À quoi sert le baptême ?

Que peut faire le baptême pour un être humain ?
« Celui qui croira et que sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16/16).

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1- Il sera sauvé
Il est probable que la plupart des chrétiens fondamentalistes ne sont pas sans éprouver une certaine appréhension à la lecture de ce verset. Lorsqu’ils le voient, ils lui font mentalement subir une modification, afin de lire : « celui qui croira et qui sera sauvé sera baptisé ». Ce n’est pourtant pas ainsi que le Seigneur s’est exprimé. Néanmoins, soucieux d’éviter l’erreur de l’église catholique romaine, bien des protestants altèrent, sans le vouloir, la Parole de Dieu et, ce faisant, tombent dans une autre erreur. Le Seigneur dit clairement que « celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ». Nul n’est en droit de changer cela en « celui qui croira et qui sera sauvé sera baptisé ».

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NOUS SOMMES SAUVÉS DU MONDE
Ici, il nous faut être au clair en ce qui concerne la signification du mot « salut » dans la Bible. De quoi sommes-nous sauvés ? Il se peut que ceci ne soit pas compris facilement par de nouveaux croyants, parce qu’il leur manque une connaissance exacte de ce qu’est le salut. Selon la Bible, le salut est relié au monde, et non à l’enfer. Le contraire de la vie éternelle est la perdition, tandis que le contraire du salut est le monde. Nous devons être sauvés du monde – c’est à dire être tirés hors de lui. Aussi longtemps que nous appartenons au monde, nous sommes en état de perdition.
Il est impératif pour nous de comprendre la condition de l’homme devant Dieu. Les gens du monde, aujourd’hui, n’ont aucun besoin de faire quoi que ce soit pour être amenés à périr. Nul n’a besoin de tuer pour périr, et nul, en ne tuant pas, ne sera préservé de la perdition. Il est en train de périr, mais Dieu tire hors du monde quelques uns de ceux qui périssent. Pour ce qui est du monde dans son entier, il est déjà damné, mais en ce qui concerne les individus, celui-ci et celui-là sont en train d’être sauvés. Il ne s’agit pas de partager un troupeau de cent bêtes en séparant cinquante brebis de cinquante boucs ; il s’agit plutôt de pêcher quelques poissons hors de la mer des poissons. Tous ceux qui se trouvent pris dans le filet sont sauvés, tandis que ceux qui restent dans la mer sont d’ores et déjà perdus.
Par conséquent, la réponse à la question de savoir si quelqu’un est sauvé ou perdu ne dépend pas de la conduite personnelle de cette personne ; elle est au contraire tout entière déterminée par le lieu où la personne se trouve. Si elle est dans le bateau, elle est sauvée. Si elle est encore dans la mer, elle est perdue. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, un gentilhomme ou un scélérat, avec ou sans conscience, cela ne fait aucune différence. Aussi longtemps qu’elle est dans le monde, elle est perdue. Si elle n’en est pas sortie, si elle n’a pas quitté cet endroit qui est sous le jugement, elle est un pécheur condamné.

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LE SALUT EST UNE QUESTION DE POSITION
« Car, comme par la désobéissance d’un seul (Adam) beaucoup ont été rendus pécheurs » (Romains 5/19) et « car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Romains 3:23).
Il n’est pas nécessaire de pécher pour être qualifié de pécheur. A cause du péché d’un seul homme, tous ont été constitués pécheurs. Aussi longtemps qu’une personne est en Adam, c’est-à dire dans le monde, elle se tient opposée à Dieu, et elle est par conséquent un ennemi de Dieu. Elle se trouve dans une mauvaise position, car c’est une position perdue. Telle est l’histoire de celui qui n’est pas sauvé.
Frères et soeurs, soyons tout à fait au clair en ce qui concerne la réelle signification du « salut ». C’est un mot fréquemment utilisé, mais utilisé avec une telle confusion !

Pour ce qui est du temps présent, la vie éternelle et le salut n’ont pas tous deux une portée aussi étendue, car avoir la vie éternelle n’est aujourd’hui qu’une question personnelle. Etre sauvé, au contraire, indique à la fois qu’on est sorti d’une communauté donnée, de la société de certaines autres personnes, et que l’on a reçu la vie éternelle. En conséquence, avoir la vie éternelle est une question purement personnelle, tandis qu’être sauvé est une affaire personnelle doublée d’une affaire corporative.
Le salut exprime ce double fait de quitter une certaine communauté et d’entrer dans une autre. La vie éternelle me dit simplement ce en quoi je suis entré, mais n’indique pas d’où je suis venu. Le salut, lui, inclut la sortie aussi bien que l’entrée, alors que la vie éternelle ne s’occupe que de l’entrée. De ce fait, pendant le présent âge, le salut est plus étendu, quant à sa portée, que la vie éternelle, car il inclut la question de la délivrance du monde, le fait de sortir du monde.

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En ce qui concerne le monde tel que la Bible le dépeint, remarquons ces quatre faits principaux : a) le monde est condamné ou jugé devant Dieu, b) le monde gît dans le malin, c) le monde a crucifié le Seigneur Jésus et d) le monde est ennemi de Dieu. Notez, s’il vous plaît, que non seulement le monde pèche, mais qu’il a également crucifié le Seigneur Jésus. Il est par conséquent l’ennemi de Dieu. Ce sont les quatre faits principaux du monde, tel que Dieu le voit. Tous ceux qui sont dans le monde, quelle que soit leur conduite personnelle, sont déjà jugés et, dès lors, voués à la perdition.
Quant aux gens de ce monde, ce qui est mauvais en eux est bien plus que des actes personnels injustes dans leur comportement. Leur position même est mauvaise devant Dieu. Comment une personne pourrait-elle abandonner le monde et renoncer à lui quand elle a encore une conscience aussi vive des charmes du monde ? Un jour, pourtant, elle devra voir la position négative du monde aux yeux de Dieu. Quel que soit l’attrait du monde, il doit être abandonné. Ainsi, le salut traite de la délivrance d’une relation impropre avec le monde, et d’une position dans le monde.

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Le peuple juif s’est un jour écrié : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants » (Matthieu 27/25). Bien que je ne sois pas directement responsable de la mise à mort du Seigneur Jésus, mes ancêtres, eux, l’ont assassiné. Et quoique je n’ai pas été personnellement engagé dans cet acte-là, dans ce meurtre, j’appartiens cependant à cette communauté, à la société de ces gens qui ont mis le Seigneur à mort. Cette société dont je fais partie est l’ennemie de Dieu, et elle est condamnée. Que je sois moi-même juste ou non est une autre question. Ce qui est à présent devant moi, c’est ceci : j’ai besoin de Dieu pour m’éclairer afin que je puisse voir que la société à laquelle j’appartiens est mauvaise. Le monde dans lequel je suis est mauvais, en ce qu’il a tué le Seigneur Jésus et s’est, de ce fait, constitué l’ennemi de Dieu. Il est déjà jugé par Dieu. J’ai besoin d’être libéré d’une telle relation ; j’ai besoin d’être délivré de cette position qui est la mienne.

Que faut-il alors entendre par le salut ? Etre sauvé, c’est être libéré de cette communauté-là, de cette position dans le monde et de cette relation avec le monde. En d’autres mots, je sors du monde. Les gens sont, d’ordinaire, préoccupés au plus haut point par leur justification personnelle, mais ils ont besoin qu’on leur rappelle d’où ils ont été sauvés. Le salut, c’est être sauvé du monde – c’est-à dire sortir du monde – et pas simplement sauvé de l’enfer, car le monde est sous le jugement de Dieu.

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LE BAPTÊME SUIT LE FAIT DE CROIRE
Il n’y a pas de plus petit doute que quiconque croit au Seigneur Jésus a la vie éternelle. Nous avons prêché cette bonne nouvelle depuis de nombreuses années. Aussitôt que quelqu’un, quel qu’il soit, croit au Seigneur Jésus, il reçoit la vie éternelle, et, par là même, bénéficie pour toujours de la faveur de Dieu. Mais souvenons-nous que croire sans être baptisé n’est pas encore le salut. Il est vrai que vous avez cru ; il est vrai que vous avez la vie éternelle ; mais vous n’êtes pas encore considérés comme des personnes sauvées aux yeux du monde. Aussi longtemps que vous ne serez pas baptisés, vous ne serez pas reconnus comme sauvés. Pourquoi ? Parce que personne ne sait en quoi vous êtes différents du reste du monde. Vous devez vous lever, et être baptisés, déclarant par là qu’il est mis fin à votre relation avec le monde ; c’est alors, et alors seulement que vous êtes sauvés.

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Qu’est-ce que le baptême ? C’est votre émancipation du monde. Il vous libère de cette fraternité, de cette communauté à laquelle vous apparteniez jadis. Le monde savait que vous étiez un avec lui, mais à l’instant où vous êtes baptisés, il est immédiatement informé de ce que vous en avec terminé avec lui. L’amitié que vous aviez entretenue pendant tant d’années est maintenant arrivée à sa fin. Vous avez été ensevelis dans la tombe, vous avez terminé votre course dans le monde. Avant le baptême, vous saviez que vous aviez la vie éternelle ; après le baptême, vous savez que vous êtes sauvé.

Tous reconnaissent que vous êtes au Seigneur, car vous lui appartenez.

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Extrait du livre « Un sacrifice Vivant » de Watchman Nee

1 comments On À quoi sert le baptême ?

  • bonjour
    je vous remercie pour cette enseignement sur le bapteme et rare les eglise pour ne pas dire aucune parmis les eglise evangelique . tous crois que;celui qui croira et qui sera sauvé sera baptisé ».. parcontre je me pose une question. porté le nom evangelique ou protestant c’est croire au salut par la priere de repentance, donc pourquoi c’est lien vers des sites evangelique qui enseigne le salut avant le bapteme? c’est une question et non pour polimiqué parce que ce que vous enseigner est biblique le salut avant le bapteme ne l’est pas . je vous remercie . avez vous des assemblée qui crois comme vous en auvergne au sujet du bapteme?
    que DIEU vous benisse

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