Menace de soulèvement national aux US

Le 12 janvier 2020, le président Trump s’est brièvement exprimé, après un silence de plusieurs jours, en  évoquant les vélléités démocrates de le mettre en accusation une seconde fois, durant les derniers jours de son mandat et avant le 20 janvier 21, date de l’investiture de son successeur, Joe Biden. 

Donald Trump a déclaré qu’une nouvelle procédure d’impeachment enflammerait encore davantage la colère de ses partisans : « Continuer sur cette voie (impeachment), je pense que cela représente un énorme danger pour notre pays, et cela provoque une énorme colère », mais il a indiqué qu’il appelait à la paix, en déclarant avec insistance : « Je ne veux pas de violence ». 

Trump déclare l’état d’urgence

Alors que les images de la violente manifestation du Capitole sont encore fraîches dans l’esprit de tous, le président déclare l’état d’urgence, qui s’étend du 11 janvier jusqu’à quelques jours après l’inauguration présidentielle… L’ordre incite la FEMA à mobiliser toutes les ressources fédérales nécessaires pour atténuer les conséquences de toute situation d’urgence qui pourrait survenir.

Menace de soulèvement national

Selon la police fédérale américaine (FBI), des manifestations armées pourraient avoir lieu dans les 50 Etats américains, dès samedi 16 janvier, et jusqu’au 20 janvier, date de l’investiture de Joe Biden. Selon les autorités fédérales, un groupe armé non identifié appelle à la « prise d’assaut » des bâtiments gouvernementaux si le président Trump est démis de ses fonctions avant le 20 janvier.

Au moins 10 000 soldats de la Garde nationale sont mobilisés pour maintenir la paix dans la capitale du pays lors de la prochaine inauguration.

Un vote de la Chambre des représentants sur la mise en accusation devrait avoir lieu ce mercredi 13 janvier.

Vers l’accomplissement de la prophétie de Rick Joyner ?

Le 3 septembre 2019, le pasteur de droite Rick Joyner est apparu dans « The Jim Bakker Show », où il a exhorté les chrétiens conservateurs à commencer à former des milices en vue d’une guerre civile à venir, prétendant que Dieu lui a donné une vision dans laquelle il lui est apparu « inévitable » que l’Amérique subisse une seconde guerre civile.

Dans un commentaire à la suite de l’article du Sarment, Eliane Colard disait le 12 septembre : « Il est bien possible que cette « vision » devienne une prophétie auto-réalisatrice si elle trouve des oreilles et un public disposé. » C’est exactement ce qui s’est produit, puisque nous avons vu de quelle manière le Président Trump a utilisé les réseaux sociaux, et particulièrement les canaux conspirationnistes, pour augmenter la fracture existante de la société américaine, et attiser le ressentiment de tous ceux qui souffrent d’injustice. Et ils sont nombreux, et pas seulement aux US. C’est ce qu’on appelle le populisme, qui s’est parfois transformé en fascisme durant l’Histoire. Donald Trump est un animal politique aux multiples visages. Pour les uns, il est un génie, pour les autres c’est un fou. Et pour d’autres encore, c’est un envoyé de Dieu, un Cyrus.

Dans les mois qui vont suivre, nous allons découvrir la vérité. Les langues se délieront et les témoignages des collaborateurs, des proches, des hauts responsables, vont se multiplier et on peut s’attendre à lire des livres aux anecdotes croustillantes et qui vont donc bien se vendre.  D’ici là, une perspective de guerre civile est-elle vraisemblable ?

La malédiction de Tecumseh

On connaît bien la culture expéditive et violente de la société nord-américaine : sur les 45 présidents de son histoire (Biden devrait être le 46è), 9 ont déjà subi un attentat direct par arme à feu, et 4 d’entre eux y ont perdu la vie. La quasi intégralité des autres a été la cible de tentatives (parfois plusieurs) qui ont été déjouées. On peut ajouter d’autres victimes célèbres, ayant un lien avec le politique : le candidat Robert Kennedy, le pasteur Martin Luther King. 

Une légende urbaine prétend que tous les présidents américains élus lors d’une année divisible par 20 sont morts avant la fin de leur mandat (sauf Ronald Reagan, élu en 1980, qui a survécu à son attentat, qui a bel et bien essuyé): ils évoquent à ce sujet « la malédiction de Tecumseh ».

L’élection de Joe Biden coche toutes les cases du drame en puissance : la contestation du vote, appuyée par le président sortant, l’existence de la foi dans un complot institutionnel dénoncé (et donc crédibilisé) par le président sortant, une période de perte de confiance généralisée dans la parole officielle, une désorganisation des services de l’État (revendiquée par son éminence grise Steeve Bannon et orchestrée par le Président sortant, ) la colère de partisans chauffés à blanc, constituant un courant hyper violent et enfin le soutien d’une droite chrétienne persuadée d’une guerre juste, d’une sainte croisade.

Les grands perdants

La responsabilité d’un message évangélique dévoyé ne manquera pas d’être établie. La manière dont certaines personnalités chrétiennes emblématiques se sont compromises (et parfois ridiculisées) avec un mirage dominioniste vont démultiplier les effets négatifs. 

Photo Réformés.ch

Les prises de position chrétiennes seront forcément examinées à la loupe, notamment celles qui auront nié la gravité des évidences, ayant échangé leur devoir à l’égard de la vérité et de la sainteté, au profit d’un pacte Faustien. Le christianisme politique, noyauté par la fausse vision (doctrine) du dominionisme, aura montré son visage, en participant à un mouvement de déstabilisation de la démocratie. Sacré témoignage ! 

« Il est clair que la rhétorique du «combat spirituel» de Paula White-Cain (conseillère religieuse de Trump, ndlr.), appelant au renversement des élections et à la destruction des ennemis avec une «verge de fer» (voir Ps 2,7-9 ; Apocalypse 2,26-27 ; 12,5 ; 19,15) est profondément anti-démocratique et de nature subversive. La «verge de fer» est une image de violence et de subjugation par la force, et vise toute opposition politique »

André Gagné, Ces évangéliques derrière Trump

L’Alliance Évangélique Mondiale et l’Alliance Évangélique Américaine se sont nettement démarquées de la bulle évangélico-catho Trumpiste en déclarant le 7 et le 8 janvier : «Nous avons suivi les événements récents avec une grande inquiétude et nous nous joignons à nos frères et sœurs en Christ aux États-Unis (l’AEA) pour condamner sans équivoque la violence», a déclaré le secrétaire général de l’AEM, Efraim Tendero. 

Dans son communiqué l’AEA dénonce «les mensonges et les théories du complot à des fins politiques» de dirigeants, dont  le président Trump qui ont provoqué la foule au Capitole. «Les évangéliques sont des personnes engagées dans la vérité et doivent rejeter les contre-vérités.» 

«Les disciples de Jésus sont des artisans de paix», rappelle l’AEA. «Certaines images des manifestations montrent une confusion inquiétante entre le christianisme et une idéologie nationaliste qui est loin de la voie de Jésus», poursuit l’Alliance évangélique américaine. «Les chrétiens doivent rechercher la paix dans les villes où ils vivent, aimer leurs ennemis, rechercher l’unité et proclamer un message de paix (Jérémie 29: 5–11; Romains 12: 9–18)», exhorte l’organisation.

6 comments On Menace de soulèvement national aux US

  • Quand des chrétiens professent les mêmes idées et opinions que les ennemis de Dieu, le monde chrétien devrait fortement s’inquiéter. Mais ce phénomène s’est développé au cours du temps de manière insensible et invisible, la plupart des chrétiens se laissant imprégner peu à peu par la culture occidentale ambiante dominée par le marxisme. Les sentinelles qui avertissent du danger sont très peu écoutées par ces chrétiens qui les traitent, comme le font leurs concitoyens athées, de complotistes, de fascistes, de populistes. Si l’on croit aujourd’hui les discours officiels, les seuls qu’on entende sur les ondes publiques, sans discerner le vrai du faux, comment discernera-t-on la voix de Christ de celle de l’antichrist ?
    Cet article repose sur des rapports de faits établis par les grands médias américains tous hostiles au président Trump. Son analyse est donc faussée dès le départ. Par exemple, des témoins ont vu arriver au Capitole des cars remplis d’antifas ; plusieurs antifas ont été arrêtés sur les lieux ; des partisans pacifiques de D. Trump ont tenté d’empêcher des antifas de casser des fenêtres. La quasi-totalité des patriotes (pro-Trump par définition) sont des gens respectueux du droit, aimant leur pays et ne participant certainement pas à sa destruction ! Comment les commentateurs ne voient-ils pas cela, après toutes les immenses démonstrations des années passées ?
    On ne peut que s’étonner encore et toujours de l’aveuglement et de la méconnaissance du Dieu de la Bible et de ses façons d’agir dans le monde de la part de tant de personnes qui se disent chrétiennes. Qu’elles lisent donc la Bible ! Dieu a oint son messie Cyrus, l’a élevé de simple soldat à la royauté et lui a confié la mission de délivrer Israël de la captivité de Babylone. Cela a pris des décennies et une stratégie divine. Mais cet homme était un païen idolâtre ! À son peuple qui se plaignait de l’instrument choisi, Dieu réplique : « Veut-on me questionner sur l’avenir, me donner des ordres sur mes enfants et sur l’œuvre de mes mains ? » (És. 45 :11) Dieu a choisi un homme impétueux, sans peur, déterminé, pour exterminer la maison d’Achab, sa corruption et son idolâtrie, et en particulier la reine païenne et idolâtre Jézabel. Jéhu a accompli cette tâche avec la violence nécessaire. Ceux qui connaissent la situation des États-Unis y reconnaissent sans difficulté l’étrange et frappante ressemblance. La corruption de l’« État profond » (l’ennemi de D. Trump) est telle qu’elle est insondable, remplie de meurtres, de rites occultes, de transgressions à tous les niveaux, de mensonge généralisé. Le temps du jugement est proche. Que ceux qui ne voient pas ne prétendent pas voir et ne s’exposent pas au jugement prononcé par Jésus lui-même : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste » (Jn 9 :41).
    Le président Trump a été une formidable bénédiction pour le monde et pour les chrétiens. Il a bloqué l’entreprise mondialiste occulte et pris la défense des chrétiens aux États-Unis et dans le monde. Les « chrétiens » qui l’ont critiqué et calomnié ressemblent au peuple criant « s’il est le Christ, qu’il descende de la croix ! », alors qu’il mourait pour eux. Ils ont travaillé contre Dieu, contrecarré ses plans et affaibli la force du Bien. D. Trump a coupé les fonds des ÉU pour l’avortement dans le monde et aux ÉU et défendu énergiquement la vie dès la naissance. Il a pris des centaines de décisions importantes en accord avec les principes bibliques, et le succès a justifié ses positions chrétiennes affirmées publiquement. Il n’y a pas la place ici de les citer. Les démocrates américains (l’équivalent des gauchistes de chez nous) le haïssent parce qu’il s’est opposé à leurs plans corrompus et destructeurs. Les « chrétiens » qui le calomnient se sont opposés à lui parce qu’ils n’aiment pas sa personnalité. Il n’y a rien de rationnel ni de biblique dans cette attitude. Cette époque est un temps de séparation où chacun devra choisir son camp, et le fossé ira s’élargissant jusqu’à ce que « celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore » (Ap. 22 :11).

    • Merci pour votre intervention contradictoire, bien utile au débat.

      Votre version pose quelques questions périphériques, comme par exemple celle du soutien de Dieu pour son instrument. Si Donald Trump est le Cyrus que vous décrivez (si j’ai bien compris) et l’instrument de la volonté divine (comme le prétendent les évangéliques qui ne sont pas aveugles, selon votre point de vue), comme expliquer qu’il ait perdu les élections ? Le seul moyen d’y parvenir, c’est de considérer qu’il est victime d’une opposition qui a réussi à faire échec, finalement, à la volonté de Dieu. Il y a pourtant eu l’appui de plusieurs millions de chrétiens (on estime le soutien chrétien évangélique blanc à 81% de 100 millions, sans compter les catholiques à 50%, les mormons à 71% et les divers autres chrétiens à 57%).
      Alors bien sûr on peut invoquer le funeste destin des instruments divins, appelés à exercer la volonté de Dieu, mais finalement étouffés par le rejet des hommes et l’aveuglement des croyants. Parce que le monde (ni le christianisme) n’est en mesure de reconnaître le bras divin et de comprendre sa stratégie.

      Mais justement, sa stratégie, quelle est-elle ? Si je suis votre raisonnement (je vous laisse me corriger si j’interprète mal), elle consiste à redresser le monde et redonner fierté et ascendance au peuple de Dieu. Il est bien naturel que nous y aspirions tous (c’est mon cas, quoi que j’attende et j’espère davantage dans une manifestation de la gloire de Christ sur Christ). Parce que le monde va mal, parce que la morale est devenue corrompue, parce que l’injustice progresse et que l’ennemi met partout ses signes à la place des signes divins (Ps. 74). Alors si un homme puissant se lève et gagne des victoires pour le christianisme, il sera acclamé par les chrétiens. Normal. Ici, je pourrais évoquer cette interprétation de l’antichrist que certains voient comme l’homme providentiel qui parvient à établir la paix. Je vous invite à consulter l’étude biblique en lien, c’est intéressant. Elle n’a probablement rien à voir avec Donald Trump, mais peut-être avec un personnage qui pourrait lui ressembler.

      Dans cette vision/Stratégie de Dieu (redonner fierté et ascendance au peuple de Dieu), le christianisme s’inscrit comme un contre-pouvoir qui vise à conquérir l’autorité pour rétablir un équilibre spirituel du monde dangereusement compromis. Mais est-ce bien la vision du christianisme de Jésus ? Je pose la question sans malice.

      Pouvons-nous nous interroger sur la volonté de Dieu pour ce monde d’aujourd’hui : à la fois pour les incroyants, empêtrés dans le capitalisme, le libéralisme, le mondialisme, le libre-échangisme, le consumérisme, l’individualisme, le narcissisme, etc, et pour les croyants, confrontés à une situation spirituelle que vous décrivez comme difficile à lire, où on confond sa droite de sa gauche…

      Votre démonstration prouve que vous connaissez votre sujet et qu’à l’appui de votre opinion, vous pouvez être intéressant et jamais à court d’argument. Et vous trouvez dans votre connaissance biblique de quoi alimenter votre interprétation. Elle tend à défendre ce que vous estimez être le camp du bien, celui de la vérité et donc de la volonté de Dieu. Ok. Alors essayons de pousser les choses un peu plus loin, en imaginant par exemple que DTrump réussisse à rester Président (allez, allons jusqu’à imaginer qu’il y réussisse en étant justifié et légitimé par un moyen démocratique), jusqu’où pourrait-il aller et pour combien de temps ? Le camp du péché qu’il a en face de lui (appelons-le comme ça pour les besoins de la fiction, mais ce n’est pas complètement une fiction) représente grosso modo l’autre moitié de la nation (comme c’est le cas dans la plupart des démocraties, d’ailleurs), c’est -à-dire autour de 160 millions de personnes. Pensez-vous que des lois pro-vie et pro-chrétiennes règleront le problème du péché ? Pensez-vous que la nation deviendrait sainte ? Ce que j’essaye de dire, c’est que nous savons vous et moi que si le Seigneur ne touche pas chaque cœur (et un cœur qui le cherche, qui l’appelle, qui a besoin de son aide, ce à quoi il répondra bien sûr) il ne se passe rien. Une religion forte de change rien. Seule la révélation de l’Esprit dans un cœur repentant change les choses. Sinon le péché règne en maître : c’est ce que moi j’appelle « l’état profond », la volonté implantée dans le cœur, celui des démocrates, le vôtre et le mien, qui fait que nous avons besoin d’un Sauveur chaque jour. « l’État profond », c’est un écran de fumée destiné à masquer encore et toujours le seul vrai sujet.
      Car ce n’est pas dans « l’état profond » (s’il existe) que naissent les péchés, mais dans le cœur de tous: dans nos entrailles, on trouve les raisons que Caïn a trouvées pour tuer son frère, et celles que Judas a trouvées pour trahir son Maître. Êtes-vous choqué par cette vision ?

      Aucun homme providentiel ne peut redresser le monde perdu, c’est ma conviction, et je ne ferai pas partie de ceux qui attendent ça. Seul Dieu le peut, et il l’a fait à la croix, et en proposant aux hommes de revenir à Celui qui s’est abaissé jusqu’à la mort pour sauver le monde, et même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi le refus de cette humiliation et de cette main tendue ne pourra être jugé sans sévérité.

      Pardon d’être long : j’ajoute encore un paragraphe pour abonder : En Israël, tout le monde ne s’est pas converti durant le ministère pourtant extrêmement glorieux de Jésus. Et même sa résurrection n’a pas augmenté notablement sa notoriété, pas plus d’ailleurs que son ascension, malgré que ces choses aient été attestées par de multiples témoins. Et même le don de son Esprit sur des milliers, toujours à Jérusalem, n’a pas changé la configuration politique et religieuse du pays ou de la région. Et nous devons nous interroger sur ce choix de Dieu qui consiste à refuser cet interventionnisme (que pourtant nous espérons) dans la marche du « monde des hommes sans Dieu », et de laisser l’eau couler, en demeurant à la marge et en se « contentant » d’appeler, par l’Esprit vivant, les gens à en sortir, c’est-à-dire à désinvestir leur confiance dans le modèle du monde : parce qu’on ne peut rien en faire. Le chemin de Jésus devrait donc mener à ce que je sois crucifié au monde (et le moi fait partie du monde) et que le monde me soit crucifié. Êtes-vous d’accord avec ça ?

      On peut bien sûr prier pour le monde, vivre en paix avec les gens du monde, chercher la paix de la ville et y incarner un modèle de sainteté qui forcément nous amènera à condamner (par notre sainteté, comme Noé avec son obéissance) les œuvres mauvaises. Mais c’est tout, n’en déplaise aux partisans d’un investissement du monde par les chrétiens, pour amener son âge d’or. C’est un leurre sentimental qui se fait passer pour un projet spirituel.
      Donald Trump joue ce rôle à mon avis, dans les yeux des chrétiens qui vivent selon cette perspective, qui pourtant, à mon humble avis, n’intéresse pas le Seigneur qu’ils disent servir, suivre et attendre.

      Alors j’ai bien conscience d’exprimer ici une vision moins balisée que la vôtre, et qu’elle contient une sorte de désillusion, qui n’est pas très populaire. Mais je crois qu’elle s’approche d’une mentalité spirituelle marquée par la croix. C’est par une nouvelle mentalité (soyez transformés par le renouvellement de votre mentalité/entendement), c’est à dire marquée par le croix de Jésus, et la nôtre, que nous devons considérer le monde et son actualité, et pas par les détails de circonstances pleines de gens sincères et de déclarations que nous ne sommes pas en mesure de pouvoir véritablement vérifier. Réservons notre foi !
      Bénédictions. JP

  • Ma seule intention était de montrer que la plupart des chrétiens français (évangéliques en particulier) avaient une position fausse, anti-biblique sur le président Trump, et cela parce qu’ils ont une compréhension fausse de l’action de Dieu dans le monde et parce qu’ils ne s’informent pas aux sources fiables et ne savent pas discerner la vérité et le mensonge. Ce manque de discernement provient à mon avis d’un manque de connaissance de la Bible, à commencer par l’Ancien Testament.
    Dieu règne et n’a jamais abdiqué. C’est une vérité absolue démontrée par l’Écriture. Toute autorité vient de Dieu, celle des rois, des gouverneurs, des juges, etc. (Prov. 8 :15, 16, Rom. 13 :1…, etc.) Ils auront bien sûr à répondre de ce qu’ils en auront fait. C’est Dieu qui élève et destitue les rois. Il n’appartient pas aux chrétiens de contester avec Dieu. Dieu choisit qui il veut, et il ne demande l’avis de personne. Par conséquent, lorsque Dieu place D. Trump à la tête des ÉU, celui qui conteste prend la place de Dieu et s’élève au-dessus de lui et de sa Parole. Celui qui, de plus, le critique et le calomnie (comme le font beaucoup de chrétiens), s’expose au jugement divin. Considérez seulement ces versets :
    Le 19:16 Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple. Tu ne t’élèveras point contre le sang de ton prochain. Je suis l’Eternel.
    Ps 15:3 Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point de mal à son semblable, Et il ne jette point l’opprobre sur son prochain.
    Ps 101:5 Celui qui calomnie en secret son prochain, je l’anéantirai ; Celui qui a des regards hautains et un cœur enflé, je ne le supporterai pas.
    Pr 10:18 Celui qui dissimule la haine a des lèvres menteuses, Et celui qui répand la calomnie est un insensé.
    Ils sont sans excuse. Pendant quatre ans, D. Trump a constamment défendu les vraies valeurs chrétiennes bibliques, publiquement, en face d’une féroce hostilité mais soutenu par tous ceux qui étaient attachés à la vérité et à la bienséance. Quand Dieu donne des signes, même minuscules, de son action, il est du devoir des chrétiens, affirme Finney, de prier et d’agir dans ce sens. Ceux qui ne l’ont pas fait ont travaillé contre Dieu et se sont donc élevés dans leur orgueil pour contester avec lui. La rébellion appelle le châtiment.
    Si Biden l’emportait, la fin viendrait rapidement. L’iniquité contre-nature appelle les grands jugements. Dans l’ensemble, les chrétiens français, avec leurs responsables, ont complètement manqué ce rendez-vous historique. Pire, ils ont collaboré avec les ennemis irréductibles de Dieu et de sa Parole. C’est effrayant.
    Je n’entre pas dans d’autres considérations. Je tente de rétablir le fondement abandonné par les évangéliques. Élie avait rétabli l’autel de l’Éternel qui avait été renversé.

    • @ Aleth

      Vous dites :
      « Dieu règne et n’a jamais abdiqué. C’est une vérité absolue démontrée par l’Écriture. Toute autorité vient de Dieu, celle des rois, des gouverneurs, des juges, etc. (Prov. 8 :15, 16, Rom. 13 :1…, etc.) … C’est Dieu qui élève et destitue les rois. »

      Juste une question : si c’est Dieu qui élève et destitue, est-ce lui qui est à l’origine de l’élection de Biden ? Je suppose que vous répondrez que dans le cas présent, la réponse est « non », puisque vous écrivez : « Si Biden l’emportait, la fin viendrait rapidement ». J’en conclus que vous considérez donc que l’élection de Biden n’est pas légitime. Mais n’est-ce pas contradictoire avec la foi que vous avez dans un Dieu qui élève et qui destitue ? Par pitié, ne me répondez pas par des histoires de bulletins de vote volés, mais cantonnez-vous à une réponse de principe.

      Pour moi, votre prisme est émotionnel, avec un habillage spirituel. N’y voyez aucun jugement de valeur. Je vais essayer de me faire comprendre : vous déplorez que les chrétiens « ont une compréhension fausse de l’action de Dieu dans le monde », mais lorsque j’essaye d’échanger avec vous sur ce sujet précis, en essayant d’aller au fond, vous esquivez en ramenant le sujet sur DTrump, en justifiant votre focale bloquée par un « Je n’entre pas dans d’autres considérations ». Vous ignorez les questions, vous n’êtes donc pas dans le débat, mais dans une joute pour faire valoir votre perception. Vous montrez davantage de fermeture que d’ouverture.

      Vous dites que les chrétiens qui ne sont pas pro-Trump « manquent de discernement à cause d’un manque de connaissance de la Bible, à commencer par l’Ancien Testament ». Puis vous citez 4 versets sur la calomnie, expliquant qu’elle mérite jugement (« ils sont sans excuse », « leur rébellion appelle un châtiment » etc).

      Je vais vous laisser avec une parole du NT, dont je ne pense pas qu’elle puisse clore le débat, mais qui a de quoi nous faire réfléchir : lorsque Jésus a eu à subir une forte opposition et une grande injustice (sans commune mesure avec ce que subirait M. Trump aujourd’hui) il a dit : « Quiconque parlera contre le fils de l’homme, il lui sera pardonné » et j’imagine que c’est valable pour ses disciples aussi.

      Vous êtes visiblement déçu et en colère, et vous trouvez dans la Bible de quoi nourrir tout ça, en attendant que les coupables soient punis. D’autres avant nous ont pensé que les ennemis de la volonté de Dieu méritaient que le jugement tombe sur les opposants et adversaires de l’envoyé de Dieu, et ils ont même proposé de faire tomber le feu du ciel : mais Jésus ne peut pas approuver ça. C’est beaucoup, beaucoup trop éloigné de LUI. Reconnaissons qu’il y a du vrai dans leur colère, mais le centre de gravité auquel ils sont vraiment appelés est ailleurs.Vous parlez de « redresser le fondement abandonné des évangéliques » : moi aussi !
      Alors à tous ceux qui s’inscrivent dans cette lignée, il répond « vous ne savez pas de quel esprit vous êtes réellement animés ». Il nous faut (tous) le trouver LUI, et nous trouverons davantage que des réponses à nos questions.

      Pour moi, c’est ça, le prisme émotionnel, avec un habillage spirituel. D’une certaine manière, comme je le disais dans mon post précédent, nous sommes incapables de faire le deuil du monde.

  • Si Biden était élu, c’est Dieu qui l’aurait permis. TOUTE AUTORITÉ VIENT DE DIEU. Les hommes reçoivent ce qu’ils méritent. Dieu ne va certainement pas bénir un peuple rebelle qui lui tourne le dos, qui sacrifie des enfants, qui renie le mariage, etc. Il y a des conséquences aux causes et l’homme récolte ce qu’il a semé.
    Lam. 3 :37 Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée ?
    38 N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent Les maux et les biens ?
    39 Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés.
    40 Recherchons nos voies et sondons, Et retournons à l’Eternel ;
    41 Elevons nos cœurs et nos mains Vers Dieu qui est au ciel:
    42 Nous avons péché, nous avons été rebelles ! Tu n’as point pardonné !
    Celui qui se dit chrétien est tenu de croire la Parole de Dieu sans l’interpréter à sa manière. On reçoit la Parole, on ne l’interprète pas. On la comprend et on la met en pratique. Les nombreuses affirmations bibliques selon lesquelles DIEU RÈGNE sont absolues.
    Le croyant doit juger les paroles et les actes, discerner le vrai du faux, le bien du mal, l’inutile et le constructif, mais il ne juge pas les hommes : c’est strictement l’affaire du seul Juge. « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés… On vous mesurera avec la mesure dont vous vous servez, et on y ajoutera. » Il doit dénoncer le mal et le combattre. Mais il n’est pas juge des hommes à la place de Dieu. Dans le cas de D. Trump, la plupart des chrétiens l’ont critiqué et calomnié en se fiant à des rapports journalistiques mensongers. Pourquoi des chrétiens croient-ils aux mensonges ? C’est une très importante question qu’il ne faut pas éluder. Cela signifie qu’ils ne discernent pas le vrai du faux, et l’une des raisons est leur pauvre connaissance de la Bible et des vérités bibliques, car le discernement vient notamment de la méditation de la Parole. Il est très grave aux yeux de Dieu de calomnier quelqu’un, quel qu’il soit. Mais dans ce cas, ça l’est encore plus, car les enjeux sont mondiaux et concernent très particulièrement les chrétiens. Le chrétien biblique n’attend pas passivement que les événements se produisent. Il cherche à comprendre, à discerner l’œuvre de Dieu de manière à être un collaborateur de Dieu (comme Paul l’énonce) et à ne pas entraver son œuvre. La calomnie d’un homme de bien qui a cherché activement à défendre les chrétiens dans le monde, notamment les chrétiens persécutés, est particulièrement odieuse. De plus, ces chrétiens l’accusent et lui dénient le droit de devenir meilleur ! Quelle honte !
    Am 3:7 Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien Sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes. Pesez les mots ! Pour qu’ils lui disent : Merci pour le renseignement ? Pour que le peuple de Dieu lui soit associé dans son œuvre dans le monde, et en tout premier lieu par la prière. C’est aussi pour cela qu’il faut avoir suffisamment d’informations exactes et donc les rechercher sans les a priori du système ambiant.
    Quantité de croyants jugent la Parole et veulent lui faire dire ce qu’elle ne dit pas. Elle est Parole de Dieu, aussi élevée que les cieux et ne peut faire l’objet d’interprétations particulières. Il faut la prendre au pied de la lettre et lui obéir. La vérité est simple à saisir. Il suffit d’avoir un cœur droit, de ne pas chercher de détours, de ne pas introduire dans les textes des pensées extérieures et des raisonnements humains et humanistes. Que vient faire l’émotion ici ? Comprendre la Parole repose sur un raisonnement sain, un juste jugement. La Parole s’adresse à l’intelligence du cœur et à la volonté.

  • États-Unis. 22 ans de prison pour un chef d’extrême droite ayant participé à l’assaut du Capitole.
    L’un des responsables d’un groupe d’extrême droite ayant pris part à l’assaut du Capitole en janvier 2021 a été condamné à la plus lourde peine de prison prononcée par la justice américaine depuis le début des procès.
    Quatre autres membres des Proud Boys ont été reconnus coupables en mai avec Enrique Tarrio et ont été condamnés à des peines de 10 à 18 ans de prison pour conspiration séditieuse.
    Ils avaient tenté d’empêcher la certification de la victoire du démocrate Joe Biden sur le président républicain sortant Donald Trump en organisant la prise d’assaut du Capitole, haut-lieu de la démocratie américaine. Cette journée « a brisé notre tradition de transfert pacifique du pouvoir », a de nouveau déploré le juge, Timothy Kelly.

    La plupart des émeutiers, identifiés grâce à plus de 100 000 documents numériques ont choisi comme ligne de défense d’expliquer qu’ils ont « suivi les instructions du Président » ou qu’ils ont « répondu à son appel » d’investir le Capitole, leur but étant de démontrer qu’ils ne sont pas coupables puisque le président des États-Unis leur a permis de commettre cet assaut.

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