Né en 1996, le « christianisme progressiste » est un mouvement post-libéral de la pensée chrétienne qui compte aujourd’hui des millions d’adeptes notamment aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle Zélande. On pourrait parler de « néo-christianisme », parce qu’il se veut un prolongement et une amélioration du christianisme des origines. Il se caractérise par une volonté de réformer le christianisme, pour redéfinir ses fondements et ses expressions, en relation avec l’époque moderne. Il pense que la théologie devrait être en constante évolution.
On se souvient à ce propos que plusieurs personnes avaient déclaré avoir reçu en 2002 une prophétie dans laquelle Jésus lui-même parlait et disait : « Je vais changer la compréhension et l’expression du christianisme en une seule génération » (aux États-Unis, Mike Bickle dans le mouvement de la NRA (Nouvelle Réforme Apostolique), ainsi que Heidi Baker, et dans la francophonie, sans rapport avec la NRA, Patrick Fontaine).
Ce que ces personnes ont déduit, c’est que quelque chose de grand allait se passer : on a beaucoup parlé d’un réveil mondial, avec un déploiement de puissance supérieure au réveil de Pentecôte, qui sonnerait la fin des structures religieuses sclérosées par l’humain. Devait s’ensuivre l’avènement d’une nouvelle église selon le cœur de Dieu.
Pour le moment, 20 ans après, il ne semble pas que cette espérance ait vraiment pris forme. La discussion est ouverte évidemment sur l’interprétation d’une génération (Hébreux 3/10 semble plaider pour une durée de 40 ans). En revanche, durant ces 20 années, l’apostasie de l’Occident s’est accentuée. À sa manière, le néo-christianisme dont parle ce présent article, contribue assez bien à « une transformation de la compréhension et de l’expression du christianisme », dans le sens qu’il est moteur d’une dynamique qu’il prétend être un progrès. Selon un autre point de vue, il est plutôt le moteur d’un appauvrissement : l’original changeait l’eau en vin, et là, à force de dénaturer le modèle, on change le vin en eau.
Un produit religieux adapté à un nouveau public
Le mouvement du « christianisme progressiste » s’adresse aux personnes qui considèrent la religion organisée comme inefficace, non pertinente ou répressive à l’égard des personnes qui ne connaissent pas le christianisme ou qui sont exclus et condamnés par leurs péchés. Les préoccupations du féminisme radical (= d’inspiration queer) ont par exemple une influence très forte sur le mouvement, qui se caractérise par une volonté de remettre en question la tradition, de pousser à l’acceptation de la diversité humaine (y compris les genres transformés), avec une forte emphase sur la justice sociale et la prise en charge des pauvres et des opprimés, ainsi que la gestion environnementale de la terre. Un fort accent est placé sur la promotion de valeurs telles que la compassion, la justice, la miséricorde et la tolérance, souvent à travers l’activisme politique.
Du point de vue des adeptes de ce néo-christianisme, il est nécessaire et urgent d’adapter le christianisme aux mutations modernes de la société : prendre le meilleur (constitué par des principes de tolérance, d’amour et de paix) et écarter, rejeter tout ce qui peut générer le rejet de qui que ce soit.
Le néo-christianisme aime le message d’amour de Jésus, pour une société unie, tout en estimant que cette belle vision ne peut pas devenir réalité si on n’accepte pas tout le monde, avec toutes les différences, afin que nouvelle société repose, selon lui, sur le fondement de l’amour.
Les 8 commandements du mouvement chrétien progressiste
Extraits originaux.
1. « Nous croyons que suivre le chemin du maître Jésus peut conduire à la guérison et à la plénitude, à une connexion mystique avec « Dieu », ainsi qu’à une prise de conscience et une expérience non seulement du Sacré, mais aussi de l’Unité et de l’unicité de toute vie »
Commentaire du Sarment : au beau milieu d’une phrase faite pour ratisser large, dans une rhétorique typiquement New Age, le christianisme progressiste honore Jésus en faisant de lui un maître à penser, un enseignant, un conducteur, mais en occultant la dimension biblique du Fils de Dieu. On veut bien reconnaître que le Jésus des évangiles dit des choses très fortes, et prône des valeurs importantes, mais ce n’est pas/plus Celui qui est « le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5/20). Dans le néo-christianisme, Jésus est bien présent, mais il n’est pas divin : il n’est qu’un instrument pour l’élévation du croyant, pour l’accomplissement de l’humain. Il n’est ni l’alpha, ni l’omega.
Nous sommes donc davantage dans une mystique universaliste, dans laquelle « Dieu » n’a pas de nom et n’appartient à personne. On peut lui donner le nom qu’on veut. Le néo-christianisme inclut les autres religions comme détenant leur part de vérité, puisqu’elles ont toutes vocation à relier au divin (religio = relier). Des millions de chrétiens rejoignent cette vision.
2. « Nous affirmons que les enseignements de Jésus ne sont qu’une des nombreuses façons de faire l’expérience de « Dieu », du caractère sacré, de l’unité et de la vie, et que nous pouvons puiser dans diverses sources de sagesse, y compris la Terre, dans notre voyage spirituel »
Commentaire du Sarment : Le « christianisme progressiste » veut élargir le champ du divin, et demande au christianisme traditionnel de cesser de prétendre détenir toute la vérité — ce qui est très orgueilleux, comme l’affirme ici une charge contre les bibliolâtres — car le radicalisme biblique (ou fondamentalisme) marginalise tous les autres. La Bible ne peut donc plus être l’héritage de la révélation divine, et Jésus n’est forcément pas « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14/6).
L’unité du monde selon le néo-christianisme impose la nécessité de rompre avec le christianisme des origines qui prétend contenir la vérité absolue, révéler le Dieu unique, et qui affirme que tous les autres dieux sont de faux dieux.
C’est donc bien une théologie universaliste qu’il cherche à construire (qui va englober toutes les sagesses, toutes les religions, toutes les vérités, toutes les voies : c’est sa vision de l’unité). « Dieu » est systématiquement entre guillemets, ce qui permet d’en faire un nom commun.
Le néo-chrétien n’est finalement pas si différent d’un adepte du New Age, qui aime le sacré, le surnaturel, la vie, la terre, le guide intérieur, l’harmonie avec le cosmos et avec les énergies qui y circulent, au-dessus desquelles plane une puissance éthérée et impersonnelle. Le néo-chrétien ne se reconnaît dans aucune religion.
3. « Nous recherchons et créons une communauté qui inclut TOUTES les personnes, sans restriction :
Les chrétiens conventionnels et les sceptiques interrogatifs,
Les croyants et les agnostiques,
Les personnes de toutes races, cultures et nationalités.
Ceux de toutes les orientations sexuelles et de toutes les identités de genre,
Ceux de toutes les classes et capacités,
Les personnes historiquement marginalisées,
Toutes les créatures et la vie végétale ; »
Commentaire du Sarment: Le grand mot de la société post-moderne, c’est « l’inclusion ». Que signifie-t-il ? Que c’est la société qui doit s’adapter aux individus, à toutes leurs lubies et leurs libertés, pour les légitimer (les normaliser) et non le contraire comme c’était le cas jusqu’alors, avec une Parole et une règle qui venait d’en-haut. Avec la déchristianisation qui opère dans les sociétés occidentales depuis plusieurs décennies, et qui accélère, nous sommes entrés dans « la société de la parole et de la règle qui vient d’en bas ». On notera au passage que l’étymologie du nom grec de « Laodicée » pourrait être « la justice vient du peuple », qui signifie que la vérité vient du peuple (et plus de Dieu). Pas étonnant d’assister à l’explosion du populisme qui consiste à parler le langage du peuple, à lui dire ce qu’il veut entendre, accompagné de l’incitation à la rébellion au travers du concept de la désobéissance civile.
Le concept de l’inclusion va plus loin que celui de la tolérance : il contraint d’intégrer toutes les sortes de personnes citées dans la liste de l’article 3, devenant un appui et un canal LGBTQ- pour s’insinuer dans le christianisme, au moyen de « son » Jésus, et le pousser à la réforme morale, selon les critères de l’esprit du monde. La doctrine de l’inclusion veut une société (et une église, un christianisme) qui se contraint lui-même de ne plus exclure au motif du péché.
Le « christianisme progressiste » inclusif obéit à l’injonction de l’esprit du siècle, qui exige que le péché disparaisse, ou alors qu’il puisse se tenir sur le même pied d’égalité que la sainteté. Tout ça est effectivement de nature à changer le compréhension et l’expression du christianisme, et on comprend que ça ne prend pas la bonne direction. Dans sa redéfinition de l’humain, le néo-christianisme considère que par défaut, chaque homme et chaque femme est un enfant de Dieu, qui a Dieu en lui : il suffit d’apprendre à communiquer avec lui (ce qui est faux et fera l’objet d’un article suivant). Dans la conception néo-chrétienne du monde, il n’y a pas besoin d’un Sauveur, puisque personne n’est perdu.
Mark Sayers décrit la vision chrétienne-progressiste du monde comme « le royaume sans le roi » : nous voulons toutes les bénédictions de Dieu, sans nous soumettre à son autorité et à son règne d’amour. Nous voulons le progrès — sans sa présence. Nous voulons la justice — sans sa justification. Nous voulons les implications horizontales de l’évangile pour la société, sans la réconciliation verticale des pécheurs avec Dieu. Nous voulons que la société se conforme à notre norme morale — sans la norme divine de sainteté personnelle.
4. « Nous savons que la façon dont nous nous comportons les uns envers les autres et envers la Terre est l’expression la plus complète de ce que nous croyons, par conséquent, nous nous engageons à marcher comme Jésus aurait pu marcher dans ce monde avec une compassion radicale, l’inclusion et le courage de confronter et de changer positivement les injustices que nous vivons ainsi que celles que nous voyons les autres expérimenter »
Commentaire du Sarment : L’article 4 parle au plus grand nombre. Ce qu’il faut néanmoins comprendre par « changer les injustices », c’est de combattre contre tout ce qui s’oppose aux libertés individuelles, y compris en faveur des enfants qui veulent changer de sexe, afin que leur désir et leur volonté ne puisse même pas être contredite par leurs parents. L’ensemble de l’article 4 concerne un certain nombre de combats qui sont justes, mais nous devons garder présent à l’esprit que la puissance et l’inspiration du néo-christianisme, c’est l’esprit du siècle.
5. « Nous trouvons la grâce dans la recherche de la compréhension et croyons qu’il y a plus de valeur dans le questionnement avec un esprit et un cœur ouvert, que dans les absolus ou les dogmes »
Commentaire du Sarment : Ici, c’est l’autorité des Écritures et la théologie du christianisme des origines qui sont remis en cause. Ceux qui défendent une vision et une compréhension biblique originelles sont qualifiés de bibliolâtres, croyants fossilisés dans une compréhension d’un autre âge. De la même manière que ceux qui défendent la soumission aux autorités sont considérés comme des complices des gouvernements corrompus, et parfois, des agents de la Bête.
6. Travaillent à la paix et à la justice entre tous les peuples et toutes les formes de vie sur Terre ;
7. Protègent et restaurent l’intégrité de notre Terre et de toute la Création ;
8. S’engagent sur la voie de l’apprentissage tout au long de la vie, de la compassion et de l’amour désintéressé sur ce chemin vers une foi personnellement authentique et significative.
La révélation qui est notre héritage
Parmi les sept églises pagano-chrétiennes auxquelles sont adressées les lettres d’Apocalypse 2-3, cinq sont menacées, plus ou moins fortement, de perdre leur identité chrétienne. Pourquoi ? parce qu’elles s’éloignaient du christianisme des origines, qui se dénaturait sous la pression de leur époque et de leur contexte socio-culturel.
La révélation-socle du christianisme (l’Ancien Testament) rappelle à de nombreuses reprises au peuple de Dieu de conserver et de transmettre la Parole de Dieu reçue à la génération suivante, ce qui est parfois interprété aujourd’hui comme un abus d’autorité, un conditionnement religieux.
« Mettez dans votre coeur et dans votre âme ces paroles que je vous dis. Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et elles seront comme des fronteaux entre vos yeux. Vous les enseignerez à vos enfants, et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes » Deutéronome 11/18 à 20
« Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris » Deutéronome 4/2.
« Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien ». Deutéronome 12/32
On critique la rigidité de la théologie, et son cadre étroit, mais Dieu n’est pas complètement étranger au phénomène.
Le Nouveau Testament est encore plus clair :
« Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ. » Jude 1/3, 4
« Ne vous conformez pas au siècle présent » (Romains 12/2)
« Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs ; mais c’est avec sincérité, mais c’est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu » 2 Corinthiens 2:17
« Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre » Apocalypse 22/18, 19.
Cet avertissement concerne le livre de l’Apocalypse. Mais le fait que cette menace existe prouve que Dieu protégera et défendra la révélation contenue dans sa Parole, dans un positionnement très éloigné de la vision d’un Dieu hyper-tolérant, et qui a accompli sa pleine maturation en laissant derrière lui (et derrière l’humanité) son époque légaliste. Ça, c’est le Dieu du « christianisme progressiste ».
« Je m’étonne de ce que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la Grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non pas qu’il existe un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent altérer l’évangile de Christ » Galates 1/6 et 7. Paul annonçait une vérité révélée de la perdition et du salut : la vérité absolue.
Aujourd’hui, des millions de chrétiens se revendiquent d’un christianisme honorant Jésus d’une certaine manière, mais en lui retirant son statut divin : c’est « un autre évangile », sans le Dieu véritable et la vie éternelle. C’est le résultat d’un exploit spirituel aussi grand que celui accompli en Eden, et qui provoqua la chute de l’humanité. Quelque chose de très proche.
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Jérôme Prekel2022©www.lesarment.com
Apprenez-en plus sur le centre et le christianisme progressiste en consultant son site Web à l’adresse www.progressivechristianity.org.
24 comments On Comment changer le vin en eau
Bonsoir Jérôme,
Au moins, ce christianisme progressiste n’aura pas de problème avec la soumission aux autorités. Il est parfaitement aligné sur les valeurs des institutions mondiales et européennes. Et c’est bien pour la défense de ces mêmes valeurs comme nous l’ont expliqué notre président ainsi que la présidente de la commission européenne que nous allons devoir faire des sacrifices dans les prochains temps. Et les libertés individuelles découlant de ces 8 commandements de ce christianisme peuvent s’exprimer sans contrainte, ni sanctions dans nos gouvernements progressistes. Tout va bien pour ces néo chrétiens : ils ne risquent à aucun moment de se télescoper avec les autorités nous gouvernant.
Il semble que vous souffrez vous aussi du syndrome de la victimisation : “De la même manière que ceux qui défendent la soumission aux autorités sont considérés comme des complices des gouvernements corrompus, et parfois, des agents de la Bête. “
Plus sérieusement, en France il se passe aussi des choses inquiétantes. Des évangéliques jusqu’à présent encore attachés à une doctrine biblique sans compromis s’engagent résolument vers “l’œcuménisme kérygmatique. “ Pour multiplier les églises, on s’allie aux protestants, aux catholiques pour mettre en commun les savoirs et les expériences acquises par leurs ministères. Et Raphaêl Anzenberger termine l’interview par ces mots : Je crois que c’est la première fois que nous voyons une telle mobilisation œcuménique autour de la question de la formation de disciples. C’est une première en France en tout cas. Le Saint Esprit nous invite à aller plus loin ensemble. Je veux le rejoindre dans sa mission. C’est ma préoccupation, et celle de beaucoup de ceux qui nous lisent aujourd’hui. Alors rejoignez le mouvement ! https://pepscafeleblogue.wordpress.com/2022/09/30/week-end-discipleshift-a-paris-entretien-avec-raphael-anzenberger-sur-la-transition-ecclesiologique/
Effrayant, quelle trahison !
A partir du moment où l’ on croit que l’œcuménisme est de Dieu on se plante complètement, donc aucun intérêt de s’intéresser à ce qu’ ils font puisque d’emblée ils sont en apostasie .
Le Seigneur est en train de juger ces milieux chez les réformées leur église se vide , chez les cathos aussi …. Pendant ce temps des églises évangéliques nouvelles se lèvent avec la foi en la parole de Dieu qui s’accomplie au milieu d’eux .
Nous sommes en train de lever une nouvelle assemblée là où nous vivons avec des chrétiens issus de divers structures chrétiennes en faillites morales et spirituelles , avec justement ce désir de rétablir l’autorité de la parole de Dieu , et toute la foi biblique . Je crois que face aux déviances de certaines structures chrétiennes , se lève un vent puissant du Saint Esprit pour dénoncer les mensonges religieux humanistes et réaffirmer la foi en la parole de Dieu , la conversion et le Baptême du Saint Esprit qui fait de chaque vrai croyant un disciple du Christ …ça sent le réveil mes amis .
Bonjour Lili
Je reviens sur ce que vous dites concernant l’œcuménisme. Évidemment je vous rejoins..par contre je pense qu’il faut être prudent. On aura des surprises là haut. Je veux dire certes certaines dénominations sont dans l’erreur ( dogmes catholiques etc … Protestants je connais un peu moins ) mais sommes nous vraiment mieux nous « évangéliques » ? ( Je ne me considère pas comme tel personnellement ).
Je ne suis sûrement pas en train de prôner la tolérance. Je dis juste qu’il faut peut être être a l’écoute des uns des autres et retenir le bon ? Sans pour autant partir dans un melting-pot de différentes doctrines non scripturaires etc
Soyez bénie 😊
Bonjour Jonathan,
Le pape François est parfaitement en phase avec ce mouvement du christianisme progressif. Il a déjà choqué pas mal de catholiques par ses discours : “ Toutes les religions sont vraies parce qu’elles sont vraies dans tous les cœurs qui croient en elles. Nous aimons tous les gens et adorons tous le même Dieu. Dieu est en train de changer et d’évoluer en même temps que nous-mêmes. Dieu est en nous dans nos cœurs lorsque nous diffusons l’amour et la bonté dans le monde, nous touchons notre propre divinité et nous la reconnaissons.” Il est également très impliqué dans la justice sociale, l’éducation, la santé, l’écologie avec la même vision que le christianisme progressiste sur ces sujets.
J’ai fréquenté l’église protestante luthérienne dans mon enfance et mon adolescence et il y avait réellement des pasteurs et des paroissiens nés de nouveau. Mais ces pasteurs à la foi vivante finissaient par avoir des problèmes avec le Consistoire protestant et il y en a qui ont été démis de leur fonction pastorale. L’église protestante reste une église multitudiniste où l’on devient membre la plupart du temps par le baptême des nouveau-nés. Et il y a de plus en plus de protestants libéraux qui ne croient pas à l’inerrance de la Bible.
Le propos n’est pas de juger ceux qui fréquentent les église catholiques ou protestantes ou de se sentir meilleurs qu’eux. D’ailleurs souvent ceux qui ont réellement trouvé le Seigneur sont conduits par Lui à se joindre à un groupe plus fidèle à la doctrine biblique.
Il est dit dans 1Cor 6 14-18 Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout puissant.
Donc, le propos est de ne pas se compromettre avec ceux qui ont ajouté ou retranché quelque chose à la Parole de Dieu. Daniel Liechti, un des intervenants avait écrit comme conclusion à son article » Développer le potentiel missionnel dans nos églises » paru dans la revue Perspectives de nov 2019 : » Dans un monde en rapide mutation, la bonne question est : Que faut -il changer pour rester fidèle à l’essentiel ? » Cette phrase m’avait laissée très dubitative. Qu’est-ce que l’essentiel ? Eh bien, cet essentiel, n’étant plus clairement délimité, devient une notion très subjective, où chacun y met ce que lui-même considère comme essentiel, soit un déplacement incontrôlé des bornes anciennes censées être immuables. Durant ce week-end discipleshift, c’est la notion du discipulat qui évoluera. L’essentiel restera d’être un disciple, mais on va réfléchir ensemble à ce qu’on peut changer à la façon de vivre le discipulat pour mieux s’adapter à toutes les sensibilités chrétiennes et n’exclure personne. On est en route vers l’inclusion chrétienne progressiste.
Bonsoir Jonathan, l’important c’est de construire sa foi sur la vérité scripturaire pour servir Jésus et pas un rite qui ouvre la porte à toutes sortes de divinités…. sans même que tu le saches !
La foi chrétienne se construit dans notre pensée et dans notre cœur avec comme appuis la colonne de la vérité biblique… C’est une exigence pour être dans la lumière et être visité par seulement le Père le Fils et le Saint Esprit ! C’est vital pour notre salut certes, mais surtout pour entrer dans la vraie liberté qu’offre Jésus, et pas des puissances qui elles vont te faire croire des mensonges et te séparer de la très précieuse présence de Jésus et de son Saint Esprit . Alors pas d’autre choix que d’être radical pour entrer dans la lumière et y rester . C’est alors que tout devient possible à celui qui croit en Jésus par la foi au fils de Dieu.
Ensuite c’est le Saint Esprit qui te permet d’entrer dans le royaume de Dieu et ce cher Saint Esprit est l’Esprit du Père et du Fils seulement , donc il ne va pas faire entrer dans le royaume une personne qui n’est pas établie dans la vérité biblique mais aussi convertie et rempli du Saint Esprit .
Donc il n y a un seul sauveur Jésus qui te permet d’entrer dans son royaume , aucun autre intermédiaire ne le peut . Alors que vont devenir ceux qui prient la vierge pour y entrer à ton avis ???? C’est donc extrêmement grave, car en suivant ces sornettes tu rates ton salut , et tu as donc couru en vain .
https://saintebible.com/lsg/philippians/2.htm
Bonjour Martine
Non mais je suis totalement d’accord je vous rassure 😉
Mais heureusement que Dieu est patient envers chacun de nous parce que je suis désolé mais souvent nous ne valons pas mieux que quelqu’un qui suit un dogme… Nous sommes en cours de sanctification certes mais il nous arrive toujours de chuter etc.. c’est juste là où je veux en venir. En aucun cas je ne défends ces fausses doctrines et ces faux évangiles.
Les conséquences des dérives de notre société poste moderniste .
[Entretien exclusif] Helen Joyce : « Aujourd’hui, on demande aux enseignants d’apprendre aux enfants ce que signifie être un garçon ou une fille en les faisant se questionner sur leur identité de genre »
https://www.bvoltaire.fr/entretien-exclusif-helen-joyce-aujourdhui-on-demande-aux-enseignants-dapprendre-aux-enfants-ce-que-signifie-etre-un-garcon-ou-une-fille-en-les-faisant-se-questionner-sur-leur-i/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=ecce890e47-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-ecce890e47-31134277&mc_cid=ecce890e47&mc_eid=548804bfba
Bien que je ne sois pas tout à fait dans le cadre du sujet qui nous occupe, j’aimerai demander à chacun de vous qui animez le site et bien entendu l’avis de Jérôme, ce que vous pensez de la récente déclaration de Francfort, écrite par des évangéliques et qui circule sur la toile
Merci d’avance
Armand Fabre
Bonsoir Armand,
Merci pour la question. Je suppose que tu parles de cette déclaration-là :
Frankfurtdeclaration
Je crois cette déclaration entièrement et uniquement motivée par le rejet de la vaccination. Son centre de gravité n’est pas le salut du monde, ou l’amour de la vérité, mais la contestation de tout ce qui s’oppose à la liberté, à grand renfort de versets.
C’est une revendication au droit, qu’on peut trouver moralement juste, mais dont on ne voit pas trace parmi nos modèles bibliques. Je ne vois pas les disciples exprimer cet esprit-là, qui dit pourtant des choses intelligentes. Mais au service de quoi sont-elles ? C’est ça la question.
Une chose est sûre : le sujet est sensible et donc polémique. Merci aux intervenants éventuels de résister à la tentation du commentaire pulsionnel. Si l’esprit des interventions est constructif et respectueux, elles seront publiées.
Bonjour Armand,
Moi, j’aime beaucoup cette déclaration.
Seulement, je pense qu’elle n’aura aucun impact sur les autorités les plus hauts placés si par hasard elle venait à tomber sous leurs yeux.
Mon évaluation de la situation actuelle dans les pays dits démocratiques, c’est que la façon normale d’y vivre désormais, c’est de marcher sur la tête. Tout est incohérent, tout est inversé. Le bien devient mal et le mal bien, la vérité devient mensonge, le mensonge vérité. La terre chancelle sous le poids de son péché (Es24 :19-20) Job12 :24 “Il enlève l’intelligence aux chefs des peuples, Il les fait errer dans les déserts sans chemin. Ils tâtonnent dans les ténèbres, et ne voient pas clair ; Il les fait errer comme des gens ivres. “
Mais, il faut nous souvenir d’Abraham qui avait 48 ans à l’époque de la tour de Babel qui fut construite 340 ans après le déluge. Abraham fut donc confronté à Nimrod et à la pensée unique. Mais Dieu ne lui a pas ordonné de renverser le dictateur. Il l’a appelé à aller vers un pays qu’Il lui montrerait. De même, dans ces temps de l’achèvement de la construction de la Babylone décrite dans l’Apocalypse, le chemin que vous devons suivre, c’est celui que nous emmène jusqu’à la Jérusalem céleste et d’en persuader encore d’autres à nous rejoindre sur ce même chemin de pèlerins et voyageurs sur cette terre. Notre meilleure protection, c’est de continuer à vivre selon les principes du Royaume de Dieu (Es58:6-12 le jeûne auquel l’Eternel prend plaisir- Mt 5 le serment sur la montagne)
Il est écrit dans Mi4 :10” Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche ! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs, Et tu iras jusqu’à Babylone ; Là tu seras délivrée, C’est là que l’Éternel te rachètera de la main de tes ennemis.” Ce passage s’adresse en premier lieu au peuple juif, mais c’est aussi un passage prophétique pour l’église des temps de la fin dans les douleurs de l’enfantement. Dieu fait exprès de la confronter à Babylone pour qu’elle sorte de son faux sentiment de sécurité, pour qu’elle se sépare de tout ce qui est de fabrication humaine et pour qu’elle retrouve son premier amour. Et c’est parce que nous serons à Babylone sans accepter d’être contaminés par sa mentalité, mais en gardant la Pensée de Christ et les sentiments qui étaient en Lui, que le Seigneur finalement nous délivrera de la main des tyrans.
Jérôme, merci pour la réponse. Le centre de gravité est un peu suspect comme tu le précises.
D’un autre côté, la pensée de Dieu est tellement absente de l’esprit des dirigeants actuels que ceux qui liront cette déclaration peuvent être interpellés. (Il faut le souhaiter)
Hélas, tout cela n’empêchera pas l’esprit de « Babylone » de continuer à progresser.
En conclusion, l’esprit complotiste continue à se manifester et comme nous l’avons déjà dit, il se trompe de combat
Amitiés fraternelles
Si les complots existent, la Bible doit en parler.
Justement il est question dans le Psaume 2 d’un complot de tous les rois de la terre : Pourquoi les rois de la terre se sont-ils tous soulevés et les grands conspirent-ils contre Dieu et contre l’homme qui a reçu son onction ?
Alors ???
Bonsoir Anonyme
Bien sûr que les complots existent et que la Bible raconte des histoires de complots, dont le tout premier est celui que vous citez. C’est un préalable qu’il faut poser et que j’ai fait dans une brochure qui date de 2009, date à laquelle le mot « complotisme » n’était pas encore employé dans les médias (le complot illuminati).
Mais on trouve aussi dans la Bible cet avertissement qui résonne bien plus largement que l’histoire dont il est issu : « N’appelez pas conspiration tout ce que ce peuple appelle conspiration ! N’ayez d’eux aucune crainte et ne soyez pas troublés ! » (Esaïe 8/12).
Il me semble que la Bible parle moins de complots contre les enfants de Dieu, que d’une guerre qui est faite aux saints par quelqu’un qui a reçu le pouvoir de les vaincre. Et si on parle de guerre, le Saint-Esprit emploie également ce terme pour parler « des convoitises qui font la guerre à l’âme ».
Le complotisme aurait tendance à focaliser l’attention sur des choses qui sont à mon avis périphériques (des choses vraies et non sans importance), un peu comme les habitants de Jérusalem avaient leur attention focalisée sur la menace de l’armée de Nebucadnetsar qui encerclait la ville. Les discussion allaient bon train à propos du complot des ennemis de Dieu, du roi d’Assyrie, de la trahison de l’allié égyptien, etc. Et au milieu de tout ça, Jérémie annonce que la ville tombera, et même qu’il faut se rendre. Un traître à la patrie, un traître à la fierté nationaliste, un faux prophète qui décourage les gens de combattre.
Parce que comme le disait de son côté le prophète Michée, cité par Lilli dans son dernier commentaire : «il faudra que tu passes par Babylone, car c’est là que tu sera délivrée» (4/10). Incompréhensible et donc irrecevable. Inacceptable. Pas logique. Pas biblique pour la théologie du Dieu qui est là pour bénir.
Les deux années qui ont précédé la chute de Jérusalem ont été terribles. Ces gens, qui n’étaient pas les pires de l’histoire d’Israël, ont subi le pire jugement de toute l’histoire d’Israël. Ce n’était pas eux qui étaient visés, ils n’étaient pas la cause individuelle de la colère de Dieu, mais ils étaient ce peuple, à ce moment-là. Et Sédecias n’était pas le pire roi non plus. Mais l’heure était là, c’est tout.
Tout ça pour dire quoi ? Que nous ne pouvons pas en même temps dire et croire que nous sommes dans la fin des temps, c’est-à-dire le pire moment de toute l’histoire de l’humanité, et revendiquer auprès du Monde, c’est-à-dire de son Prince, qu’on nous laisse vivre ce moment sans être dérangés. En discutaillant sur le respect de nos libertés. Il faut être sérieux. C’est un peu comme si on écrivait une déclaration de Francfort sur l’interdiction de la persécution. Il n’y a que moi que ça choque ?
Vraiment, la seule liberté qui m’importe, et qui est visée chaque jour par l’ennemi, ce n’est pas la menace des autorités sur ma liberté de me rassembler dans un culte, mais c’est bien la tentation de délaisser le rassemblement parce que j’ai d’autres choses à faire — une problématique vieille comme le monde. Et elle a fait plus de tort au corps de Christ que tous les complots du monde. Vous voulez qu’on parle de la prière ? Même couplet : une lutte incessante, une opposition constante, et le gouvernement n’y est pour rien. C’est MOI qui suis en cause et qui vais délaisser la communion avec mon Sauveur… Je n’accuserai même pas le diable. Vous voulez qu’on parle de la sainteté personnelle et cachée ? Même couplet. De la circoncision ? Même couplet. Tout le reste, ce que j’appelle périphérique, est du VENT. L’état du Monde ? du vent. La compromission des gouvernements ? Du vent. La corruption des politiques ? du vent. La dégradation DOIT s’accentuer. La persécution DOIT s’exprimer. Et la fin DOIT venir. Et ce n’est pas en appuyant désespérément sur les freins que ça changera quoi que ce soit. Il est urgent de désespérer de l’humain, de la plante des pieds au sommet de la tête (Esaïe 1/6) et alors, on n’a plus de raison d’être surpris de rien, venant de l’humanité incroyante et croyante (Jean 2/25). Ce n’est pas une information, mais c’est une révélation.
Bonjour Jérôme,
Merci encore pour ton analyse. J’y réfléchis encore. Par contre il y a quelques points où je pense différemment.
Par exemple lorsque tu dis que cette déclaration est uniquement motivée par le rejet de la vaccination. C’est évidemment en partie vrai, mais il y a aussi une large part qui est consacrée à la proclamation de plusieurs vérités citées dans les différents articles. Au vu de l’ignorance globale des dirigeants actuels, c’est un témoignage important que ce rappel.
Ma deuxième observation, c’est que dans l’épitre aux philippiens, les adversaires de Paul n’ont pas de bonnes motivations lorsqu’ils prêchent l’évangile. Et pourtant Paul s’en réjouit.. Sa conclusion : « Qu’importe ! Que ce soit sous un faux prétexte ou que ce soit en vérité; Christ est annoncé; je m’en réjouis et je m’en réjouirai encore.
Telle est mon attitude actuelle à propos de la déclaration.
Bénédictions
Armand
Merci Armand pour la sage réponse !
@ Armand, ça me parait assez juste en effet. Je ne sais pas quel écho cette déclaration aura auprès des personnes concernées, mais ça a le mérite d’être dit.
On peut effectivement être frappé du peu de considération que Jésus fait de l’occupation romaine dans les évangiles, alors que c’était un sujet primordial pour les gens de son temps, et même des disciples.
Pourtant quand on est venu lui dire qu’Hérode voulait le tuer, il a répondu : » Allez dire à ce renard : voici je chasse des démons, je fais des guérisons …. ! » Luc 13
L’analogie avec le renard, rusé mais peu puissant, était peu flatteuse. Et peu respectueuse des autorités !
Et surtout la suite laisse entendre qu’il avait un travail à faire et qu’il n’entendait pas se laisser impressionner.
Paul dira aussi : « Car vous supportez volontiers les insensés, vous qui êtes sages. Si quelqu’un vous asservit, si quelqu’un vous dévore, si quelqu’un s’empare de vous, si quelqu’un est arrogant, si quelqu’un vous frappe au visage, vous le supportez. J’ai honte de le dire, nous avons montré de la faiblesse. » 2 cor 11:20
A méditer…
Bonjour a tous.
Beaucoups de mouvements, comme ce neo-christianisme, sont des bâtisseurs de babylone, ils fabriquent des briques, qui pour eux sont pierres, pour la construction de la grande prostitué.
Les vrai chrétiens sont des pierres vivantes et sont en communions avec le Père et le fils par le Saint Esprit.
Jésus-Christ lui même, est La pierre angulaire ou de fondement que que le Père a posé en Sion,
Dans La Pierre on retrouve Le père et le Fils :
אָבֶ AB: c’est le Père , בֶן, BN: c’est le Fils,
Eben, אָבֶן (Alef/Beith/Noun) c’est la « Pierre » en hébreu.
Dans la brique : il y a bien le fils mais pas le Père
Libenah, לְּבֵנָה, (Lamed/Beith/Noun/Hé) signifie « Brique » en hébreu.
LiBENah (לְּבֵנָה): Ben: le Fils est Présent mais où est le Père ?
Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. 1 Jean 2:23
Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. 1 Jean 2:22 LSG
Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. 2 Jean 1:9 LSG
Je crois que le christianisme progressiste a emmergé en partie a cause de la tiédeur de l’église et une partie du christianisme conservateur qui est devenu religieux et ne peux plus apporter la puissance de l’évangile qui met en lumière la mort spirituelle du pêcheur avec sa condamnation legitime et l’amour de Dieu manifesté en Jesus Christ pour sauver et libéré le pêcheur repentant.
La tiédeur est favorable au levain pour faire lever la pâte, l’hypocrisie des pharisien, l’incrédulité des séducéins et la ruse des herodiens ont amenés une partie de l’Eglise a abandonner la force de la piété pour un évangile qui compromet ou qui n’a plus la puissance pour que le pêcheur ne tienne pas dans l’assemblée des saints.
Seigneur pardonne nous, ramene nos cœurs dans tes voies afin que ton nom sois sanctifier, que ton règne vienne et que ta volonté soit faite dans nos vies.
Merci Michaël pour les deux commentaires.
On peut trouver bien des explications à toutes les dérives du christianisme, bien des raisons, qui se rejoignent, se résument et s’expliquent toutes par la guerre qui se déroule entre la lumière les ténèbres, et dans laquelle nous nous retrouvons impliqués malgré nous lorsque nous passons justement des ténèbres à la merveilleuse lumière de Christ. La pression est constante et se mesure par des avancées (réveils) ou des reculs (relativismes), d’une manière inéluctable, et ce, dès le commencement : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » (Actes 20/29, 30).
Comme si tout était dit, en une seule phrase.
Tout à fait Jérôme, tous les apôtres qui ont écris nous ont prévenus, la démangeaison d’entendre des choses agréables n’a jamais était aussi forte avec les foules de faux docteurs qui s’y prêtent et qui égarent des multitudes.
L’opposition à la vérité dans les milieux chrétiens ou qui se disent chrétiens bat son plein, ils essayent d’effacer « la différence entre le juste et le méchant », d’enlever la vérité de l’amoir de Dieu, mais malgré tout, comme dit l’apôtre Paul : « Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau: Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent; et: Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu’il s’éloigne de l’iniquité. 2 tim 2v19
C’est des temps difficiles, mais aussi le temps pour « ceux qui craignent L’Eternel et qui honorent sont Nom », de se parler, pour revenir à l’essentiel : s’aimer dans la vérité en se fortifiant, s’edifiant en se guérissant l’un-l’autre je crois que c’est un des sens de Malachie 3v16-18 et cela confirme notre appartenance au Seigneur entant que fils (et filles) qui le servont et nous prépare pour le jour du Seigneur, cela rejoins aussi 1jn3v18-23
Malachie 3:16-18
16. Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre; L’Éternel fut attentif, et il écouta; Et un livre de souvenir fut écrit devant lui Pour ceux qui craignent l’Éternel Et qui honorent son nom.
17. Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, Ils m’appartiendront, au jour que je prépare; J’aurai compassion d’eux, Comme un homme a compassion de son fils qui le sert.
18. Et vous verrez de nouveau la différence Entre le juste et le méchant, Entre celui qui sert Dieu Et celui qui ne le sert pas.
1 Jean 3:18-23
18. Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.
19. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui;
20. car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.
21. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
22. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable.
23. Et c’est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné.
Bonjour à tous
J’étais tombé à l’époque sur le site des JesusFreacks (https://www.jesusfreaks.fr/), mouvement international, qui correspond en tout point au contenu de cet article.
Il y a une forte insistance sur l’inclusion ou la justice sociale, et on se sert de ce qu’a pu dire ou faire Jésus, en partie seulement, pour le déformer, l’extrapoler et en faire un mouvement qui se réclame du « vrai Jésus » des origines, alors que c’est avant tout un contre témoignage et une offense à la sainteté et la vérité du Dieu vivant.
Bonjour 😊et presque bonne année ,
je voulais réagir concernant l’œcuménisme, je crois que c’est un REMPART contre le repli identitaire,
ça peut nous aider à reconnaître que « l’autre » AUSSI peut nous apprendre quelque chose, c’est très important (humainement parlant et spirituellement), essayer de comprendre l’autre
sinon on se replie tôt ou tard sur soi et ses croyances et quelque part on se sent supérieur aux autres…
Un croyant né de nouveau ,qui a une relation vivante avec le Christ
n’a pas à avoir peur de rencontrer « l’autre » qui pourrait aussi, (qui sait )
avoir le Saint Esprit.. l’Esprit souffle où Il veut … pour ma part ma foi à évoluée, avant j’étais contre l’œcuménisme,je voyais ça comme un compromis et j’étais convaincue d’être dans la vérité et je voyais d’un « mauvais oeil » le progressisme mais maintenant je suis un peu plus dans l’équilibre et beaucoup moins dans la peur ,moins de jugement surfait aussi.
…il y a un risque c’est vrai de trop diluer et accepter tout et n’importe quoi, les saints apôtres préviennent de faire attention c’est vrai mais attention à l’instrumentalisation des textes
c’est parfois un prétexte à l’exclusion et aux dérives …la sagesse d’en haut
est bonne, pacifique, pleine de bon sens et de bon fruits , raisonnable.
Il y a un danger à vouloir être « juste à l’excès » comme l’Ecclésiaste le dit…
La vérité, la » saine doctrine »… chaque dénomination prétend l’avoir
tandis que Christ, Lui , veut que la vérité soit dans les cœurs, cœur de pierre qui devient cœur de chair … cœur humble, patient, courageux ect la vérité c’est aussi la simplicité…
Bonjour Mary HS
Merci pour votre commentaire. Vous avez parfaitement raison de pointer la nocivité du mobile de la peur, de la méfiance et d’un complexe de supériorité, qui ferait de la critique du progressisme spirituel (et de l’œcuménisme) une sorte d’exercice de racisme religieux. Et vous avez raison également de dire qu’une malsaine critique (sur de mauvaises bases) conduira au repli sur soi, en nourrissant l’esprit de parti (de clocher).
Vous nous parlez de votre expérience qui voyait d’un mauvais œil le phénomène de l’œcuménisme et du progressisme et vous êtes heureuse d’en être revenue. Je me réjouis avec vous que vous soyez revenue de votre « mauvais œil » sur le sujet, parce que c’est ce que Dieu voulait, bien sûr. Que vous changiez votre regard malsain. Effectivement il faut se défier de tout sectarisme, et Paul (et Jésus) savaient avoir des relations avec les gens peu recommandables, que ce soit par leurs péchés ou par leurs erreurs spirituelles. Notez simplement que cela ne les amenaient pas à les approuver. Jamais. Ce n’est pas parce que Jésus a béni la femme cananéenne que le cananéanisme (néologisme) est devenu sanctifié. Il a parlé avec une samaritaine, mais le culte samaritain est resté une chose profane : il faut que ces gens LE rejoignent, lui, et ils ont besoin d’un message pour ça. Nous ne devons pas avoir peur (non plus) de la répréhension divine, parce que c’est une bénédiction. De même Paul est allé vers les nations, leur ouvrant ls portes de la grâce, mais en condamnant toujours leurs erreurs et leurs fausses doctrines. Je ne rappelle pas ici les nombreux versets qui le prouvent.
Alors je me réjouis que vos mauvais critères soient tombés, et vous nous dites que vous êtes aujourd’hui « un peu plus dans l’équilibre » et c’est tant mieux. Attention simplement à ce que le balancier ne parte pas jusque dans la direction opposée, à approuver et finalement sanctifier les œuvres, mentalités, doctrines et esprit qui sont, par la Parole de Dieu, répréhensibles. Bénédictions/JP
Bonjour Mary,
Tous vos arguments présentés pour dédramatiser l’œcuménisme sont dans l’air du temps, ils ont tous la coloration de la mentalité prédominante. Mais comme vous le dîtes, l’Esprit souffle où Il veut et même s’Il convainc dans cette confusion doctrinale certaines âmes de péché de justice et de jugement, Il n’en reste pas moins l’Esprit de vérité qui est intimement lié à la Parole. Jn14 :17 “l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.” .Jn17 :17 “Sanctifie les par Ta parole, Ta Parole est la vérité.” Le Seigneur veut effectivement que la vérité soit dans le cœur mais cela implique nécessairement que Sa parole soit aussi dans le cœur.
L’unité des chrétiens qui ont été scellés du sceau du Saint Esprit n’est pas à rechercher ou à produire. On se reconnait entre nous quelque soit notre race, notre langue, nos travers, nos appréhensions de l’autre. On est indissolublement liés, qu’on le veuille ou non, tout simplement parce que le même Esprit habite en nous et l’Esprit Saint n’est pas divisé en Lui-même. Il est Un.
Et expliquez-moi, comment vous pouvez prier, évangéliser ou faire des disciples avec quelqu’un pour qui ces mots n’ont pas du tout la même signification que pour vous ?
2Jn 1 :10 -11Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut ! car celui qui lui dit: Salut ! participe à ses mauvaises oeuvres.