de ces églises ont reçu des millions de dollars du président republicain dans le cadre d’un programme appelé PPP (Paycheck Protection Program) visant à aider les entreprises en difficulté durant la pandémie. Les églises et d’autres grosses compagnies américaines se sont taillées la part du lion ».
Si l’auteur l’évoque, c’est qu’il a des exemples, surtout avec l’amorce « ce n’est pas peu dire ». Pourquoi ne pas les donner ? De même, l’objectivité voudrait qu’on précise ici que le Paycheck Protection Program ne distribue pas de l’argent, mais accorde des prêts (même si c’est vrai que dans certains cas très normés, il peut y avoir des remises). C’est quand même différent. Et que pour être éligible, il faut que l’entreprise assume au minimum 500 emplois. Je ne suis pas un spécialiste de la question, mais face à une accusation aussi grave, je dis que le lecteur mérite mieux que ça.
Alors voilà, je publie le lien, mais j’émets des réserves. Bénédictions. JP
Chacun est tenté et amorcé par sa propre convoitise, dire que Trump est la cause qu’une partie l’ église américaine est discréditée ce n’est pas juste, chacun rendra compte pour lui même.
C l’église elle même qui c discréditée avec la fausse doctrine du royaume maintenant et qui a trouvé en Trump une occasion de pouvoir mettre en pratique leur doctrine.
Maintenant je crois que les américains regarde au bilan politique de Trump et Il faut dire qu’il est excellent autant nationale que international.
Bonjour Jérôme, et merci pour votre franche réponse.
En tous cas, l’article tend à illustrer le fait que ce mandat présidentiel de quatre ans s’est déroulé dans un climat d’agitation malsaine et de grande controverse, notamment au sein des communautés dites chrétiennes évangéliques nord-américaines et que, indépendamment des sources que l’auteur aurait effectivement dû citer afin d’étayer solidement son propos (j’en conviens), les déclarations, faits et gestes de ce président ont tout de même catalysé (sans en être à l’origine, indéniablement) les divisions profondes qui fracturent depuis longtemps la population des Etats-Unis d’Amérique.
Je n’éprouve personnellement aucune animosité particulière envers M. Donald J. Trump, je considère également qu’en tant qu’ex-président (donc ayant été représentant de l’autorité temporelle dans son pays), il convenait de le respecter dans le cadre de sa fonction, et même de prier pour lui à l’occasion (Romains 13:1-7 ; 1 Timothée 2:1,2 ; Tite 3:1 ), tout en n’oubliant pas que, tout comme chacun d’entre nous, êtres humains imparfaits, il constitue un ensemble de qualités et de défauts, ce qui devrait nous amener à réfléchir sur les attitudes excessives qu’il a suscitées (adulation démesurée, déni d’information, outrances, animosité contre-productive et stérile pour le bien commun) et sur le recul que les chrétiens devraient exercer par rapport au bien-fondé de la focalisation immodérée sur les questions de politique dans ce monde (voir Genèse 13:12,13 ; 19:1 ; Matthieu 22:21 ; Luc 12:14 ; Jean 6:15 ; 14:30 ; 17:16 ; 2 Corinthiens 4:4 ; Galates 1:4 ; Philippiens 3:20 ; Colossiens 3:2 ; Tite 3:1).
Enfin, pour être objectif, il est certain que cet homme a tout de même fait preuve de courage et d’audace, quelles que soient les réserves que l’on puisse émettre par ailleurs sur certains aspects de son comportement public représentatif de la fonction présidentielle, garante des institutions et de la constitution des Etats-Unis ; et, à ce dernier titre, les événements du 6 janvier dernier au Capitole furent inquiétants et révélateurs.
A titre d’information, voici d’autres liens significatifs, et pas des moindres (je pense que vous comprenez l’anglais) :
https://premierchristian.news/en/news/article/wayne-grudem-retracts-support-for-donald-trump
https://www.christianitytoday.com/ct/2020/november-web-only/trump-election-politics-church-kingdom.html
https://www.christianitytoday.com/ct/2021/january-web-only/global-church-american-evangelicals-trump-trust-podcast.html
https://www.reuters.com/article/us-usa-trump-religion-idUSKBN1YX09N
https://www.reuters.com/article/us-usa-trump-religion-idUSKBN1YS06F
Bien cordialement,
E.L.
Quelques outils intéressants de réflexion sur la question de l’implication du (de la) chrétien(ne) dans les affaires politiques de ce monde :
https://www.brethrenarchive.org/people/hp-barker/pamphlets/should-christians-take-part-in-politics/ ORIGINAL ANGLAIS
https://www.bibliquest.net/Auteurs_divers/Barker-Politique.htm# TRADUCTION FRANÇAISE
https://maisonbible.fr/fr/9334-chretien-et-la-politique-le-9782826033196.html
https://www.clcfrance.com/dieu-et-la-politique_ref_JEMD060.html
Bien cordialement,
E.L..
Bonjour Jérôme,
Merci pour votre réponse,.
J’en conviens tout à fait avec vous, l’auteur de l’article aurait dû étayer son propos en citant les sources correspondantes. En outre, Donald J. Trump, comme tout être humain, donc nous tous, est effectivement une somme de qualités et de défauts, et l’article de Sébastien Fath ci-dessous me paraît objectif sur son bilan, indépendamment de l’adulation quasi idolâtre de certains et de la critique systématique provenant de l’animosité gratuite de certains autres (à ce titre, c’est le sens de la nuance et de la retenue qui aura le plus fait défaut durant son mandat présidentiel) :
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2020/11/09/de-trump-pence-a-biden-harris-6275876.html#c8952878
Cependant, voici des liens Internet en anglais, et non des moindres, qui illustrent tout de même le fait que ce mandat présidentiel de quatre ans aux Etats-Unis a contribué à accroître une grande agitation, une confusion malsaine à grande échelle, des prises de position extrémistes et outrancières, et de profondes divisions dans la population, même au sein des communautés dites chrétiennes évangéliques nord-américaines (mais pas toutes !) :
https://premierchristian.news/en/news/article/wayne-grudem-retracts-support-for-donald-trump
https://www.christianitytoday.com/ct/2021/january-web-only/trump-prophets-apologize-election-prophecies-humility.html
https://www.christianitytoday.com/ct/2021/january-web-only/global-church-american-evangelicals-trump-trust-podcast.html
https://www.reuters.com/article/us-usa-trump-religion-idUSKBN1YS06F
Tout ceci peut également être l’occasion d’une réflexion honnête et profonde sur le bien-fondé de l’implication du chrétien dans les affaires politiques de ce monde, à la lumière de tous les versets bibliques qui en parlent : respecter les autorités légalement établies, oui ; prier pour celles-ci face aux difficultés auxquelles elles doivent faire face et pour être en paix, surtout ; mais s’impliquer dans leur processus de gouvernement en s’y associant activement, dans la mesure où la citoyenneté du disciple est avant toute chose céleste… On voit ce que ça peut donner, hélas. En tous cas, c’est mon point de vue, à la lumière de ce que je lis d’un bout à l’autre de la Parole.
Pour finir, sur le thème de la désinformation et du complotisme / conspirationnisme, excellente étude d’Emmanuel Bozzi (Églises Évangéliques Bibliques Baptistes Indépendantes, Paris) ici :
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2020/10/26/evangeliques-americains-et-complotisme-sur-internet.html#c8946602
https://www.academia.edu/44402574/par_le_pasteur_Emmanuel_Bozzi
Bien cordialement,
E.L.
Bonjour !
Cet article de La Croix (31/12/20) donne quelques précisions sur la question https://www.la-croix.com/Religion/Covid-19-ladministration-Trump-verse-millions-dollars-lieux-culte-2020-12-31-1201132581
« Lancé en avril 2020, le Paycheck Protection Program avait pour but de venir en aide aux entreprises et associations fragilisées par la crise sanitaire. Un rapport sur le PPP, rendu public par le gouvernement, révélait déjà en août dernier que les organisations religieuses faisaient partie des grands bénéficiaires, avec une somme totale de 7,3 milliards de dollars ». L’article cite plusieurs églises bénéficiaires, dont des églises évangéliques fortunées.
Mais « en avril dernier, plusieurs pasteurs et personnalités chrétiennes avertissaient les églises sur le danger d’accepter des aides de l’État : « Vous laissez tout simplement le gouvernement s’immiscer dans le fonctionnement de votre organisation », estimait ainsi le populaire conseiller financier chrétien Dave Ramsey dans le « Dave Ramsey show ». L’animateur radio expliquait que l’aide fédérale pouvait constituer un moyen de pression politique pour les religieux, forcés d’adhérer à des principes contraires à la Bible en signe de reconnaissance.. La presse américaine s’alarme également de l’utilisation de ces fonds par les églises et moque le caractère « non lucratif » de certains organismes religieux aux dépenses jugées scandaleuses. Exemptées d’impôts, plusieurs megachurches sont montrées du doigt pour leur manque de transparence financière….. »
Fraternellement,
Pep’s
Merci Pep’s pour le complément qui apporte un supplément d’éclairage.
Grâce à l’article de LA CROIX, j’ai pu localiser la source sur le site LAW AND CRIME, qui dit effectivement : «Selon les règles établies par le Congrès, de nombreuses institutions religieuses ont pu obtenir un financement dans le cadre du Programme de protection des salaires (PPP). À une certaine échelle : l’Église catholique américaine a reçu entre 1,4 et 3,5 milliards de dollars dans le cadre de ce programme, selon une analyse de l’Associated Press, qui utilise des données fournies par la Small Business Administration (SBA). De multiples églises évangéliques ont également reçu des millions. Les données publiées par le Département du Trésor américain ont montré qu’en juin dernier, 88 411 institutions religieuses avaient déjà reçu un financement PPP totalisant 7,3 milliards de dollars».
On nous explique que la plus grande mega-church américaine, la LAKEWOOD de Joël OSTEEN, a reçu 4,4 millions de dollars.
Bonjour Jérôme,
Veuillez m’excuser pour les deux messages renseignés « Anonyme » du 28 janvier (18h04 et 18h21) et merci de les avoir publiés quand même ; j’avais omis de renseigner mon nom et mon adresse E-mail avant de valider « Post Comment ».
Bien cordialement,
E.L.