L’emballement de l’antisémitisme, un révélateur

Dans une vidéo d’une dizaine de minutes, publiée le 1er novembre 2023 sur les réseaux sociaux et le site du ministère, le ministre allemand de l’économie et vice chancelier Robert Habeck a prononcé un discours remarqué sur la guerre au Proche-Orient entre Israël et le Hamas et sur le refus de toute forme d’antisémitisme en Allemagne. Robert Habeck condamne particulièrement les manifestations « islamistes » en soutien au Hamas qui se sont tenues au long du mois d’octobre à Berlin et dans d’autres villes allemandes, et les exactions qu’il différencie des manifestations légitimes de soutien au peuple palestinien en général. Le discours de fermeté envers les perpétrateurs d’actes antisémites, menacés de poursuites, retrait du titre de séjour, ou d’expulsion, ou envers les associations confessionnelles musulmanes accusées dans leur ensemble d’avoir manqué de courage.

« L’attaque terroriste du Hamas sur Israël remonte à désormais près de quatre semaines. Beaucoup de choses se sont passées depuis. Politiquement, mais d’abord pour les gens. Tant de gens dont la vie est rongée par la peur et la souffrance. Le débat public depuis l’attaque est échauffé, parfois embrouillé. 

Je voudrais contribuer avec cette vidéo à le démêler. Trop de choses me semblent trop vite mélangées. 

La phrase « La sécurité d’Israël est une raison d’état pour l’Allemagne » n’a jamais été une formule vide et ne peut pas le devenir. Elle signifie que la sécurité d’Israël est nécessaire pour nous en tant qu’État. 

Cette relation particulière avec Israël provient de notre responsabilité historique : c’est la génération de mes grands-parents qui chercha à exterminer la vie juive en Allemagne et en Europe. 

La fondation d’Israël eut lieu ensuite, après l’Holocauste une promesse de protection fut faite aux juifs et aux juives — et l’Allemagne a l’obligation d’aider à faire en sorte que cette promesse soit remplie. C’est un fondement historique de cette république. 

La responsabilité de notre histoire signifie également que les juives et les juifs peuvent vivre en Allemagne librement et sûrement. Qu’ils ne doivent plus jamais avoir peur de montrer ouvertement leur culture et leur religion. C’est cette peur-là qui est de retour. 

J’ai rencontré récemment des membres de la communauté juive à Francfort. Dans une discussion intense et douloureuse, les représentants de la communauté m’ont raconté que leurs enfants ont peur d’aller à l’école, qu’ils ne vont plus au club de sport, qu’ils laissent à la maison, sur le conseil de leurs parents, leurs pendentifs ornés de l’étoile de David. 

Ici et maintenant, en Allemagne. Presque 80 ans après l’Holocauste. 

Ils racontent qu’ils n’osent même plus monter dans un taxi, qu’ils ne notent même plus l’adresse de l’expéditeur sur les lettres qu’ils envoient, pour protéger les destinataires.

Ici et maintenant, en Allemagne. Presque 80 ans après l’Holocauste. 

Un ami juif m’a raconté sa peur, son désespoir complet, son sentiment de solitude. Les communautés juives demandent à leurs membres d’éviter certains lieux pour leur propre sécurité. 

Ici et maintenant, en Allemagne. Presque 80 ans après l’Holocauste. 

L’antisémitisme se montre dans des manifestations, il se montre dans des propos, il se montre dans des attaques sur des magasins juifs, dans des menaces. L’ONG Report Antisemitism évaluait que les actes antisémites avaient augmenté de 240 % en Allemagne entre 2022 et 2023. 

Alors qu’il y a vite de grandes vagues de solidarité, comme lorsque des agressions racistes ont lieu, la solidarité envers Israël est vite fragile. On dit alors que le contexte est compliqué. La contextualisation ne peut pas devenir une justification.

Il y a certainement souvent trop d’indignation dans notre culture du débat. Mais ici nous ne pouvons pas trop nous indigner. Il faut maintenant de la clarté, pas de faux-semblants. La clarté, cela signifie ne tolérer l’antisémitisme sous aucune forme, aucune. 

La dimension des manifestations islamistes à Berlin et dans d’autres villes d’Allemagne est inacceptable et nécessite une réponse politique, y compris des associations musulmanes. Certaines se sont déjà clairement distancées des actions du Hamas et de l’antisémitisme, et ont recherché le dialogue. Mais pas toutes, certaines de façon trop hésitante, et, je trouve en général, trop peu d’entre elles.

Les musulmans qui vivent ici ont le droit à une protection contre la violence d’extrême droite. Quand ils sont attaqués ce droit doit être mis en œuvre, et ils doivent maintenant appliquer le même droit, lorsque des juifs et des juives sont attaqués. Et ils doivent prendre leurs distances de manière claire et nette avec l’antisémitisme pour ne pas saper leur propre droit à la tolérance. L’intolérance religieuse n’a pas sa place en Allemagne. 

Qui vit ici, vit selon les règles de ce pays. Et qui vient ici doit savoir qu’il en est ainsi et que ce sera appliqué ainsi. Notre loi fondamentale protège et donne des droits, elle édicte des devoirs, qui doivent être remplis par chacun et chacune. On ne peut pas séparer l’un de l’autre. La tolérance ne peut pas accepter l’intolérance. C’est le cœur de notre vivre-ensemble dans cette république. 

Cela signifie : brûler des drapeaux israéliens est un délit ; l’apologie de la terreur du Hamas aussi. Ceux qui sont allemands en répondront devant un tribunal, ceux qui ne sont pas allemands risquent en outre leur titre de séjour. Celui qui n’a pas de titre de séjour donne ainsi une raison pour son expulsion. 

L’antisémitisme islamiste ne doit pas non plus nous faire oublier que nous avons en Allemagne un antisémitisme endurci : l’extrême droite se tient en retrait pour des raisons purement tactiques, pour pouvoir attiser la haine contre les musulmans. La relativisation de la seconde guerre mondiale, du régime nazi comme « une merde de mouche » n’est pas qu’une relativisation de l’Holocauste, c’est un coup au visage des victimes et des survivants. Tous ceux qui écoutent peuvent et doivent le savoir. La seconde guerre mondiale était une guerre d’extermination contre les juifs ; pour le régime nazi, l’extermination des juifs d’Europe fut toujours un objectif principal.

Et parce que parmi l’extrême-droite on trouve tant d’amis de Poutine : Poutine se fait photographier avec des représentants du Hamas et du gouvernement iranien et déplore les victimes civiles de la bande de Gaza pendant qu’il fait des victimes civiles en Ukraine. Et ses amis en Allemagne ne sont certainement pas des amis des juives et des juifs.

Je m’inquiète aussi de l’antisémitisme chez une partie de la gauche, et malheureusement aussi chez de jeunes activistes. L’anticolonialisme ne peut pas conduire à l’antisémitisme. Ainsi cette partie de la gauche devrait revoir ses arguments et se méfier des grands récits de résistance. L’argument des « deux côtés » induit en erreur. Le Hamas est un groupe terroriste meurtrier, qui combat pour la destruction de l’État d’Israël et la mort de tous les juifs. 

Lorsque j’étais en Turquie, on m’a reproché d’interdire des manifestations pro-palestiniennes en Allemagne. Et que l’Allemagne devait étendre ses prétentions humanitaires aux habitants de Gaza. J’ai souligné que chez nous, la critique d’Israël est bien sûr autorisée. Qu’il n’est évidemment pas interdit de s’engager pour les droits des Palestiniennes et des Palestiniens et pour leur droit à avoir leur propre État. Mais l’appel à la violence contre les juifs, ou la célébration de la violence contre les juifs sont interdits — à juste titre !

Oui la vie à Gaza est une vie sans perspectives et de pauvreté. Le mouvement des colons de Cisjordanie attise la discorde et prend aux Palestiniens leur espoir, leurs droits et aussi leur vie. Et la souffrance de la population civile en guerre est un fait. Un fait terrifiant. Chaque enfant mort est un enfant mort de trop. Moi aussi, j’exige des livraisons humanitaires, je m’engage pour que de l’eau, des médicaments, des biens de première nécessité parviennent à Gaza, pour que les réfugiés soient protégés. Avec nos amis américains, nous faisons clairement savoir à Israël que la protection de la population civile est centrale. La mort et la souffrance qui tombent en ce moment sur les habitants de la bande de Gaza sont terribles. 

Dire cela est aussi nécessaire que légitime. La violence systématique contre des juives et des juifs ne peut cependant pas être justifiée par là. L’antisémitisme ne peut jamais être justifié. Bien sûr, Israël doit respecter le droit et les normes internationales. Mais la différence est : qui formulerait de telles attentes envers le Hamas ? 

Et comme j’ai été confronté à l’étranger à la façon par laquelle l’attaque du 7 octobre est minimisée comme « un événement regrettable », voire même à la remise en question des faits eux-mêmes, je vous le rappelle ici : c’est le Hamas qui a massacré de manière bestiale des enfants, des parents, des grands parents, dans leurs maisons. Leurs combattants ont mutilé des cadavres, enlevé des habitants qu’ils ont soumis en riant à des humiliations publiques. 

Ce sont des nouvelles d’une horreur pure — et cependant il faudrait célébrer le Hamas comme un mouvement de libération ? C’est une distorsion des faits que nous ne pouvons pas laisser comme telle. Et cela m’amène au dernier point : 

L’attaque est intervenue dans une phase de rapprochement de plusieurs États musulmans avec Israël. Il y a les Accords d’Abraham entre Israël et les États musulmans de la région. La Jordanie et Israël travaillent ensemble à un grand projet d’eau potable. L’Arabie Saoudite était sur le chemin d’une normalisation de ses relations avec Israël. 

L’un des objectifs du Hamas était sans aucun doute de freiner, voire d’interrompre le processus de normalisation de l’État hébreu. L’Arabie Saoudite a notamment cessé toutes ses négociations avec Israël tandis que les relations se sont tendues avec d’autres États signataires des accords d’Abraham. C’est notamment le cas au Maroc où Israël a évacué sa représentation diplomatique israélienne à Rabat à la fin du mois d’octobre. Plus généralement, les gouvernements ayant normalisé leurs relations avec Israël subissent une importante pression de leurs opinions publiques, très largement acquises à la cause palestinienne. 

Mais la coexistence pacifique entre Israël et ses voisins, entre juifs et musulmans, la perspective d’une solution à deux états — tout cela, le Hamas et ses soutiens, en particulier le gouvernement iranien, ne le veulent pas. Ils veulent le détruire. Ceux qui n’ont pas perdu l’espoir de la paix dans la région, ceux qui s’accrochent au droit des Palestiniens à avoir leur propre état et une réelle perspective — et c’est ce que nous faisons — doivent pouvoir faire preuve de nuances en ces semaines d’épreuve. 

La nuance, cela signifie voir que les meurtres du Hamas veulent empêcher la paix. Le Hamas ne veut pas de réconciliation avec Israël, mais la destruction d’Israël. Et cela vaut irrévocablement : le droit à l’existence d’Israël ne peut pas être relativisé. La sécurité d’Israël est notre devoir. L’Allemagne le sait. »

Traduction et commentaires trouvés sur le site Le Grand continent.eu

24 comments On L’emballement de l’antisémitisme, un révélateur

  • Une prise de position très intéressante de la part d’une si haute personnalité allemande…
    Pour nous chrétiens, il nous faut prier Dieu d’accorder à l’Eglise un discernement frais au sujet d’Israël. Contrairement à nous (semble-t-il), le diable sait fort bien que le dessein rédempteur de Dieu est indissolublement lié au peuple d’Israël, comme Dieu l’avait promis à Abraham (« toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité »). C’est pourquoi le diable nourrit un projet millénaire de destruction envers le peuple juif : massacre des bébés hébreux en Egypte pour empêcher la naissance du libérateur (et figure messianique) Moïse, projet de massacre des Juifs de Perse par Haman pour empêcher leur retour en terre d’Israël (et donc empêcher la naissance du Messie promis), massacre des bébés en Judée du temps des Romains pour empêcher la naissance du Roi et Messie des Juifs, massacre des Juifs d’Europe (la Shoah) pour empêcher la renaissance promise par Dieu de l’Etat d’Israël – et donc pour empêcher le retour du Messie, qui doit se faire sur « sa » terre d’Israël, comme l’ont annoncé les prophètes et comme Jésus lui-même l’a rappelé.
    Il y a donc bien un projet spirituel de méchanceté derrière « l’antisémitisme » et son petit frère, « l’antisionisme ». Les enfants de Dieu ont besoin d’être vigilants et de porter sur ces événements eschatologiques un regard spirituel, qui discerne les enjeux spirituels derrière les discours et les actions humaines, et qui identifie la source diabolique de la haine d’Israël. Le grognement mondial et croissant de haine et de rage contre Israël et les Juifs est une nouvelle trompette nous annonçant l’imminence du retour de Jésus !

  • Amen ! Que Dieu bénisse cet homme.

  • Le Messie « portera les signes de ce même Jésus arrivé dans le passé

    « Presque clandestinement, l’Église catholique romaine a franchi, ces dernières semaines, une nouvelle mesure visant à réduire l’animosité des chrétiens à l’égard du judaïsme – animosité découlant du conflit théologique entre les deux religions. Dans un document de 210 pages publié sous forme de livre à Rome, l’Église déclare qu’il n’y a pas de contradiction entre l’anticipation des Juifs quant à l’arrivée du Messie et la croyance des chrétiens que le Messie est déjà arrivé, car les chrétiens croient que le Messie reviendra. à la Fin des Jours. Il est significatif que le nouveau document du Vatican ne déclare pas sans équivoque ou explicitement que le Messie destiné à revenir sera Jésus-Christ, mais affirme plutôt que le Messie « portera les signes de ce même Jésus arrivé dans le passé ». Le document ajoute même que l’anticipation des Juifs quant à l’arrivée du Messie peut considérablement encourager les chrétiens à croire au retour du Messie. Le nouveau document a été rédigé par la Commission biblique pontificale, créée par le pape Jean-Paul II en 1997. La commission était dirigée par le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et ses autres membres étaient 20 experts bibliques, chacun ayant reçu l’autorisation papale pour faire partie du comité.

    Eliahu Salpeter, En attendant le Messie – ensemble
    http://www.haaretz.com (consulté le 23 janvier 2002)

    • Bonjour Peter,
      Merci pour votre réflexion concernant le sujet du retour du Messie. Je me sens assez proche de la réponse Phil, qui met en doute l’intégrité biblique de ce travail, conçu certainement par des gens bien intentionnés.
      J’ai cliqué sur votre lien, mais la source ne s’y trouve pas. J’ai fait une recherche sur le nom de l’auteur, le titre, voire quelques extraits, et je n’ai rien localisé. Si vous pouviez nous sourcer cette réflexion, ça nous permettrait d’explorer plus avant.
      Sinon, je reprends à mon compte l’expression de Phil : tout ça est très alambiqué. Qu’en pensez-vous ? Vous n’avez pas commenté cet article, vous contentant de le partager. Je suppose que votre intention était de nous partager une chose que vous estimez positive, une bonne nouvelle : est-ce que je vous ai bien compris ?
      Pour ce qui me concerne, je fais partie des gens qui croient que la Bible fait autorité sur la prophétie (mais pas seulement). La Bible n’est pas un outil au service d’une religion, mais c’est nous au contraire qui devons entrer à son service, en nous soumettant à la vérité, pour amener nos pensées captives à l’obéissance de Christ. C’est donc la voix de Christ qui parle; la Bible est un livre vivant. Et si les « autorités », qui sont citées dans cet article du Haaretz étaient au service de la vérité, elles ne pourraient pas affirmer que le Messie qui vient portera simplement les signes … mais elles diraient que c’est le Seigneur Jésus qui revient. Parce que c’est écrit de cette manière-là, c’est annoncé précisément.

      • https://www.haaretz.com/2002-01-23/ty-article/waiting-for-the-messiah-together/0000017f-dc15-db22-a17f-fcb5db910000
        Si vous vous abonnez au journal vous pourrez lire l’article que j’ai traduis en francais. Vous avez pas mal de préjujés en tout, c’est tout à fait votre droit, je partage ce que je trouve interessant les temps particuliers que nous vivons et Phil a eu la sagesse de comprendre le sens de ma démarche!
        Alambiqué! le vatican viens d’approuver le mariage pour tous et le trans—-, en effet, c’est alambiqué…!

        • Bonsoir Peter,
          Merci pour le lien, mais il nécessite qu’on s’abonne au journal pour en prendre connaissance -comme vous le précisiez- ce que je ne vais pas faire (on ne peut pas s’abonner à tout, malheureusement). D’autant plus que cette ressource date quand même de janvier 2002 et si nous devions essayer de comprendre ce sujet de la messianité dans les deux religions, nous trouverions sans doute des choses plus récentes.

          Sinon vous avez proposé une autre ressource que vous estimez intéressante, qui n’a malheureusement pas franchi la barrière de protection de la modération (à cause de ses préjugés sans doute): mais à la réflexion, je vais quand même publier votre commentaire, parce que je pense que les chrétiens qui nous lisent et qui participent à la vie de ce site du Sarment sauront quoi en penser. Et aussi parce que cette nouvelle ressource que vous proposez dit des choses sur votre référentiel et la nature de votre réflexion.

          « En réponse à Phil : Merci pour ton appréciation et ta sagesse. Voici un site qui pourrait susciter ton interêt :https://www.senatusconsultum.eu/ fraternellement Peter»

  • J’ai toujours beaucoup de mal à entendre dire que les juifs sont des colons …..et qu’ils colonisent . Le peuple hébreu est sur SA terre dont Dieu a défini les contours . Cette terre est LA LEUR est c’est indiscutable . Coloniser induit le fait de prendre possession d’un pays ETRANGER ….Dans le cas présent , étant donné que les Israéliens sont CHEZ EUX , établis sur LEUR TERRE , alors ……qui colonise en s’étant imposé sur un territoire qui au départ ne leur appartenait EN RIEN …???

  • Transmission très intéressante, Peter, d’autant plus dans le contexte actuel.

    Que d’ambigüités dans l’énoncé de ce document pontifical. Comme toujours. Des experts en la matière, sans aucun doute … « Bibliques », là j’en doute fort !
    Reprenons les quelques expressions par trop savoureuses et on ne peut plus probantes quant à la mentalité de ces experts en herbe.

    – « réduire l’animosité des chrétiens à l’égard du judaïsme… »
    Ah bon, et entretenue par qui tout au long de deux millénaires ? Attention, « réduire » d’accord, mais pas supprimé. N’allons pas trop loin, n’est-ce pas ?

    – « animosité découlant du conflit théologique entre les deux religions. »
    Ben voyons, ce n’est qu’un conflit de conception entre deux religions qui se valent, sans plus.
    Kif-kif, quoi ! Experts en subtilité, ils sont au top, incontestablement.

    A la suite, suivent à mon sens quelques considérations alambiquées, (c’est une spécialité papale), voire oiseuses, et pour cause.
    Effectivement, la fin du document présenté est équivoque, c’est le moins que l’on puisse dire, mais pas surprenant non plus !
    Messie, Jésus-Christ, qu’en sait-on ?
    Mais plutôt « … le Messie portera les SIGNES de CE MÊME Jésus arrivé dans le passé ».
    Alors là, la porte est grande ouverte pour accueillir l’ anti christ.
    Enfin, pour en finir avec l’explication de texte de ce document « remarquable », pourrait-on
    m’éclairer sur ce que je conçois comme une contradiction :
     » … car les chrétiens croient que le Messie reviendra à la Fin des Jours. »
    mais « … l’anticipation des Juifs quant à l’arrivée du Messie peut considérablement encourager les chrétiens à croire au retour du Messie. ».
    Allons bon, ils y croient, mais malgré tout ils ont considérablement besoin d’être encouragés à y croire » ?
    Y comprenne qui voudra …
    Commission pontificale, d’accord, mais la décence voudrait que l’on mette « biblique » entre parenthèses.

  • Je m’empresse d’apporter un complément . Ce que je viens d’écrire plus haut , ne s’apparente en aucun cas à un discours anti palestinien , et encore moins raciste . Je le précise , car certains prennent parfois des raccourcis …..Mais il y a une loi biblique qui nous éveille tous , une loi toute simple et que tout le monde oublie pensant que c’est un peu simpliste et court d’argument et pourtant . Cette loi , ce principe est celui de la semence et de la récolte . Ce que l’on sème …on le récoltera aussi ! Si on peut admettre que le peuple juif n’est pas toujours impeccablement exemplaire , on peut également admettre que le peuple musulman a semé beaucoup de discorde et de violence sur un territoire qui INITIALEMENT n’est pas le leur …..avec les conséquences qui y sont donc associées . Les peuples arabes sont remarquablement intelligents et ont une culture très riche ( je sais de quoi je parle ) , cependant dans toute leur histoire , on voit que ce sont des peuples CONQUERENTS . ……… Ils ont cet esprit de conquête, ce désir d’établir un empire, chevillés en eux depuis l’antiquité ….Israel en fait les frais et on assiste à une inversion des valeurs en qualifiant de colons un peuple qui veut juste vivre sur SA TERRE sans être soumis à une prise de possession de SON territoire …..

    • Bonjour Marina
      Merci pour vos commentaires. Je pense qu’il faut entendre le terme « colonisateurs » ou « colons » au regard du Droit international. Selon le point d’observation (ou le point de référence) qu’on adopte, l’interprétation est différente : d’après le Droit International, les implantations de colonies en Cisjordanie (par ex) sont illégales. Et de votre côté, vous exprimez un point de vue biblique, et vous êtes fondée à affirmer que la terre appartient à Israël de droit divin. Ça, c’est pour l’échelle macro.
      Lorsqu’on descend dans les détails pratique, que voit-on ? Les arrière-plans de chaque côté sont fanatisés par des extrêmes, qui ne sont pas intéressés par la paix parce qu’elle repose sur une cohabitation et donc des compromis territoriaux. Un immense orgueil préside à tout ça.
      Du côté arabe, le président égyptien Anouar El-Sadate a payé de sa vie sa démarche d’acceptation d’Israël et sa volonté de paix. Il a été tué par des militaires égyptiens appartenant à la mouvance du Jihad islamique. Du côté israélien, Le premier ministre Isaac Rabin a aussi payé de sa vie sa volonté de paix en étant assassiné par un activiste juif d’extrême droite qui ne mérite pas que son nom soit cité ici. Pour eux, la paix est une erreur.
      Il y a une énergie qui est à l’œuvre et qui est assoiffée de sang et qui est présente, hélas, dans les eux camps.
      L’intégralité de toutes les analyses, commentaires, tentatives, guerres et paix de toute sorte sont définitivement vaines. Il n’y a PAS de solution. Chacun doit donner son cœur (sa terre) au Seigneur de la vie. Et Le rendre Seigneur de sa vie. Changer de bannière. Certains pensent que c’est impossible. Ça ne peut-être en tout cas qu’un question personnelle et individuelle. Et quand on considère les choses sous cet angle, on mesure la distance qui nous en sépare ! Bénédictions/JP

  • C’est votre opinion . Je ne partage pas tous les aspects de votre analyse mais c’est votre point de vue .

  • Bonjour Jérôme,
    Je n’aime pas beaucoup l’idée d’avoir une conversation de « géopolitique » sur le site du Sarment (un site qui a d’abord pour mission d’édifier et d’avertir sur des sujets spirituels), mais il me semble qu’il y a des sujets sur lesquels nous devons être doublement vigilants – surtout pour ceux d’entre nous qui prennent à coeur le rôle de la « sentinelle ».

    « d’après le Droit International, les implantations de colonies en Cisjordanie (par ex) sont illégales » => c’est le narratif universellement adopté sur la question des implantations juives en « Cisjordanie », mais, pour ceux que cela intéresse, il est faux pour au moins 3 raisons :
    – le statut légal réel de la Cisjordanie est une zone grise, puisque c’est en réalité un « territoire contesté » (occupé jusqu’en 1988 par la Jordanie après son annexion lors des guerres de 1948-49) ; on ne peut donc pas, légalement, parler de « colonisation », et encore moins « d’annexion » ;
    – les accords d’Oslo prévoyaient 3 zones d’administration de la Cisjordanie : la « zone C » étant sous contrôle israélien, les citoyens d’Israël ont donc parfaitement le droit de s’y installer, en CONFORMITE avec le « droit international » ! On voit bien l’inversion (diabolique) du discours, où le mal est appelé bien et le bien mal, et où un droit validé par toutes les parties devient une « illégalité » !
    – pire encore, qu’est-ce que le « Droit international » ? Exprimé comme le font généralement les médias, c’est une fiction ! Il n’existe pas un « droit international » comme il existe en France un « droit civil », ou un « droit pénal ». La seule chose qui tient lieu de « droit entre les nations », sont les traités signés de plein gré par les dites nations. On en revient aux accords d’Oslo, qui entérinaient les implémentations juives en zone C de Cisjordanie !

    « Les arrière-plans de chaque côté sont fanatisés par des extrêmes, qui ne sont pas intéressés par la paix parce qu’elle repose sur une cohabitation et donc des compromis territoriaux »
    Faisons attention aux raisonnements du type « tous pareils, dos à dos »… De la conférence de San Remo en 1923 aux déclarations du Premier Ministre Netahyahou en 2009, la philosophie des Juifs/d’Israël a été « la paix contre les territoires » – et aucun extrémiste juif israélien n’a jamais pu empêcher ça. Israël se disait qu’en cédant des territoires pourtant légitimement « à lui » (historiquement et, comme le rappelle Marina, spirituellement), il obtiendrait la paix… Le durcissement récent de la politique israélienne est le fruit d’une désillusion : dans presque tout le monde arabe, et dans tout le monde musulman, on aura bien de la peine à trouver des voix (de simples citoyens ou de figures d’Etat) pour reconnaître publiquement la légitimité de l’existence de l’Etat d’Israël… Comment faire la paix quand ta contrepartie considère que la paix dépend de ta mort ou de ta complète disparition ? Et l’on voit encore que le monde arabo-musulman est animé par un esprit de haine qui, parfois, coupe le souffle dans son intensité meurtrière (la rue palestinienne a fait la fête et s’est réjouie en apprenant les massacres du Hamas contre les civils israéliens le 7 octobre…).

    Finalement, c’est sur la fin de ton post que je te rejoins entièrement :
    « Il n’y a PAS de solution. Chacun doit donner son cœur (sa terre) au Seigneur de la vie. Et Le rendre Seigneur de sa vie. »
    Et que le Seigneur Jésus soit béni : cela a déjà commencé ! Comme toujours, des « petits restes » de chacune de ces nations reconnaissent Jésus/Yeshoua comme leur Sauveur et Seigneur. Et on voit aujourd’hui des Arabes et Palestiniens convertis à Jésus, travailler main dans la main au Royaume de Dieu avec leurs frères juifs messianiques 🙂

    • Merci Nicolas pour ce commentaire éclairé, qui par sa précision prouve que tu n’es pas dans l’approximation sur ce sujet complexe. J’apprécie la démarche. Merci également de veiller à la ligne éditoriale du Sarment. Je pense que ta remarque introductive est fondée.

      Ensuite tu pointes deux choses qu’il t’a paru utile de relever et auxquelles je pense utile de répondre, dans le but de rapprocher nos points de vue :

      Ma réflexion autour du droit international, que tu qualifies de fiction. Ce que j’entends par l’expression « le droit international » c’est le cadre que se donnent les nations (au travers des grandes institutions internationales) pour la marche du monde et dont nous connaissons bien les limites. Exemple d’émanation : la cour pénale internationale. Je ne pense pas qu’on puisse qualifier tout ça de fiction. Mais c’est vrai que les résolutions du conseil de sécurité n’ont aucune valeur juridique et tu as raison de le rappeler. Nous sommes dans la morale du monde des hommes sans Dieu. Et nous savons que les meilleures intentions du monde (la paix) viendront se briser inéluctablement sur « la pierre pesante » de Jérusalem/Israël, comme c’est prophétisé.
      Ce que je voudrais qu’on retienne de ma réflexion dans la réponse à Marina, c’est que quel que soit notre bord ou notre opinion, qu’elle se fonde sur le droit international (ou la morale internationale) ou sur la prophétie, cela ne change rien à la situation. Et même si nous avions des chefs de chaque bord qui tout d’un coup se mettaient à prêcher la paix, y compris en annonçant le Messie, il y a toutes les chances qu’ils soient éliminés.

      Alors c’est vrai qu’on peut apporter un commentaire prophétiquement inspiré, en affirmant que la terre d’Israël lui appartient de droit divin, « depuis le désert et le Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer vers le soleil couchant », mais j’émets des doutes sur sa pertinence spirituelle avec la fin des temps. Et je suis convaincu que la force de l’actualité peut nous pousser à nourrir une vision par trop émotionnelle, qui pollue notre discernement. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je trouve que certaines affirmations prophétiques en lien avec Israël, concernant la fin, sont à la limite de la vision romantique. Ce que je veux dire, c’est que nous sommes d’accord pour spiritualiser la conquête de Canaan et y voir, métaphoriquement, notre entrée en Christ … notre héritage … et la nécessité de chasser un occupant usurpateur, en suivant le conseil de Colossiens 3 par exemple. Et que le pays, c’est nous, en fait. Mais à la fin des temps, nous ne concevons les choses QUE sous leur aspect territorial…

      Second point, Le relativisme supposé qui consiste à dire « tous pareils »
      Attention de ne pas me faire dire ce que je n’ai pas dit : j’ai effectivement renvoyé dos-à-dos les extrêmes, qui sont chargés de cette violence, qui DOIT être condamnée par nous chrétiens — mais cela ne signifie pas que je considère que les causes de chaque camp soient égales, ou que les violences soient comparables. Elles ne le sont pas. Mais je trouve que la mise en symétrie des assassinats de Sadate et Rabin reste tout à fait pertinente, pour illustrer ça. Ne pas le reconnaître serait inquiétant. Mais je t’accorde que ce type de réflexion est délicate à exprimer, surtout dans un contexte comme le nôtre. Je vais donc écouter ton incitation à la prudence;)

      Merci pour l’échange! Bénédictions.

      • Merci Jérôme pour ces précisions sur ta pensée, je les partage entièrement.
        J’ajoute une remarque :
        « Mais à la fin des temps, nous ne concevons les choses QUE sous leur aspect territorial… »
        C’est notre grande difficulté en effet de trouver l’équilibre (sur ce sujet comme sur tous les autres) : il y a les interprétations exclusivement spirituelles des récits et prophéties en relation avec Israël (donc à rebours des textes, qui sont très terre-à-terre), et les interprétations exclusivement « politiques », qui font l’impasse sur la portée spirituelle des récits de l’Ancienne Alliance.
        Ce qui m’amuse, c’est que Dieu nous a donné dès le départ une indication qui nous invite à toujours marier les deux : « Jérusalem » en hébreu se dit « Yeroushalaïm »… C’est donc un mot PLURIEL, qui contient en lui-même le concept d’une Jérusalem terrestre (avec ses réalités territoriales) et la Jérusalem céleste (avec ses réalités spirituelles) 😉

        Un mot pour finir : l’un des signes prophétiques les plus importants du retour de Jésus, c’est non seulement la restauration du « royaume » d’Israël, mais aussi le retour massif en terre d’Israël des Juifs exilés dans le monde… Or, avec la guerre déclenchée par le Hamas, de plus en plus de Juifs dans le monde envisagent leur « retour à la maison »… condition sine qua non de l’accomplissement de Zacharie 12:10 (« Alors je déverserai sur la famille de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont transpercé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. »)

        • Nicolas, je n’avais pas percuté sur le pluriel de Yeroushalaïm : excellent.
          Et pour le retour des juifs en Israël, effectivement on observe ce phénomène à chaque guerre, parce qu’il entraîne de manière mécanique une montée de l’antisémitisme partout, qui agit comme une dynamique de retour. L’antisémitisme au service de la prophétie du retour des fils — et du retour du Seigneur … voilà une belle boucle prophétique avec le thème de l’article ;).

    • Merci Nicolas. Vous avez écrit ce que je souhaitais exprimer concernant la référence au droit international mais je ne l’ai pas fait car je savais que ce serait bien long et je pensais qu’il serait délicat de le faire sur un blog . Vous avez eu la patience de le faire et vous l’avez parfaitement bien exprimé et détaillé avec clarté . On pourrait aussi développer sur ce qui constitue les fondements ,ainsi que les interets multiples « transversaux » du droit international …A JEROME : Le fait que j’ai argumenté sur l’aspect biblique n’était pas réducteur , c’était un CHOIX . Dieu, le moment venu, ne jugera pas en fonction du droit international ….il jugera chaque nation selon sa loi divine . AUCUNE guerre n’est juste . Le principe de guerre en soi est une folie meurtrière . Celle ci n’échappe malheureusement pas à la règle . Il faudrait éliminer les casus belli dans le monde entier …..et c’est malheureusement impossible .

  • En ce qui concerne la PAIX , tout le monde la souhaite, mais effectivement , ce n’est pas possible dans le contexte présent . Beaucoup espèrent la  » solution » à 2 états , mais cela aussi relève de l’utopie . Par ailleurs , je comprends qu’Israel veuille se défendre face aux crimes aussi soudains, qu’abominables qui leur ont été infligés . Leur colère est grande face à l’horreur qui leur a été infligée … Oui, c’est compliqué !

  • Quel plaisir de vous lire tous ,merci pour vos partages très forts …. ça fait du bien et donne force à la foi dans l’attente du Fils de Dieu à Jérusalem . Intercédons sous la conduite du Saint Esprit pour être utile dans ces temps précieux de la préparation à la venue du Fils de Dieu.
    La démarche catho qui fait allusion à un homme qui aurait une forme des attributs du Messie, ça me donne le frisson ….une fois de plus cette congrégation religieuse reste religieuse et certainement pas prophétique , ce qui me pousse une fois de plus de m’en garder . L’œcuménisme est une orgueilleuse utopie produite par la religion des hommes , mais certainement pas par le Saint Esprit de sagesse de notre Dieu .

  • « L’Homme Spirituel » a toujours été mon livre « hors bible » préféré !

  • Ce soir je voudrai vous partager ce texte dans Jean 4:7-29 : https://www.bible.com/fr/bible/104/JHN.4.7-29.NBS Pourquoi faut il se battre à mort pour garder Jérusalem , alors que Jésus a dit que ce n’était ni à Jérusalem ni en Samarie qu’ il fallait adorer Dieu , mais en Esprit et en vérité ! Pourriez- vous nous donner un enseignement sur ce texte ? merci

    • « Pourquoi faut il se battre à mort pour garder Jérusalem , alors que Jésus a dit que ce n’était ni à Jérusalem ni en Samarie qu’ il fallait adorer Dieu, mais en Esprit et en vérité ! Pourriez- vous nous donner un enseignement sur ce texte ? merci »

      Bonsoir Martine, merci pour votre question, dans laquelle vous déplorez 2 choses distinctes : 1) le conflit politico-religieux dont Jérusalem est le centre (et ses guerres), 2) la question de l’adoration.

      Au premier point, on pourrait se contenter de citer Zacharie 14, qui montre de manière extraordinaire combien Jérusalem occupe une place centrale jusqu’à la fin, étant un objet de convoitise acharnée pour certains, et de colère pour d’autres. Et puisque ce n’est donc pas pour la richesse de ses sous-sols, ou pour son pétrole, ou pour son eau, alors il faut trouver les raisons ailleurs, et elles sont spirituelles. Et c’est la Bête qui est à la manœuvre : « Nous savons … que le monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jn 5/19). Et la Bête trimballe l’antisémitisme dans son ADN.

      Sous l’angle de l’adoration, les chrétiens savent bien que Jérusalem ne joue plus aucun rôle cultuel depuis cette prophétie de Jésus citée dans Jean 4, et particulièrement depuis le début de son accomplissement, après sa résurrection. Le fait sera scellé en 70 avec la destruction du temple.
      Quant à ce que pense le Seigneur du statut religieux et de la prostitution de la Jérusalem d’en-bas, c’est écrit dans Apocalypse 11/8 : « Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, là même où leur Seigneur a été crucifié ». Ceux qui croient en la construction d’un troisième temple doivent composer avec ça : pas facile.

      Et pour ce qui concerne les raisons de toutes ces luttes et déchirements (pour répondre à votre « pourquoi » ?) il me semble qu’Apocalypse 12 apporte toutes les réponses : le diable cherche à dévorer l’enfant mâle qui doit paître les nations avec une verge de fer. Puis il cherche à détruire la femme, de laquelle ce dernier est issu. Puis il s’en va faire la guerre à sa postérité – ceux qui gardent le témoignage de Jésus. Tout est dit !

  • Je me permet de mettre cette information si vous êtes d’accord Jérôme
    Génocide?!
    https://www.tikkunglobal.org/post/g%C3%A9nocide

    La poursuite en justice actuelle à la Haye accusant Israël de génocide est immorale, illogique et illégale. Les revendications sont l’exact opposé de la vérité.

    La charte fondatrice du Hamas appelle à la destruction totale d’Israël. Et maintenant, ceux qui cherchent à justifier le génocide des Juifs accusent les Juifs de génocide. Combien c’est tordu ! Combien c’est diabolique !

    REGARDEZ Asher, aujourd’hui, révéler cette parodie bizarre d’injustice et nous encourager à PRIER que ce théâtre de l’absurde soit rectifié et que ce qui a été voulu pour le mal soit retourné en bien.

  • Concernant un « génocide » en Israël, quelques chiffres :
    – en 1948, il y avait 160 000 arabes en Israël, ils sont aujourd’hui environ 2 millions.
    – dans le même temps, il ne reste que quelques centaines de juifs dans les pays arabes (plus Iran) alors qu’ils étaient presque 1 million en 48.

    Alors qui génocide qui ?

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